Protection sociale complémentaire : L’affiliation obligatoire commence en octobre

Protection sociale complémentaire : L’affiliation obligatoire commence en octobre

A la veille de la publication du marché de la prévoyance, les opérations d’affiliation à la protection sociale complémentaire de l’employeur vont débuter à compter du 8 octobre prochain pour une entrée en vigueur au 1er mai 2026.

Dès le début, la FNEC FP-FO a dénoncé ce marché.
FO est la seule organisation syndicale à avoir refusé de signer l’accord ministériel.

Pour la fédération, une PSC obligatoire, non seulement met fin à la liberté de choix des agents mais elle s’attaque de front à la sécurité sociale et aux valeurs mutualistes avec la volonté affichée d’en faire une composante de la rémunération ou du « paquet salarial ». Sans compter le coût de cette PSC qui risque bien d’être plus élevé pour certains agents, les plus précaires notamment, ou encore les retraités qui seront les grands perdants de ce choix.

De plus, elle acte le découplage santé et prévoyance, prévoyance qui jusque-là était incluse dans les contrats de la plupart des mutuelles. Celle-ci devient l’objet d’un marché propre à une ou plusieurs options qui grèveront davantage le coût final de la protection sociale globale, avec des tarifs bien supérieurs à ceux que nous connaissons, selon nos informations.

  • L’Etat notre employeur prend en charge 50% des cotisations de notre mutuelle, les 50% restant sont à notre charge :  20% forfaitaire et 30% en fonction de notre revenu, les 15€ de PSC perçus sur le salaire sont supprimés.
  • L’organisme choisi par le Ministère de l’Education est la MGEN.
  • Tous les personnels fonctionnaires titulaires ou stagiaires, tous les contractuels de droit public sont concernés. Ne sont pas concernés les stagiaires étudiants, les vacataires et les services civiques. 
  • Elle est obligatoire pour tous mais il y a des possibilités de dispense. Dans le cadre des dispenses, l’Etat ne prend pas en charge 50% de la cotisation et on ne perçoit plus les 15€€ de PSC.
  • 3 paniers de soins différents
  • Simulateur MGEN des cotisations

A partir du 8 octobre, les opérations d’affiliation vont débuter par zone de vacances scolaires, puis par ordre alphabétique des académies et des agents.

Pour l’académie de Nantes : de mi-novembre 2025 à début janvier 2026 (à compter de mi-décembre 2025 : personnels de direction et d’inspection)

Le parcours d’affiliation – ou d’exemption – sera exclusivement dématérialisé via la boîte professionnelle et uniquement celle-ci. Elle doit donc être active. Les messages d’information sur le processus seront envoyés par la MGEN et le référent PSC désigné par les rectorats, les DSDEN ou les établissements employeurs.

La durée effective de l’affiliation court sur 21 jours. Un mail d’information sera envoyé 15 jours avant par le référent académique, il marque le début de la procédure. D’autres messages de pré-affiliation seront envoyés par la MGEN 7 jours avant la date de départ du processus. Puis, à la date annoncée dans les premiers mails, l’agent recevra celui contenant le lien permettant d’ouvrir un espace personnel et de s’affilier.

Dès réception du mail contenant le lien d’affiliation, l’agent aura 21 jours pour s’affilier, lui et les ayants droit qu’il souhaite inclure, choisir les options pour la famille (une même option pour toute la famille obligatoirement) ou bien justifier d’une dispense. A défaut de quoi, il sera automatiquement affilié seul, à l’offre de base et sans option. L’agent recevra toutefois deux messages de relance avant cette étape par le référent (aux 10ème et 18ème jours) et un dernier au lendemain de l’affiliation d’office du 21ème jour.

Sur l’espace personnel que l’agent a créé en suivant le lien, la MGEN doit mettre à disposition des outils permettant d’estimer le montant des cotisations en fonction des choix, pour le régime socle, les options et le rattachement éventuel des ayants droit (conjoint et enfants), ainsi qu’un simulateur de remboursement. Un accompagnement téléphonique dédié doit également être assuré par la MGEN. (Lien vers la page dédiée de la MGEN)

L’affiliation est-elle obligatoire ?

Oui, comme déjà annoncé, ce que dénonce la FNEC FP-FO. Cependant des cas dispenses sont toutefois prévus. La dispense doit être absolument justifiée pendant le parcours d’affiliation pour en bénéficier. Faute de quoi l’agent se verra automatiquement affilié.

Un agent dispensé ne bénéficie plus de la participation employeur qui ne concernera dorénavant que le contrat collectif signé avec la MGEN (fin également de toute participation de 15 euros). Les dispenses concernent :
• les agents en CDD qui sont déjà bénéficiaires d’un contrat individuel de protection sociale complémentaire en santé
• les bénéficiaires de la protection universelle maladie ou toute mutuelle solidaire (gratuite)
• les agents couverts par le contrat collectif de leur conjoint qu’il soit à adhésion obligatoire ou non (PSC employeur de leur conjoint)
• les agents qui bénéficient d’un contrat individuel de complémentaire santé jusqu’à échéance de celui-ci (dans la limite d’un an). Pour cette dernière exception, l’agent pourra rester sur son contrat actuel dans la limite d’un an à compter du 1er mai 2026, date de départ du contrat employeur.

Pour les personnels qui feront valoir leur droit à la retraite après le 1er mai 2026, ou les actuels retraités : formellement, ils ne sont pas obligés d’adhérer à la PSC. Ils auront un an pour se décider. Mais ils risquent d’être l’objet de pressions (questionnaire de santé) ou au prétexte de «solidarité intergénérationnelle». Or celle-ci n’a rien à voir avec la solidarité propre à la Sécurité sociale de 1945.

L’affiliation est-elle définitive en cas d’affiliation d’office ? Non, l’agent pourra toujours par la suite, à tout moment, finaliser son parcours d’affiliation ou solliciter une dispense. Attention, les dispenses devront être renouvelées chaque année. À tout moment, un agent pourra renoncer à cette dispense et demander à adhérer au contrat collectif.

Les agents non affiliés à la MGEN qui ne sont pas dispensés d’adhésion au contrat obligatoire de PSC de l’employeur devront résilier la mutuelle à laquelle ils étaient affiliés.

Pour les agents affiliés à la MGEN, cette résiliation se fera automatiquement. Ils devront toutefois effectuer l’ensemble du processus d’affiliation, le contrat d’adhésion obligatoire à la PSC étant un nouveau contrat.

La FNEC FP-FO continuera de combattre la PSC obligatoire, outil de privatisation et de destruction de la Sécurité sociale et de la Fonction publique.

Liste d’aptitude direction d’école

Liste d’aptitude direction d’école

Comme l’an passé, le ministère s’appuie sur la loi Rilhac qui indique dans son article 2 « Le directeur d’école est nommé parmi les personnes inscrites sur une liste d’aptitude » pour appliquer désormais stricto sensu l’article 6 du décret de 1989 sur la direction d’école : « Il est établi chaque année une liste d’aptitude par département. L’inscription sur une liste d’aptitude départementale demeure valable durant trois années scolaires. »

Auparavant, un directeur en poste était réputé inscrit sur LADE. Sur injonction du ministère, les directeurs d’école dont la liste d’aptitude date de plus de trois ans et qui ne sont plus sur un poste de direction doivent donc demander à être réinscrits sur LADE. (au départ cela devait concerner TOUS les directeurs y compris ceux déjà en poste ; le SNUDI-FO 53 se félicite de cet infléchissement, même si c’est bien l’entièreté de la loi Rilhac qui est à abroger)


Le formulaire de demande d’inscription sur LADE
(à envoyer avant le 17 octobre à ce.dippag53@ac-nantes.fr) 


Cette disposition ne vise-t-elle pas à faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs ?

Article 2 de la loi Rilhac : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école. »

Le SNUDI-FO le rappelle, une confusion s’instaure désormais entre :

  • D’une part, la formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude prévue dans la loi Rilhac
  • D’autre part la formation qui précède et qui suit la prise de poste d’un nouveau directeur, prévue par l’arrêté du 28 novembre 2014 qui indique « La durée de la formation préalable à la prise de fonctions qui est suivie par les directeurs d’école (…) est de trois semaines. En sus de la formation prévue au précédent article, une période de formation, d’une durée de deux semaines est organisée durant la première année suivant la prise de fonctions. Elle est complétée par une formation d’au moins trois jours qui doit être organisée avant la fin de la même année scolaire. » et à la circulaire du 1er décembre 2014 qui précise : « Les deux sessions de la formation initiale se déroulent sur le temps scolaire. »

A la demande du SNUDI-FO au ministère, il avait été confirmé que l’intégralité des trois semaines de formation des directeurs préalables à leur prise de poste sera effectuée sur temps scolaire. 

En cas de doute, ou pour toute question, sollicitez un représentant du SNUDI-FO 53.
Participez à la RIS organisée en visio par le SNUDI-FO 53, mardi 18 novembre à 17h30 (inscription)

Protection sociale complémentaire : Menace sur la santé, la prévoyance et nos droits statutaires de l’action sociale ! Non au racket des agents et de la Sécu !

Protection sociale complémentaire : Menace sur la santé, la prévoyance et nos droits statutaires de l’action sociale ! Non au racket des agents et de la Sécu !

Pour rappel, la PSC est un dispositif à adhésion obligatoire mis en place par Macron, pour détruire la sécurité sociale et la remplacer à terme par un système assurantiel, comme aux Etats-Unis.

La FNEC FP-FO, parce qu’elle défend la liberté pour les collègues de refuser d’adhérer à quelque dispositif assurantiel que ce soit a, dès l’annonce de la mise en place d’une PSC à adhésion obligatoire, revendiqué l’abandon de l’obligation d’adhésion à la PSC.

Le groupement en co-assurance MGEN et CNP assurances a remporté l’appel d’offre commun des ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.

La PSC comporte 2 volets :

  • Le volet santé : obligation d’adhérer dès avril 2026. Ce volet santé de la PSC consiste en un panier de base avec des soins et des remboursements qui, au fil du temps, peuvent baisser et un contrat supplémentaire auquel les collègues pourront (voire devront) souscrire s’ils veulent être mieux soignés, mieux remboursés.
  • Le volet prévoyance auquel l’adhésion sera facultative et dont le ministère annonce la mise en oeuvre également pour avril 2026. Ce volet prévoyance a été mis en place par l’accord interministériel du 20 octobre 2023, accord que FO n’a pas signé parce qu’il découple le volet santé et le volet prévoyance.

Actuellement, les collègues adhérents à la MGEN sont couverts pour les risques liés à la santé mais aussi pour ce qu’on appelle la prévoyance qui permet aux collègues en arrêt maladie de récupérer une partie du salaire.

Avec la PSC, dès avril 2026, ce sera terminé. Il faudra adhérer à un contrat prévoyance pour en bénéficier.

La MGEN a souhaité rencontrer le 30 avril les organisations syndicales (FNEC FP-FO, FSU, CFDT, CGT, UNSA) pour évoquer avec eux la mise en place de l’action sociale de la MGEN dans le cade de la future Protection Sociale Complémentaire.

Lors de cette réunion, la MGEN a confirmé aux organisations syndicales qu’elles seront à la manoeuvre pour construire le nouveau dispositif d’action sociale et que :

  • La MGEN voulait faire le lien sur son engagement, notamment sur la PSC ;
  • Il y a une profonde réorganisation de la protection sociale négociée sur plusieurs aspects : les congés maladie ;
    • la reconnaissance de la situation d’un enfant en perte de parent ;les contrats collectifs santé ;un fonds de solidarité avec les retraités.
  • Le fonds d’action sociale PSC est destiné à compléter le dispositif d’action sociale ministérielle. Les actions financées sur cette enveloppe peuvent être des prestations (versement d’une aide complémentaire à l’Allocation Adulte Handicapé, Allocation à l’Enfant Handicapé, prise en charge des frais d’aménagement d’un véhicule, financement d’activités de loisir pour personnes atteintes d’un handicap ou d’une Affection Longue Durée, participation financière en cas d’hospitalisation d’un assuré ou d’un de ses ayants droits…) ou des services, comme une cellule d’écoute avec un numéro d’appel, une intervention en compensation d’un besoin.
  • Sur les prestations financées par le fonds d’action sociale PSC, la MGEN se demande s’il faut adapter ces prestations en fonction des revenus des personnes, comme c’est le cas dans l’Éducation nationale.
  • La MGEN étudie dans le cadre du fonds d’action sociale PSC une aide aux vacances. Dans le cahier des charges de l’appel d’offre, il y a des aides à prévoir pour les familles qui ne pourraient pas souscrire à un contrat individuel de santé ou de prévoyance.
  • Dès qu’une personne ouvrira un contrat individuel santé ou prévoyance, elle pourra bénéficier de l’action sociale de la MGEN.

Sur la PSC, la MGEN, interrogée par la FNEC FP-FO après la réunion du 30 avril, a indiqué que :

  • L’agent affilié au contrat collectif en santé PSC pourra solliciter le fonds d’action sociale PSC.
  • L’agent qui aura conservé (ou choisi) le contrat individuel prévoyance MGEN pourra, en plus du fonds PSC, solliciter l’action sociale MGEN.
  • L’agent qui choisira le contrat collectif prévoyance PSC n’aura accès qu’au fonds action sociale PSC.
  • Les adhérents MGEN ne relevant pas de la PSC (retraités, étudiants, adhérents hors fonction publique d’état…) bénéficieront uniquement de l’action sociale MGEN.

Dans le cadre de l’accord PSC un fonds d’action sociale PSC est mis en place, il est alimenté par au moins 0,5% des cotisations santé, cotisations versées dans le cadre de l’adhésion obligatoire (en santé) à la PSC. Les « prestations sociales » financées par le fonds d’action sociale PSC sont des « aides financières et dispositifs spécifiques gérées par le tenant du contrat PSC », donc par le groupement en co-assurance MGEN et CNP assurances, et « un dispositif d’action sociale propre à chaque appel d’offre ». Ces « prestations » viennent en complément des ASIA et des PIM. Les agents affiliés au contrat collectif santé et ceux qui choisiront le contrat collectif prévoyance PSC auront accès au fonds d’action sociale PSC.

La MGEN prévoit un dispositif d’action sociale ouvert à tous les adhérents des offres individuelles (santé ou prévoyance), dispositif financé sur le budget de la MGEN. (Source PowerPoint MGEN fourni lors de la réunion).

Le fonds d’action sociale PSC, c’est la mise en place, en co-construction organisée par la MGEN, d’un dispositif qui, comme Préau, est annoncé comme un complément aux prestations statutaires d’action sociale (ASIA – action sociale d’initiative académique – et PIM – Prestations interministérielles). Compléter ou à terme remplacer ?

Dans le contexte de marche à la guerre, d’économie de guerre dans lequel veut nous entraîner le gouvernement Macron-Bayrou et de réduction drastique des budget qu’il cherche à nous imposer, comment ne pas voir dans le dispositif du fonds d’action sociale PSC un cheval de Troie utilisé pour, dans un premier temps, fondre les prestations statutaires dans une « offre » gérée par un organisme de type assuranciel (MGEN-CNP Assurances), puis, in fine, les faire disparaître pour les remplacer par des « offres » soumise à cotisation individuelles et gérée par une société d’assurance ou un fonds de pension ? Comment ne pas y voir une volonté de faire disparaître à terme les instances de l’Education nationale Commission Nationale d’Action Sociale, Commissions Académiques d’Action Sociale, Commissions Départementales d’Action Sociale qui gèrent les aides sociales ?

Cette crainte serait infondée ? La preuve par les faits ! La couverture santé et prévoyance des agents du ministère de l’Economie et des Finance vient d’être attribuée au fond de pension ALAN, alors qu’elle était jusqu’à présent gérée par la Mgéfi, mutuelle des agents du ministère de l’Economie et des Finances.

Dans l’Education nationale, le groupement en co-assurance MGEN et CNP assurances a remporté le marché de la PSC pour 2026. Mais ce marché peut être plus tard attribué à une assurance, un fonds de pension… La protection sociale complémentaire, et l’action sociale s’en trouveraient donc privatisées.

Pour la FNEC FP-FO, la santé, la prévoyance, l’action sociale ne sont pas des marchés, mais des droits acquis fondés sur la solidarité ouvrière que le président Macron cherche à détruire en ouvrant des parts de marchés aux groupes capitalistes !

La FNEC FP-FO revendique l’abandon de l’adhésion obligatoire au volet santé, l’abrogation de l’accord interministériel du 20 octobre 2023 qui découple le volet santé et le volet prévoyance, le maintien des instances statutaires CNAS, CAAS, CDAS et des prestations statutaires d’actions sociales PIM et ASIA, l’abondement des budgets de l’actions sociale pour que toutes les prestations sociales soient servies aux collègues à hauteur de leurs besoins !

FO met à disposition un journal spécial PSC

Au sommaire :
Le volet santé
Risques couverts
Bénéficiaires et périmètre
Obligation d’adhésion pour tous les agents actifs
Dérogations et exceptions
Retraités
Ayants droits
Portabilité des droits
Cotisations du panier de soin
Cotisation d’équilibre
Cotisation des actifs
Cotisation des ayants droit
Cotisation des retraités
Fonds d’aide aux retraités et d’accompagnement social
Garanties socles en santé et services
Options facultatives en santé
Options facultatives obsèques et dépendance
Commission paritaire de pilotage et de suivi (CPPS)
Le volet prévoyance
Principes
Participation de l’employeur et couverture
Exemples

Après plus de deux ans de discussions, de négociations, quelques ratés et pas mal de retard, le ministère vient de notifier le marché de la Protection Sociale Complémentaire (PSC). Le marché de la Prévoyance sera quant à lui publié en octobre 2025 pour une mise en oeuvre concomitante avec la PSC annoncée pour avril 2026.

C’est le groupement en co-assurance MGEN et CNP assurances qui a été choisi comme opérateur du régime de Protection sociale pour le ministère de l’Education Nationale et l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, pour Jeunesse et Sports et les différents établissements publics qui y sont rattachés (Cf. liste
dans l’annexe 1 de l’accord du 8 avril 2024 concernant la protection sociale complémentaire au MENJ, au MESR et au MSJOP).

La mise en oeuvre du régime est annoncée pour avril 2026, soit une période de treize mois d’intégration, de mise en place dans les services avec l’opérateur sans aucun recrutement de personnels, comme la fédération l’a demandé depuis le début.

Rappelons que ce régime de protection sociale résulte de la transposition par ordonnance de l’ANI 2013 à la Fonction publique et qu’il émane d’un accord interministériel du 26 janvier 2022 signé par l’ensemble des organisations syndicales.

Cet accord a conduit au décret 2022-633 du 22 avril 2022 et à la circulaire du 29 juillet 2022. La circulaire en trahit les termes en excluant le panier de soin des discussions.

Entre temps, le volet prévoyance a également donné lieu à la signature d’un accord interministériel le 20 octobre 2023 comportant un volet statutaire et un autre complémentaire, la FGF-FO ne l’a pas signé contrairement à toutes les autres organisations syndicales. Le volet complémentaire acte le découplage santé/prévoyance, cette dernière sera désormais non obligatoire et l’objet d’un contrat séparé alors qu’actuellement elle est incluse dans la plupart des offres de mutuelle. Ce volet fait l’objet d’un marché à part.

Au niveau ministériel, fidèle au mandat donné par ses syndicats lors de ses congrès d’Angers, la FNEC FP-FO a été la seule organisation syndicale à refuser de signer l’accord du 8 avril 2024 concernant la protection sociale complémentaire au MENJ, au MESR et au MSJOP couvrant les deux volets santé et prévoyance.

Au delà de la fin de la liberté de choix, la première des raisons est évidente, ce nouveau régime représente un véritable changement de paradigme dans la manière d’envisager la protection sociale, en basculant vers l’employeur et l’agent une partie de son financement, que les déremboursements accélèrent. Ce « paquet salarial » porte ainsi en lui le germe de la destruction de la sécurité sociale ainsi que des mutuelles traditionnelles construites par et pour les salariés depuis des décennies.

Ensuite, même si certains pourront s’y retrouver, nombre d’agents actifs risquent de payer plus cher qu’actuellement pour des garanties à peu près équivalentes, en particulier les plus précaires. Il en va de même pour les retraités qui choisiraient de rejoindre le régime. Sans parler des dérives tarifaires actuelles,
malgré une hausse anticipée sur trois années de montée en charge, ou encore l’expérience de la protection sociale dans le privé avec ses fiasco notables.

Enfin, la dernière raison repose sur le découplage santé/prévoyance. Alors que pour certaines mutuelles, tout est compris dans le même contrat, la découplage entrainera deux contrats, voire trois si on y ajoute la garantie optionnelle obsèques et dépendance.

On veut nous faire croire à un cadeau de la part de l’employeur, mais la PSC va être financée avec les économies réalisées sur la masse salariale. Avec les suppressions de postes pour favoriser notamment les externalisations, et les réductions de fonctionnement.

La FNEC FP-FO continuera de défendre la sécurité sociale basée sur le salaire différé, le Statut, l’augmentation du point d’indice, les conditions de santé et de travail de tous les agents l’Education nationale, de Jeunesse et Sports et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

2 octobre : en grève !

2 octobre : en grève !

Plusieurs écoles nous indiquent déjà avoir décidé la grève jeudi. Faites remonter l’état de mobilisation dans vos écoles via le formulaire en ligne.

Dans la continuité du 10 et du 18 septembre, journée de mobilisation massive, jeudi 2 octobre est un nouveau point d’appui pour faire valoir nos revendications.

L’école publique manque de tout, et nous faisons face encore aujourd’hui à de nouvelles attaques en particulier sur les fusions et regroupements d’écoles qui s’organisent dans notre dos. (lire à ce sujet)
Et que dire de l’inclusion scolaire systématique avec plus de 200 de nos élèves qui attendent une place dans un établissement spécialisé, du scandale des AESH, de la souffrance générée dans nos écoles ?
Que dire de nos salaires gelés dont aucune augmentation n’est à ce jour prévue ?
Que dire des contre-réformes qui nous malmènent (PPCR, loi Rilhac, dispositifs d’évaluations…)

Nous refusons de payer les conséquences d’une dette dont nous ne sommes pas responsables. Nous refusons que les budgets soient alloués au financement des guerres dont nous ne voulons pas.

Les organisations syndicales ont rencontré le premier ministre Lecornu cette semaineet ont exigé des réponses concrètes aux revendications exprimées les 10 et 18 septembre. Le premier ministre n’a répondu à aucune revendication.

Les choses sont nettes : le nouveau premier ministre ne compte pas rompre avec les orientations budgétaires présentées en juillet par Bayrou.          

Il est donc indispensable de continuer et d’amplifier le combat.

L’intersyndicale nationale (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, avec l’UNSA, la FSU et Solidaires) a décidé d’organiser une nouvelle journée de grève le jeudi 2 octobre

«Les journées d’action n’ont pas permis d’obtenir satisfaction. C’est pourquoi FO a proposé à l’intersyndicale d’appeler à la grève sur plusieurs jours consécutifs (les 1er, 2 et 3 octobre), ce qui a été refusé par les autres organisations syndicales. Pour gagner sur les revendications, à commencer par l’abrogation de la réforme des retraites et l’abandon de tout budget d’austérité, le CCN appelle toutes les structures à réunir les salariés pour discuter et décider la grève et sa reconduction à partir du 2 octobre, dans l’action commune partout où c’est possible. »

L’intersyndicale départementale s’est aussi réunie hier soir. La manifestation est prévue à 10h45 et partira de l’entreprise TDV à Laval (près du pont d’Avesnière) qui est menacée de fermeture avec plus de 120 salariés victimes de la situation. La désindustrialisation fait  aussi partie des conséquences de la politique menée par Macron depuis 2017.

Envoyez vos déclarations d’intention pour toute la période à venir pour être couvert ! Pour jeudi, au plus tard lundi soir 23h59 !


Note SMA

AESH et grève


Des opérations tractages sont organisées les mardi 30 septembre et mercredi 1er octobre. Le SNUDI-FO 53 sera avec l’ensemble des salariés pour ces actions, et appelle les collègues à y participer. Nous ferons suivre les modalités d’organisation.

Réunissez vous dans les écoles, participez aux réunions et stages organisés par le syndicat, soyez attentifs à toutes les actions et mobilisations qui sont organisées pour stopper cette escalade austéritaire infernale.



Manque d’AESH : Toujours plus d’économies budgétaires sur le dos enfants en situation de handicap

Manque d’AESH : Toujours plus d’économies budgétaires sur le dos enfants en situation de handicap

Quelques semaines après la rentrée scolaire, le manque d’AESH dans les écoles est encore plus saisissant que les années pré­cédentes…

C’est par dizaines voire par centaines que les AESH manquent dans les départements pour respecter les notifications MDA. Rares sont les écoles qui sont épargnées par cette pénurie.

La Mayenne ne fait pas exception, et c’est pourquoi le SNUDI-FO 53 a commencé à recenser les besoins dès la rentrée (Enquête flash du syndicat à compléter)

Le recrutement de 2000 nouveaux AESH, annoncé dans le précédent budget est une véritable mystification, un nouveau tour de passe-passe, comme nous y sommes désormais habitués.

Voici par exemple ce qu’indique une IEN dans un département s’adressant aux directrices et directeurs d’école : « Nous rencon­trons de grandes difficultés en cette rentrée concernant l’accompagnement des élèves en situation de handicap par les AESH. Le recrutement de nouvelles AESH n’est pas possible actuellement (au niveau national – budget bloqué) et certaines viennent de démissionner sur la circonscription. Nous avons donc des élèves qui ne sont pas accompagnés en cette rentrée, et surtout les notifications ne sont pas pourvues à la hauteur indiquée, car nous préférons accompagner plusieurs élèves sur une moindre durée mais apporter de l’aide au plus grand nombre. La situation est donc très critique et va perdurer. Je vous remercie d’exposer la situation aux équipes qui attendraient à tout prix cet accompagnement exhaustif. Les ERSH et coordinatrices PIAL font au mieux, et surtout avec les moyens dont elles disposent. Il me parait aussi bon d’avoir ces éléments en tête quand un parent réclame ce que la MDPH a notifié : ce n’est pas une réalité à cette heure ; et les ERSH ne détiennent pas le budget. »

Ainsi, il est demandé ici aux personnels de « raisonner » les parents qui exigeraient le respect des notifications MDA, là de re­grouper les élèves à besoins particuliers dans une même classe pour « économiser » les AESH ! La généralisation des notifications mutualisées au détriment des notifications individuelles va d’ailleurs dans ce sens… Quelle honte !

Ces consignes correspondent d’ailleurs à l’objectif avoué de la mise en place des pôles d’appui à la scolarité (PAS) : réduire encore plus l’accompagnement dû aux élèves concernés !

En savoir plus sur les PAS

Décidément, les gouvernements successifs du président Macron, obsédés par la réalisation d’économies sur les services pu­blics, n’ont de cesse de remettre en cause les droits des élèves en situation de handicap et les conditions de travail des person­nels, soumis à des situations intenables !

Nous n’oublions pas qu’en plus de la pénurie d’AESH, des dizaines de milliers d’élèves sont privés de places dans les établisse­ments sociaux et médico-sociaux auxquelles ils ont droit !

En Mayenne au moins 200 enfants attendent une place dans un établissement du médico-social, et il semblerait que la moitié soit totalement déscolarisé, ce qui génère une rupture d’égalité de droit.

D’autre part, les postes d’AESH – très insuffisants – ne sont pas toujours pourvus loin s’en faut. Ainsi par exemple en Ille-et-Vilaine, département voisin, 150 postes d’AESH budgétés par le rectorat restent vacants alors que plus de 1 000 personnels AESH manquent pour couvrir tous les besoins des élèves, ce qui n’empêche pas le rectorat de licencier une vingtaine d’AESH ! Le SNUDI-FO 35 appelle d’ailleurs les personnels à la grève le 30 septembre, jour de la commission consultative chargée de licencier ces collègues.

Face à la situation intenable subie par les personnels (AESH comme enseignants), mais aussi les élèves, il est urgent que les re­vendications soient satisfaites :
– La mise en place pour les AESH d’un statut de fonctionnaire et d’un vrai salaire à temps plein pour 24h d’accompagnement !
– Le recrutement d’AESH à hauteur des besoins !
– L’abandon des PIAL et des PAS !
– L’ouverture de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux à hauteur des besoins !

Le SNUDI-FO invite les AESH mais aussi l’ensemble des personnels à participer nombreux aux réunions initiées par le syndicat afin de décider de toutes les initiatives de mobilisation pour faire valoir les revendications !

Allons-nous laisser l’école Publique être démantelée ?

Allons-nous laisser l’école Publique être démantelée ?

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53, réuni le 24 septembre à Laval, a pris connaissance du protocole d’accord signé entre le ministère de l’éducation nationale et l’association des maires de France (AMF).

Le protocole

Ce protocole associe les maires aux fermetures de classes et va plus loin dans la territorialisation de l’Ecole publique.

Lors des dernières opérations de carte scolaire, le SNUDI-FO 53 rendait compte des intentions du DASEN en matière d’objectifs de regroupements/fusions d’écoles ; les écoles rurales étant les premières impactées.

Depuis des années, dans bien des situations, des élus, en particulier des maires, s’engagent pour défendre l’école publique de leur commune, aux côtés des parents d’élèves, des personnels et de leur syndicat. 

C’est d’ailleurs cette unité des usagers, des élus et des personnels avec le SNUDI-FO 53, qui a permis de mettre en échec bien des fermetures pourtant programmées en CSA.  

On comprend mieux pourquoi le ministère de l’éducation Nationale cherche à museler les maires et à les intégrer dans ses projets funestes pour l’école publique.

Cette convention s’intitule : “Le gouvernement et les maires de France mobilisés et unis pour relever les défis de l’Ecole “

Dans le cadre de ce protocole, il faudrait que les maires, saignés à blanc par les baisses de dotations budgétaires de l’Etat, s’unissent à un gouvernement, qui a imposé 5000 fermetures de classe dans les écoles publiques en 2025. Il s’agit au final, via les fusions et regroupements, de programmer des fermetures d’écoles. Qui pourrait accepter cela ?

Jusqu’à présent, les maires étaient souvent invités à des réunions avec les DASEN, les IEN, les préfets sans réelle possibilité de concertation. Mais ce protocole est d’une autre portée. Notre DASEN a déjà pris les devants, en anticipant largement la prochaine carte scolaire via l’organisation de plusieurs réunions avec tous les maires du département. Il s’appuie sur les intercommunalités et les communes nouvelles, qui pourraient dessaisir les maires de leurs compétences en matière scolaire. 

A l’instar de la convention ruralité promue par Monsieur Waleckx ex-DASEN de la Mayenne, l’objectif est clair : Il s’agit bien « d’anticiper les fermetures de classes en associant étroitement les maires aux travaux préparatoires de la carte scolaire » !

Saint-Aignan de Couptrain, Saint Calais, Montjean, Beaulieu Sur Oudon, Cossé le Vivien, Montsûrs, Deux Evailles, Montourtier, Azé, Saint Denis d’Anjou, Hambers, Izé, Saint Mars sur Colmont, Montreuil Poulay, Assé le Bérenger, Saint Georges sur Erve, Ravigny, Champfrémont…
A court terme, toutes les écoles rurales sont concernées !

Depuis plusieurs mois, les IEN du département, missionnés par le DASEN, rencontrent les élus pour faire la promotion des fusions et regroupements d’écoles, toujours sous couvert de baisse démographique, et de plus-value pédagogique, et dans le dos des enseignants ! 

Ainsi, les petites écoles rurales seraient devenues, pour le DASEN, des dangers pour les enfants, un vrai problème pour les conditions d’exercice des enseignants !

En réunion de rentrée, le DASEN avance un peu plus vers la fusion des corps, et va jusqu’à imaginer de scolariser des élèves de CM en collège, pour équilibrer les effectifs !

Le protocole indique que « les projets de création de regroupements d’écoles proposés par les DASEN font l’objet d’une analyse d’impact préalable » et rappelle en permanence le cadre contraint de l’enveloppe budgétaire !

Associer les maires aux fermetures de postes et à la dégradation des conditions de travail, cela passe également par le soutien au dogme gouvernemental d’inclusion systématique et forcée et à la remise en cause de l’enseignement spécialisé puisque « Les maires sont associés au déploiement des pôles d’appui à la scolarité (PAS) ». C’est ce qui s’est passé à Evron ou à Laval avec l’expérimentation de deux PAS cette année dans le département.

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53 rappelle que les PAS sont utilisés pour remettre en cause l’existence des établissements sociaux et médico-sociaux en substituant à la prise en charge effective des élèves à besoin particulier par des enseignants spécialisés du « coaching ». Ils permettent également de contourner les notifications de la MDA et mutualiser d’avantage les AESH. 

Enfin ce protocole cherche à accélérer la territorialisation de l’Ecole publique en invitant les collectivités à « s’appuyer sur le projet éducatif territorial (PEDT) pour coordonner les dispositifs et les actions des acteurs éducatifs locaux. » (Contrats locaux en matière de sécurité et de prévention de la délinquance, ou de santé, absentéisme…, associer les maires à l’ordre du jour des conseils d’école, formations communes entre les enseignants et le personnel territorial, TER, CLA…)

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53 défend le cadre national de l’école Publique. 

La résistance s’impose : mettre en échec la casse de l’école Publique ! Plus nombreux nous sommes plus forts !

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53, mandate le bureau départemental pour communiquer avec les maires du département à ce sujet.

Réuni le 24 septembre 2025, le conseil syndical du SNUDI-FO 53, appelle tous les PE et AESH du département à se tenir prêts, à se réunir pour discuter des modalités d’action pour défendre l’école Publique, à participer aux RIS organisées par le syndicat, et à se syndiquer au SNUDI-FO 53.

Adopté à l’unanimité

La CGT-FO a 130 ans

La CGT-FO a 130 ans

Laval, le 24 septembre 2025

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53, réuni le 24 septembre à Laval, rappelle que la CGT-FO a 130 ans.

Le 23 septembre 1895, à Limoges, s’est tenu le congrès constitutif de la Confédération Générale du Travail (CGT). C’est la naissance du syndicalisme confédéré en France. 

C’est notre histoire. En 1948, les fondateurs de la CGT-FO proclamaient : « Nous continuons la CGT »

Ce principe a été solennellement affirmé par les délégués du XXXIIIe congrès national de la CGT, devenu le 1er congrès de la CGT-FO. Lors de ce congrès, Robert Bothereau, premier Secrétaire général de la CGT-FO, rappelait avec force que ce qui avait conduit à la rupture était une exigence non négociable : l’indépendance syndicale.

130 ans plus tard, le SNUDI-FO 53 reste fidèle aux principes fondateurs de la Confédération Générale du Travail : liberté, et indépendance, en toutes circonstances.

Vive la liberté ! Vive l’indépendance !
Vive la CGT-Force Ouvrière !

“Se syndiquer, c’est oser ensemble, pour ne pas se résigner seul”
Léon Jouhaux, prix Nobel de la paix en 1951, un des fondateurs de la CGT-FO

Adopté à l’unanimité

18 septembre : mobilisation massive !

18 septembre : mobilisation massive !

Les professeurs des écoles et les AESH étaient présents, en FOrce avec le SNUDI-FO 53, pour porter les revendications.

Bravo à tous les collègues mobilisés, en grève, aux écoles totalement fermées par la grève aujourd’hui dans le département et partout en France.

Aujourd’hui, l’école publique est à l’os, comme l’ensemble des services publics. Chacun doit prendre conscience que Macron doit être stoppé dans sa spirale infernale et austéritaire. Ce président qui fait toujours payer les salariés, les retraités, la jeunesse et toute la population pour financer des guerres dont personne ne veut, une dette qui n’est pas la nôtre et rincer le patronat à coups de milliards.

Le SNUDI-FO 53 accuse les gouvernements Macron, depuis 2017, d’écraser économiquement et volontairement les travailleurs, les précaires, les retraités, les malades, la jeunesse et les services publics.

Nous revendiquons l’arrêt des budgets d’austérité, la restitution des 211 milliards de cadeaux au patronat, l’arrêt des exonérations de cotisations, la lutte contre les 100 milliards d’évasion fiscale et contre les milliards de fraude fiscale des entreprises…

La résignation ne peut pas être de mise !

Le SNUDI-FO 53 appelle les collègues à se déclarer grévistes pour la période à venir, et à participer massivement aux prochaines réunions qui vont s’organiser dans le département.

Manifestation à Nantes en défense de l’Hôpital

Manifestation à Nantes en défense de l’Hôpital

Énorme mobilisation à Nantes le mardi 16 septembre, manifestation de plus de 1500 personnes, jusqu’à l’ARS pour revendiquer des bras et des lits pour l’hôpital, l’arrêt des plans d’austérité.

La Mayenne a largement répondu présent ! Le SNUDI-FO 53 était aux côtés des personnels soignants.

On est là, on est là, même si Macron ne veut pas nous on est là, pour notre hôpital public, l’hosto de la République, même si Macron ne veut pas, nous on est là

Les plans sociaux : On n’en veut pas !
Budgets d’austérité : On n’en veut pas !µ
Les restructurations : On n’en veut pas !
On veut des bras des lits, pour l’hôpital !
On veut du fric, pour nos services publics !

On ne lâche rien : école, hôpital, santé, éducation : même combat
Rendez vous dans la grève et les manifestations jeudi 18 septembre, 11h place du 11 novembre à Laval.

Communiqué de l’UD-FO 53 et du GD FO Santé 53 suite à la manifestation

Evaluations nationales : abandon !

Evaluations nationales : abandon !

Télécharger le communiqué SNUDI-FO 53 / FSU-SNUIPP 53

Désormais les classes de CP, CE1, CE2, CM1 et CM2 se voient imposer les évaluations nationales.

La généralisation de ces évaluations nationales s’inscrit bien dans un dispositif plus général de pressions permanentes sur les personnels et d’instauration au sein de l’Ecole publique d’un management digne des entreprises privées. Ces évaluations sont un outil de pilotage de l’école, avec un système très vertical.

Le ministère utilise les résultats de ces évaluations standardisées pour comparer les écoles entre elles, les circonscriptions, les départements, mais aussi les personnels.

Nos organisations syndicales, SNUDI-FO 53 et FSU-SNUipp 53 n’acceptent pas que les personnels soient contraints d’effectuer ces évaluations ! Les pressions exercées pour les imposer sont inacceptables et impactent la santé et les conditions de travail de nos collègues. C’est en ce sens que nos organisations syndicales exigent que la F3SCT soit saisie.

La priorité devrait être de rétablir des conditions de travail acceptables en particulier par l’annulation des fermetures de postes et par un véritable choc des moyens pour l’Ecole Publique.

Si l’évaluation des élèves fait partie intégrante du statut des professeurs des écoles, l’article 2 du décret du 1er août 1990 précisant « ils procèdent à une évaluation permanente du travail des élèves et apportent une aide à leur travail personnel. », sans préciser la forme que doit prendre cette évaluation.  Nos organisations syndicales sont attachées à la liberté pédagogique des PE. Le respect de notre statut suppose aussi que chaque enseignant est libre d’évaluer ses élèves de la manière qui lui paraît la plus appropriée.

Nos organisations syndicales SNUDI-FO 53 et FSU-SNUipp 53 réaffirment qu’aucun texte réglementaire ne préside à la mise en œuvre de ces dispositifs d’évaluation.

Nos organisations syndicales revendiquent l’abandon des évaluations nationales. Elles demandent au directeur académique de ne pas contraindre, et de ne prendre aucune forme de sanction envers les collègues qui choisissent de ne pas mettre en œuvre ces évaluations nationales. Nos organisations syndicales apporteront tout leur soutien aux personnels s’engageant dans ce sens.

A Laval le 15 septembre 2025

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