Rythmes scolaires : rassemblement à Laval le 12 juin, 18h00

Rythmes scolaires : rassemblement à Laval le 12 juin, 18h00

Tract à destination des PE et AESH
Tract à destination des parents
Appel à télécharger

Ce sont désormais 96% des communes en France qui sont revenues à la semaine de 4 jours grâce notamment à la mobilisation organisée par FO. En Mayenne, 85% des communes disposant au moins d’une école, et 70% des écoles publiques fonctionnent sur 4 jours. Davantage d’élèves des écoles publiques dans le département vont à l’école 4 jours par semaine. Quelques communes maintiennent pourtant contre vents et marées la semaine de 4,5 jours, ce qui suscite la résistance des personnels, à l’instar de la mobilisation des collègues de Château-Gontier.

Alors que l’Etat annonce la fin des aides péri-éducatives pour les communes à 4,5 jours à la rentrée 2025, le SNUDI-FO 53 revendique toujours l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer pour harmoniser les rythmes scolaires dans toutes les écoles. En effet, ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires ; Ce n’est pas aux communes de décider des conditions de travail des enseignants et AESH, personnels employés par l’Etat !

Nous appelons tous les collègues (enseignants, AESH, ATSEM et animateurs), les parents d’élèves, les défenseurs de l’école Publique à refuser qu’un maire décide de l’organisation de l’Ecole Publique, à revendiquer un fonctionnement national avec un retour à 4 jours, à participer au rassemblement devant l’Inspection Académique à Laval le mercredi 12 juin à 18h00. Nous appelons aussi les collègues des 20 communes* du département qui sont encore à 4,5 jours, à venir représenter leur école, à montrer qu’il s’agit d’une volonté partagée par les personnels dans tout le département !

Cette revendication du retour à la semaine de 4 jours sera partagée le même jour dans d’autres villes, avec le soutien d’intersyndicales, comme à Rennes, à Nantes, à Brest, à Pau, dans les Landes, en Gironde, dans la Vienne… où les collègues veulent aussi une harmonisation des rythmes scolaires afin que tous les personnels soient traités de manière juste et équitable !

Le SNUDI-FO 53, et le syndicat FO des agents territoriaux de la Mayenne revendiquent :

  • Un cadre national et le retour à la semaine de 4 jours (sur 36 semaines) dans toutes les communes, toutes les écoles
  • L’arrêt de la territorialisation de l’Ecole publique, la stricte séparation scolaire / périscolaire et l’abandon des projets éducatifs de territoire (PEdT)
  • L’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer : ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires

*Liste des communes restées à 4,5 jours : Ambrières les Vallées, RPI Le Buret-Beaumont Pied de Bœuf, Bierné, Chailland, Château-Gontier, RPI Chéméré-Saulges-Thorigné, Commer, Coudray, Forcé, Fougerolles du Plessis, Houssay, La Chapelle Anthenaise, Loigné, Laval, L’Huisserie, Mayenne, Nuillé sur Vicoin, Saint Berthevin,

Rythmes scolaires : Nous ne voulons pas que le maire décide de l’organisation de l’école et de nos conditions de travail !

Rythmes scolaires : Nous ne voulons pas que le maire décide de l’organisation de l’école et de nos conditions de travail !

Mardi 14 mai 2024, une soixantaine de personnes se sont rassemblées devant la mairie de Château-Gontier sur Mayenne, pour revendiquer un cadre national de l’organisation de la semaine scolaire et le retour à 4 jours. Cette mobilisation a été très largement relayée par les médias.

C’est un fait : une immense majorité d’enseignants, d’AESH, de parents, de personnels territoriaux ne veut plus des 4 jours ! Ils ne veulent plus que le maire décide de l’organisation de l’école et s’érige en expert pédagogique !

Les enseignants le disent : « Nous ne voulons pas d’une école organisée commune par commune », « Nous voulons le retour à 4 jours, et l’égalité avec nos autres collègues » « Ce n’est pas au maire de décider »…

Les parents le disent : « Pourquoi les écoles privées sont à 4 jours ? Si on ne repasse pas à 4 jours, je mets mes enfants dans le privé ! » « On veut l’égalité pour nos enfants » !

Tout ce que nous avons porté ce jour-là, a été entendu. Les tentatives de pression du maire démontrent qu’il n’est pas serein. Cette mobilisation a été très largement relayée par les médias ! 

Le maire, Philippe Henry, a reçu une délégation composée d’enseignants, de parents, et de représentants des ATSEM et des animateurs, pendant le rassemblement pour porter les revendications et demander l’ouverture de négociations.  

Monsieur le maire considère qu’il est mieux placé que les enseignants pour savoir quel rythme est le moins fatigant pour les enfants. Il souhaiterait même pouvoir revenir sur l’organisation des vacances scolaires (La délégation lui a rappelé qu’il n’était pas ministre). Il indique : « Que la mairie mette le pied dans l’école, c’est un point très positif de ces réformes ! ». Le matin, en difficulté sur les ondes radiophoniques il indiquait « Avec 4 jours c’est moins d’école ! », « 4 jours c’est 8 heures d’enseignement (par jour) »De telles errances sont irrespectueuses des parents et des enseignants.

La délégation a rappelé que si les personnels souhaitent que la mairie reste un partenaire, ils ne veulent pas que le maire décide pour eux, que leur employeur est toujours le ministère de l’Education Nationale. La délégation a rappelé que l’enfant était au cœur du métier d’enseignant. Qu’ils étaient les professionnels les mieux placés, et que la fatigue de nos élèves se ressentait largement avec les 4 jours et demi.

Le maire, à bout d’arguments, écoute, mais refuse d’entendre les enseignants et les parents. Il refuse de lancer un sondage auprès des familles puisqu’il est certain du résultat, et selon lui, la majorité sera favorable à un retour à 4 jours ! Chacun appréciera. Il refuse d’inscrire à l’ordre du jour du conseil municipal cette question pourtant sur toutes les lèvres aujourd’hui !

Quand 96% des communes ont un rythme scolaire de 4 jours, la prise d’otage des écoles par 4% des communes restantes doit cesser. Il est de la responsabilité de l’Etat d’entendre les revendications, il doit abroger les décrets Peillon, Hamon, Blanquer.

Nous avons tout à gagner, soyons prêts et dans l’unité avec les autres communes de France pour revendiquer et obtenir

  • Le retour à la semaine de 4 jours sur 36 semaines dans toutes les communes et toutes les écoles
  • L’arrêt de la territorialisation de l’Ecole Publique, la stricte séparation du scolaire et du périscolaire 
  • L’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer : ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires.

A Château-Gontier sur Mayenne, le 15 avril 2024

Pour le SNUDI-FO 53 la mobilisation doit se poursuivre pour défendre nos conditions de travail et l’école Publique ! Le syndicat appelle tous les personnels des écoles de Château-Gontier sur Mayenne, enseignants, AESH et ATSEM, à se réunir en assemblée générale, mardi 21 mai à 17h30 à Château-Gontier sur Mayenne.

Rythmes scolaires à Château-Gontier

Rythmes scolaires à Château-Gontier

Le SNUDI-FO 53 a été reçu en audience par le maire de Château-Gontier et par les élus de Laval pour porter l’exigence d’un retour à 4 jours, partout.

Depuis la publication des décrets Peillon en 2013, Hamon en 2014 et Blanquer en 2017, le SNUDI-FO 53, syndicat majoritaire des écoles publiques de la Mayenne, n’a cessé d’organiser la résistance pour un rythme unique dans toutes les écoles, la semaine de 4 jours sur une année scolaire de 36 semaines et la stricte séparation entre le scolaire et le périscolaire.

C’est un fait : 93% des communes ont adopté la semaine de 4 jours, défendue par la grande majorité des personnels et des parents d’élèves. En Mayenne, 85% des communes disposant au moins d’une école, et 70% des écoles publiques fonctionnent sur 4 jours. Davantage d’élèves des écoles publiques dans le département vont à l’école 4 jours par semaine. Quelques communes maintiennent pourtant contre vents et marées la semaine de 4,5 jours, ce qui suscite une intense résistance.

Le communiqué FO suite à l’audience avec le Maire de Château-Gontier

Le SNUDI-FO 53, avec le syndicat FO des personnels territoriaux, appellent tous les collègues qui le peuvent, les AESH, les parents d’élèves, les défenseurs de l’école Publique à refuser qu’un maire décide de l’organisation de l’Ecole Publique, à revendiquer un fonctionnement national d’un retour à 4 jours, à participer au rassemblement devant la mairie de Château-Gontier, mardi 14 mai à 18h00. Le Snuipp-FSU et le SE-UNSA n’ont pas souhaité s’associer à notre proposition.

Rythmes scolaires, en Mayenne comme partout en France 4 jours pour tous sur 36 semaines !

Rythmes scolaires, en Mayenne comme partout en France 4 jours pour tous sur 36 semaines !

Le SNUDI-FO 53, syndicat majoritaire des écoles publiques du département de la Mayenne, s’est adressé aux maires des 3 principales municipalités mayennaises, à savoir Laval, Mayenne et Château-Gontier sur Mayenne, mais aussi Saint Berthevin, au sujet des rythmes scolaires et de la nécessité d’un retour à une organisation hebdomadaire sur 4 jours partout.

Rappelons qu’il y a 10 ans, en 2013, dans les écoles du département, les personnels des écoles étaient massivement en grève, pour exiger l’abrogation du décret Peillon sur les rythmes scolaires. Nous avons fait grève contre la territorialisation, contre l’explosion de l’Education nationale, pour la défense de nos garanties statutaires nationales, contre la détérioration de nos conditions de travail.

Aujourd’hui, comme il y a 10 ans, face à une la dislocation toujours en cours de l’Education Nationale, il y a urgence à rétablir une organisation de la semaine scolaire commune à tous les enseignants de toutes les écoles du territoire national, ne fluctuant pas d’une ville à l’autre en fonction des orientations politiques des élus locaux ou des finances des collectivités locales.

Près de 80% des communes mayennaises disposant d’au moins une école publique, fonctionnent sur un rythme de 4 jours. Au niveau national, 90% des écoles connaissent cette organisation au 1er septembre 2023, et 93% des communes. Ces chiffres témoignent d’un constat : l’immense majorité des enseignants, des parents et des municipalités plébiscite ce rythme de 4 jours. Pour le SNUDI-FO cela a toujours été limpide : il n’y a pas d’Education Nationale sans respect du statut national des enseignants.

Pourquoi 4 jours ?
Pour un cadre national.
Pour mettre fin à la remise en cause des statuts de tous les personnels générant conflits entre les uns et les autres, confusion entre temps scolaire et moments de loisirs, entre enseignants et animateurs, entre la classe comme lieu d’enseignement et la salle de centre de loisirs.
Pour mettre fin aux ingérences des élus politiques dans l’école de la République, aux tentatives de fixer des règles locales dérogatoires au code de l’éducation, aux règles statutaires.
Pour rétablir l’égalité de traitement des enseignants et mettre fin à l’annualisation du temps de travail des titulaires remplaçants.
Pour mettre fin aux frais de transport et de garde d’enfants générés par une journée supplémentaire de travail.

Entrevue mairie de Laval

Entrevue mairie de Laval

RENCONTRE AVEC LA MAIRIE DE LAVAL – 28 SEPTEMBRE 2021

Une délégation du SNUDI-FO 53 a été reçue le mardi 28 septembre 2021 par la municipalité de Laval qui était représentée par Mme LE MÉE CLAVREUL Marie-Laure, élue et adjointe à l’éducation et à l’égalité femmes-hommes et par Mme ROY Catherine, conseillère municipale déléguée. Stève GAUDIN et Sébastien TOUZÉ représentaient le SNUDI-FO 53.

Plusieurs points ont pu être abordés durant ce temps d’échange :

1.       RENTRÉE SCOLAIRE :  

1.1. Gestion locale de la crise sanitaire

La délégation a interrogé la municipalité à propos de l’équipement des établissements en capteurs CO2 et purificateurs d’air. Les représentants FO ont rappelé, qu’aucune école Lavalloise n’est encore équipée ce jour. Le SNUDI-FO 53 a également rappelé son attachement Réponse de

La mairie : un appel d’offre vient d’être lancé afin d’équiper toutes les écoles de Laval en capteurs. Ces capteurs seront de fonctionnement assez simple. Vert si la qualité de l’air est satisfaisante, rouge si elle ne l’est pas. En fonction des résultats, la mairie s’engage à procéder à des analyses plus poussées et agira en conséquence, notamment par des travaux si nécessaire.

Pour le SNUDI-FO, il s’agit d’un signal fort envoyé aux autres communes mayennaises (des petites communes ont déjà équipé leurs écoles.) La délégation a accueilli positivement cette nouvelle.

Le SNUDI-FO 53 a également indiqué que ces capteurs étaient aussi utiles en dehors du cadre pandémique.

FO a déjà porté cette demande auprès du représentant du ministre dans le département, en particulier en CHSCT.  Pour le SNUDI-FO, c’est l’Etat qui devrait assurer la mise en place de cet équipement, et au ministère de l’Education Nationale d’assurer pleinement la santé et la sécurité de ses agents.

Pour rappel, avis CHSCT Mayenne, proposé par FO le 24 juin dernier : Le CHSCT de la Mayenne réuni le jeudi 24 juin 2021 constate l’absence de capteurs de CO2 dans les salles de classe des lycées, et la présence aléatoire de ce dispositif dans les salles de classe des collèges et des écoles. Considérant les préconisations ministérielles, le CHSCT de la Mayenne demande que toutes les salles de classe des établissements scolaires du département soient équipées de capteurs de CO2. Le CHSCT de la Mayenne demande qu’en fonction des constats et analyses réalisés, que la question de la fourniture d’équipement de purification de l’air soit posée. Le CHSCT demande par conséquent au Directeur Académique de s’adresser en ce sens à toutes les collectivités de rattachement des établissements scolaires.
POUR : FO (2) – FSU (2)
ABSTENTION : UNSA (2)

1.2. Nouveau « Portail familles » et service des ATSEM

La mise en place du nouveau portail famille engendre du travail supplémentaire pour les ATSEM car on leur demande systématiquement un travail de vérification, et d’inviter les familles à inscrire leurs enfants. Cela leur demande un temps considérable et de fait, elles sont moins présentes dans les classes. Cela impacte leur temps de travail avec les enseignants et a parfois des conséquences sur les conditions de travail de nos collègues. 

Réponse de la municipalité : Mmes LE MÉE CLAVREUL et ROY reconnaissent que la phase de mise en place du nouveau portail est parfois compliqué pour les équipes municipales (ATSEM et animateurs). Elles reconnaissent un manque de personnel et probablement de formation en amont. Les ATSEM n’ont jamais eu pour mission de s’occuper de vérifier les inscriptions sur le portail, seulement dans les faits elles se retrouvent contraintes puisque personne d’autre n’est présent ou n’a le temps pour s’en occuper.
La municipalité s’est engagée à ce que tout rentre dans l’ordre d’ici aux vacances d’automne.

Le SNUDI-FO reste vigilant sur ce point car il est essentiel pour les collègues de maternelle des écoles Lavalloises, que les ATSEM soient disponibles pour effectuer leurs missions.

Par ailleurs, la délégation FO a fait remarquer que les remplacements des ATSEM absents sont parfois inexistants, y compris sur plusieurs jours. Or, l’absence d’un ATSEM est vraiment problématique et a des conséquences sur les conditions de travail des enseignants et par conséquent sur les conditions d’accueil des élèves. Y a-t-il suffisamment de remplaçants ? Qu’en est-il du recrutement ?

Réponse de la municipalité : Mme LE MÉE CLAVREUL rappelle que rien dans les textes n’oblige à la présence d’un ATSEM par classe en maternelle. Cependant la ville de Laval a fait ce choix il y a longtemps et la municipalité actuelle veut conserver ce fonctionnement qu’elle juge essentiel, ce dont le SNUDI-FO ne peut que se féliciter. Néanmoins, la règle adoptée par la municipalité est de prévoir un remplacement d’ATSEM uniquement au bout de 3 jours d’absence. Il y a des difficultés de recrutement, moins pour les ATSEM que pour les animateurs mais elles existent quand même. La ville a lancé une campagne de recrutements d’ATSEM (9 selon nos informations) afin de pallier aux éventuelles absences et en prévision de futurs départs en retraite. La création d’une brigade d’ATSEM remplaçantes est envisagée.

2.      RYTHMES SCOLAIRES :

Le SNUDI-FO 53 a demandé à être reçu sur ce point. L’année scolaire dernière, nous avons lancé une enquête auprès des collègues des écoles de Laval afin de connaître leurs avis sur les rythmes scolaires, leur volonté de rester à 4,5 jours par semaine ou rester à 4 jours.

Nous avons eu les retours de près d’1/4 des enseignants lavallois, ce qui constitue un panel assez représentatif. Ce qui ressort c’est que 70% d’entre eux sont favorables à un retour à 4 jours. 

Par ailleurs, la présence des ATSEM sur les temps des TAP pose régulièrement des problèmes pour l’entretien des locaux. De plus, les TAP exigent l’emploi souvent précaire et peu rémunéré des nombreux animateurs. Par ailleurs, les difficultés de recrutement (reconnues par la municipalité) posent de gros problèmes d’organisation et de conditions de travail des personnels municipaux.

Un préavis de grève vient d’ailleurs d’être déposé le syndicat FO des territoriaux de Laval, au regard des conditions dégradées des animateurs de Laval. La délégation a rappelé que de nombreuses communes de l’agglomération Lavalloise sont déjà repassées à 4 jours.

Pour toutes ces raisons, mais aussi parce que le SNUDI-FO exige un rythme identique dans toutes les écoles de France (rappel : plus de 90% des communes du pays sont repassées à 4 jours à la rentrée 2021), nous avons demandé à ce que la Mairie se positionne clairement pour un retour à 4 jours sur la ville de Laval, et respecte ainsi la volonté majoritaire des enseignants de la ville.

Réponse de la municipalité : La majorité actuelle n’envisage pas, à l’heure actuelle, de repasser à 4 jours, ni de lancer une consultation auprès sur ce sujet. Elle rappelle qu’une consultation avait été lancée par la précédente mandature en 2018, et que cette consultation est encore “récente”, avis que ne partage pas le SNUDI-FO 53. Pour la municipalité, 4.5 jours par semaine, « c’est la norme » et ce sont les communes à 4 jours qui ont une dérogation ». D’après la municipalité, l’abandon des TAP engendrerait des pertes d’emplois chez les animateurs, et ceux qui resteraient auraient des horaires concentrés sur le mercredi et d’autres moments plus courts chaque jour. Elle affirme également être consciente des imperfections actuelles dans l’organisation ou les contenus mais que la municipalité s’efforce d’améliorer tout cela par des recrutements, de la formation… Sans avancer d’étude, la municipalité affirme que les enfants apprennent mieux sur 4,5 jours !

Le SNUDI-FO 53 a fait part de sa position en la matière. Quand 80% des communes sont revenues à 4 jours peut-on encore parler de « dérogation » ?

Le SNUDI-FO 53 a rappelé son opposition aux décrets Peillon-Hamon-Blanquer sur les rythmes scolaires, et a fait part à la mairie de la possibilité au regard du vote des budgets municipaux en janvier, de prévoir une organisation sur 4 jours dès la rentrée 2022-2023.

Le SNUDI-FO 53 a réaffirmé auprès des élues sa volonté de ne pas en rester là sa détermination à porter la volonté majoritaire des collègues par d’autres actions en leur permettant notamment de s’organiser pour faire valoir un retour à 4 jours.  En ce sens, nous proposerons aux collègues de Laval de se réunir en Réunion d’Information Syndicale sur la question des rythmes scolaires, afin d’envisager avec eux, la suite à donner. Nous vous communiquerons la date très prochainement.

Le SNUDI FO 53 continue à soutenir les collègues, partout, pour la défense de l’école républicaine, égalitaire et contre la territorialisation de l’école. Pour rappel, en 2008, les élèves avaient 27H de classe avec des professeurs fonctionnaires d’État (samedi matin), les enseignants n’avaient que très peu d’horaires annualisés. Aujourd’hui, nos élèves ont 3H d’instruction en moins par semaine (!)… mais 3H de « TAP mairie » rendus obligatoires par leurs horaires au sein bien souvent des locaux scolaires et avec des personnels sans Statut et sous-payés …  Ce dispositif politique a des conséquences sur : les conditions de travail des enseignants, des ATSEM, les conditions d’apprentissage des enfants, sur la gratuité, la laïcité, la sécurité dans les écoles, etc…

Note technique pour repasser à 4 jours

3.      STATIONNEMENT POUR LES ÉCOLES DU CENTRE-VILLE :

En février dernier, nous écrivions au maire de Laval, à propos du stationnement payant en centre-ville pour les enseignants (titulaires et remplaçants) PsyEN et AESH des écoles publiques ainsi que des agents territoriaux (ATSEM, animateurs, personnels de restauration ou d’entretien). En effet, nos collègues sont contraints de payer le stationnement en cas d’utilisation de leurs véhicules personnels lorsque leurs établissements d’exercice se situent en zone payante.

Lire notre courrier du 18/02/21

Le SNUDI-FO 53 estime que cette situation est injuste financièrement pour les personnels qui travaillent en zone payante, et non équitable par rapport à leurs collègues qui travaillent en zone gratuite (« l’abonnement travail » n’y changeant rien). Cela engendre également des soucis logistiques en particulier pour les enseignants qui doivent parfois porter plusieurs kilos de matériel pédagogique pour rejoindre leurs véhicules stationnés beaucoup plus loin en zone gratuite.

 Seules quelques écoles sont concernées :

• Les écoles maternelle et élémentaire Jacques Prévert ;

• Les écoles élémentaire Eugène Hairy et maternelle Pauline Kergomard ;

• Les écoles élémentaire Victor Hugo et maternelle Gérard Philippe ;

• Les écoles élémentaire Alain et maternelle Michelet.

Nous avons réitéré notre demande, à savoir la possibilité d’une gratuité du stationnement pour tous les personnels de ces écoles les jours où ils y travaillent.

Monsieur le directeur général des services en date du 19 avril 2021 nous répondait ne pouvoir donner suite à notre demande essentiellement pour des raisons « d’inégalités de traitement entre agents et/ou de coût »

Pour le SNUDI-FO, ces inégalités de traitement entre agents existent déjà puisque les ATSEM et animateurs de ces écoles sont contraints de payer leur stationnement ou de se garer loin. Nous avons donc réitéré notre demande afin que soit proposé une solution à ce sujet.

Réponse de la municipalité : Elle nous indique avoir déjà répondu à ce sujet et reste sur la même position. Il ne sera rien fait à ce sujet car, selon la mairie,cela engendrerait des inégalités entre les agents municipaux qui travaillent en zone payante. Cela aurait un effet domino si l’on commençait à accorder la gratuité à certains agents ! Elle ajoute que c ‘est à l’employeur de couvrir si nécessaire les frais de stationnement de son personnel et la mairie de Laval n’est pas l’employeur des enseignants.

Le SNUDI-FO prend acte de cette décision. Si nous avons estimé judicieux de nous adresser dans un premier temps à la municipalité de Laval qui est compétente pour le stationnement, nous allons poursuivre notre action en nous adressant directement à notre employeur, à savoir le directeur académique. 

4 jours pour tous en Mayenne

4 jours pour tous en Mayenne

Retour à 4 jours et rythmes scolaires :
Pour l’école de la République, défendons le cadre national

Demandons le retour aux 4 jours dans les agglomérations de Laval, Château-Gontier, Mayenne, Ernée et partout ailleurs dans le département !


Enquête Rythmes scolaires 2021


Fiche technique pour le retour à 4 jours
Liste des écoles à 4 jours en Mayenne


L’équipe du SNUDI-FO 53

Aux collègues des écoles à 4,5 jours en Mayenne

Chers collègues,

Au-delà des aspects pédagogiques d’une organisation sur 4 jours ou 4 jours et demi, sur le fond, c’est bien un enjeu plus large : celui de la territorialisation de l’école publique. Le débat ne doit donc pas porter sur les préférences pédagogiques d’une organisation sur 4 jours ou 4 jours et demi, sur une préférence ou non pour le mercredi matin, mais l’angle d’analyse est bien celui de la défense du service public d’Éducation, de la défense du statut de fonctionnaire d’État pour les enseignants, et pour un cadre national de l’organisation de la semaine scolaire.

Vous trouverez en PJ une fiche technique sur l’organisation du vote en conseil d’école. Vous trouverez également la liste des communes à 4 jours sur le département.

Le SNUDI-FO 53 revendique un cadrage national, et une séparation nette entre le scolaire et le périscolaire. Nous sommes fonctionnaires d’Etat et nous devons défendre notre statut.

Sur le fond, le SNUDI-FO se prononce depuis toujours pour un calendrier national, identique pour toutes les écoles, avec 36 semaines de classe. Cela suppose l’abrogation des décrets Peillon / Hamon / Blanquer qui autorisent les communes à définir localement les horaires au nom de la territorialisation de l’École.

En tout état de cause, nous serons à vos côtés si vous souhaitez faire valoir cette exigence de retour à 4 jours sur 36 semaines partout.

Bon courage à tous,

Le SNUDI-FO 53

Retour à la semaine de 4 jours

Retour à la semaine de 4 jours

La grande majorité des communes reviennent à la semaine de 4 jours ! La semaine de 4 jours sur 36 semaines doit devenir la norme !

Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Reims, Le Havre, St-Etienne… pas un jour ne se passe sans que de nouvelles communes n’annoncent qu’elles adopteront la semaine de 4 jours à la rentrée 2018 ! En septembre prochain, plus de 80 % des communes devraient être revenues à la semaine de 4 jours, sur 36 semaines. La semaine de 4 jours, qui d’après le décret Blanquer, ne devait être qu’une dérogation à la semaine « Peillon » de 9 demi-journées, devient donc très largement majoritaire !

La liste des écoles à 4 jours à la rentrée 2018 (actualisée le 23/03/18)

Communiqué du SNUDI-FO 53 du 20 février

Communiqué du SNUDI-FO 53 (Ville de Mayenne: rythmes scolaires)

Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’il n’existe aucun délai réglementaire pour qu’une commune décide de repasser à la semaine de 4 jours. Le syndicat est au côté des collègues pour s’organiser et pour faire valoir leurs positions sur les rythmes scolaires. Contactez le syndicat !

La semaine de 4 jours, censée être l’exception, est largement majoritaire.
La semaine de 4 jours doit donc maintenant devenir la norme !

Le SNUDI-FO  national s’adresse en ce sens au ministre de l’Éducation nationale.

  • Pour un rythme national unique, pour la semaine de 4 jours sur 36 semaines pour tous sur tout le territoire national !
  • Abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer qui territorialisent l’École de la République et disloque le statut des PE fonctionnaires d’État !

STOP à la dislocation de l’école publique !

Le SNUDI-FO de la Mayenne rappelle qu’il s’est toujours opposé à la territorialisation de l’école que ce soit avec les décrets Peillon-Hamon et le décret Blanquer. (Rappelons que le SNUipp a voté POUR ce décret Blanquer qui vient atomiser un peu plus l’école publique.) Aujourd’hui, nous assistons à une véritable foire avec des municipalités qui imposent ici ou là, des organisations (contournant parfois les enseignants, et même la réglementation en la matière !) des parents à l’initiative de sondages farfelus, et des enseignants qui s’opposent parfois pour des raisons pédagogiques…sans parler de la désorganisation administrative des services de l’Education Nationale !

Le SNUDI-FO considère que seul un cadre national de l’organisation de la semaine scolaire pourra permettre d’éviter d’aller plus loin dans la territorialisation de l’école (et d’éviter ce genre de cacophonies et de dérives). Enfin, seul un retour à 4 jours séparera clairement le scolaire du périscolaire.

Une délégation FORCE OUVRIÈRE reçue par les représentantes du ministre de l’Éducation nationale pour faire valoir les revendications des personnels

Le 16 janvier dernier, à la demande de la FNEC FP-FO, une délégation composée de Norbert Trichard, secrétaire général du SNUDI-FO, Bernard Lempereur et Roland Thonnat, secrétaires généraux adjoints, ont rencontré Mmes Fanny Anor, conseillère spéciale auprès du ministre et Mme Isabelle Bourhis, conseillère sociale du ministre.

La délégation a rappelé les positions du syndicat sur une stricte séparation du scolaire et du périscolaire ainsi que le retour à la semaine scolaire de 4 jours sur 36 semaines de classes sur tout le territoire de la République.

Quid des «mercredis habités ? »

La délégation a plus particulièrement interrogé les représentantes du ministre sur les intentions de M.Blanquer lorsqu’il a affirmé au mois de novembre que « l’objectif est de venir en appui des collectivités pour que tous les mercredis de France soient riches en activités culturelles et sportives».

La délégation a précisé que si une telle mesure aboutissait à reporter les activités périscolaires sur le mercredi pour toutes les écoles de France, alors le SNUDI-FO considérerait que cela irait dans le bon sens, tant pour le bon fonctionnement de l’école publique que pour le maintien du statut de fonctionnaire d’État des enseignants du 1er degré.

Rappelant l’attachement du ministre à la territorialisation de l’École, les représentantes du ministre ont indiqué que cette formule du « mercredi habité » s’inscrivait dans le cadre du PEdT « au sein duquel les PE sont invités à participer à l’articulation entre les activités périscolaires et les activités scolaires ».

À la demande de la délégation, elles ont dû reconnaître que cette participation n’a aucun caractère obligatoire. Enfin, elles ont précisé que le dispositif « des mercredis habités» ne concernait que les 80 % de communes qui avaient décidé de revenir à la semaine de 4 jours suite à la possibilité de dérogation au décret Peillon. Or ce décret reste cependant la référence réglementaire, même si donc seulement 20 % des communes continuent à l’appliquer (!!!).

Lire le communiqué dans son intégralité

Groupe de travail du Sénat sur les rythmes scolaires

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Retour des 4 jours et demi, suppression d’au moins 2 semaines de congés, fin du calendrier national, renforcement du PEDT…

Les « recommandations » du groupe de travail du Sénat ne doivent pas voir le jour !

Le groupe de travail du Sénat sur les rythmes scolaires a présenté ses recommandations.

Jugez sur pièce !

Ajouter deux semaines de travail :

« Conserver le principe d’une semaine scolaire d’au moins 4 jours et demi à l’école élémentaire. » (recommandation n°3) ou à défaut, imposer une « définition d’un maximum horaire de 5 h 30 d’enseignement par jour, impliquant une réduction à due concurrence (sic) des vacances scolaires ».
« Revoir le calendrier scolaire en confiant la définition aux recteurs de région académique, avec une durée minimale de 38 semaines de classes » (recommandation n°5).

L’objectif est clair : remettre en cause les congés scolaires pour les réduire d’au moins deux semaines et disloquer le calendrier national. Chaque recteur définirait son propre calendrier scolaire, avec possibilité pour les « acteurs locaux » de le remodifier, de l’adapter localement en fonction des contraintes et des politiques locales.

Déjà, des recteurs des académies de la zone B ont modifié les congés de printemps en dérogeant au calendrier scolaire national en dehors de tout arrêté ministériel. C’est le cas des recteurs de l’académie de Tours et de Rennes qui ont décidé d’un nouveau calendrier scolaire pour l’année en cours.

Renforcer la tutelle des élus locaux via le PEDT :

« Donner davantage de liberté aux acteurs locaux (élus politiques, représentants de parents… NDLR) pour élaborer les emplois du temps scolaire » (recommandation n°4). Les enseignants de chaque école se verraient imposer localement l’organisation non seulement de la semaine, mais également de la journée scolaire (rythmes, ½ journée libérée, vacances scolaires…).
« Faire du PEDT le document d’orientation des politiques éducatives locales » (recommandation n°9). Ce serait la fin de la liberté pédagogique individuelle et de l’indépendance de l’enseignant pour le placer sous la tutelle des élus locaux qui élaborent le PEDT. Rappelons qu’avec PPCR (décret du 10 mai 2017), nous serons dorénavant évalués sur notre capacité à « contribuer à l’action de la communauté éducative et coopérer avec les parents d’élèves et les partenaires de l’école ».

Chacun comprend que si ces « recommandations » sur les rythmes scolaires étaient mises en œuvre, les enseignants du premier degré deviendraient les employés des collectivités territoriales qui détermineraient les jours de travail, les congés, la pédagogie et nous évalueraient…

À l’instar de la loi El Khomri et des ordonnances Macron sur le Code du travail, c’est l’inversion de la hiérarchie des normes appliquée à l’école. Un nouveau pas dans la dislocation de l’école publique et la remise en cause de notre statut national d’enseignant fonctionnaire d’État serait franchi.

À l’opposé, le rétablissement d’une organisation de la semaine scolaire unique nationalement, de 4 jours pour tous sur 36 semaines garantira le respect de notre statut d’enseignants fonctionnaires d’État et des droits qui y sont liés. C’est ce qu’exprime cette lame de fond qui en quelques jours a abouti à ce que « ce sont finalement plus de 43 % des communes qui ont choisi la semaine de quatre jours dans les écoles publiques, dès la rentrée 2017 » – (communiqué de l’AMF du 18 septembre).

Le SNUDI-FO demande au ministre de ne pas retenir les recommandations du Sénat

NON à la territorialisation de l’Éducation nationale
Rétablissement d’une semaine de 4 jours sur tout le territoire national, pour tous, sur 36 semaines
Abandon des PEdT
Abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer !

Signez la pétition du SNUDI-FO !

Le communiqué du SNUDI-FO

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