La ministre Borne accélère l’acte 2 de l’Ecole inclusive

La ministre Borne accélère l’acte 2 de l’Ecole inclusive

Force Ouvrière était conviée au comité de suivi de l’Ecole inclusive, qui ne s’était pas réuni depuis un an.

Pendant deux heures, sous la houlette d’E. Borne et de Charlotte Parmentier-Lecocq, ministre déléguée chargée des Personnes handicapées, les intervenants se sont livrés à un satisfecit des politiques menées jusqu’à présent et ont détaillé les mesures à venir pour mettre en oeuvre l’acte 2 de l’Ecole inclusive, résumé ainsi par E. Macron lors de la conférence national sur le handicap d’avril 2023 : « Il faut en finir avec les établissements fermés dans lesquels les élèves vivent à part… » Voici quelques extraits des propos tenus :

Pour les Etablissements sociaux et médico-sociaux (ESMS), nous n’allons pas trouver de nouvelles « places » – c’est une terminologie discriminante que nous récusons.

Nous voulons une offre plus inclusive du médico-social, plus centrée sur l’étayage à destination de l’ensemble de l’Education nationale.

[Commentaire de la FNEC FP-FO : alors que, selon leur propre aveu, 24 000 élèves au moins ont une notification d’orientation en ESMS et ne s’y trouvent pas faute de place justement !]

Nous allons mettre toutes les compétences des personnels des ESMS au service des Pôles d’appui à la scolarité (PAS). 100 PAS ont déjà été déployés dans les départements. On en veut au moins 300 pour la rentrée 2025 et on travaille à ce qu’il y en ait encore plus, pour une généralisation totale en 2027.

[Commentaire de la FNEC FP-FO : les PIAL étaient déjà un outil de mutualisation à outrance des AESH. Les PAS font encore pire, en contournant les notifications de la MDPH, niant ainsi le handicap de l’élève, et en donnant la main à l’Education nationale pour décider, en fonction de ses moyens contraints, de la prise en charge ou non d’un élève. Et bien sûr, pas un mot concernant les AESH, la faiblesse de leur salaire et le refus de leur octroyer un Statut…]

Grâce au décret passé en juillet 2025, nous pouvons enfin externaliser tous les ESMS (IME, IEM, ITEP…) dans le cadre de dispositifs intégrés aux écoles ou établissements. Cette externalisation ne doit pas aboutir à une nouvelle « enclave ». Il faut une véritable inclusion dans les classes avec l’appui et les conseils fournis aux équipes par les personnels ressources des ESMS.

Nous voulons un temps de scolarité plus important pour les élèves ayant des troubles du neuro-développement (TND). Pour cela, nous allons développer les Dispositifs d’Auto-régulation (DAR) qui ne sont pas des dispositifs spécialisés puisqu’ils permettent la scolarisation quasi-totale en milieu ordinaire. Nous allons mettre en place 200 DAR. Nous ne sommes plus dans une logique du nombre de place mais dans une offre qualitative avec de la formation des enseignants, de la supervision et de l’évaluation…

Les personnels connaissent les conséquences de ces politiques qui n’ont d’autre objectif que de faire des économies sur le dos des élèves les plus fragiles. A. Portier, ministre délégué du gouvernement Barnier chargé de la réussite scolaire, a lui-même concédé en audience avec FO en novembre 2024 : « Le nombre de place dans les ESMS a été limité artificiellement au nom de la promesse, ou plutôt du dogme, selon lequel tous les élèves pouvaient aller en école ordinaire. Une place en ESMS coûte 40 000 € par an tandis qu’une place en classe ordinaire ne coûte que 9 000 € par an… »

La ministre Parmentier-Lecocq avait reçu une délégation FO lors de sa venue en Mayenne, nous indiquait que ce gouvernement était “résolument engagé dans l’école inclusive” ; on en voit aujourd’hui la couleur avec la disparition annoncée des IME et des ITEP, ce que demandent d’ailleurs Macron et ses soutiens aux relents parfois sectaires.

Ainsi, les personnels ne sont pas dupes et se mobilisent, comme par exemple au Havre (76) où une fusion d’un IME avec le groupe scolaire Paul Bert est programmée pour la rentrée 2025. 75 élèves de l’IME seraient inclus dans ce groupe scolaire !

Comment penser que la prise en charge et le suivi des élèves à besoin particulier de l‘IME pourront continuer à être assurés correctement ? Comment penser que l’ensemble des moyens de fonctionnement actuellement dévolus à l’IME, avec ses personnels spécialisés, son plateau technique, perdureront à terme avec la fusion ? Comment penser que cela n’aura aucune conséquence pour les conditions d’apprentissage des 470 élèves et les conditions de travail des personnels du groupe scolaire Paul Bert ?

Lundi 24 février, les enseignants du groupe scolaire Paul Bert étaient massivement en grève, avec une opération « école morte » très majoritairement suivie par les parents d’élève. La mobilisation est reconduite mardi pour obtenir l’abandon du projet de fusion. Les personnels ont été reçus par les inspectrices de l’Education nationale. Une nouvelle audience conjointe avec la mairie du Havre et l’Inspection académique a été demandée.

Le SNUDI-FO 53 refuse le dogme de l’inclusion systématique et forcée et défend résolument le droit pour tous les élèves à pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté. FO l’enseignement spécialisé, ses postes, ses classes et ses établissements sociaux et médico-sociaux.
 

Le syndicat appelle tous les collègues à participer à la réunion publique prévue le 8 mars prochain à Laval, à 18h, maison de quartier Hilard.

CDEN du 6.02.25

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Déclaration FO

La préfète était absente de ce CDEN.

Pendant le CDEN, des collègues étaient rassemblés devant la préfecture à l’appel de FO pour l’annulation des fermetures de classes et les créations de postes nécessaires.

Ouest France du 6/02/25
Ouest France du 6/02/25 (2ème article)
Le courrier de la Mayenne (06/02/25)
Oxygene radio du 5/02/25
Et sur les ondes de Ici Mayenne (France Bleu Mayenne)

Les décisions de carte scolaire, prises par le secrétaire général en l’absence de DASEN, ont été entérinées en CDEN, ce 6 février 2025, et fait l’objet d’un vote unanime contre : FO (3), FSU (3) UNSA (2), CGT (2), FCPE (4), DDEN, élus). Ces décisions sont prises dans un contexte austéritaire imposé par le nouveau gouvernement Bayrou : 670 suppressions de postes dans les écoles publiques, dont 4 suppressions de postes pour la Mayenne qui se traduisent par 7 fermetures de classes pour 2 ouvertures.

Aucun vote POUR. (2 abstentions : conseil régional et conseil départemental) C’est un rejet massif.

Avant le groupe de travail (GT) du 21 janvier, en audience, le SNUDI-FO 53 a porté 2 demandes d’ouvertures de classes, et le syndicat obtient ainsi satisfaction pour les écoles d’Hilard et de Badinter élémentaire.

Lors du GT, et entre le GT et ce CSA, le SNUDI-FO 53 est intervenu avec plusieurs écoles (courriers, échanges parents, élus…), écoles qui ne font plus du tout l’objet d’une fermeture (Andouillé maternelle, St Ouen des Toits, Cuillé, La Chapelle au Riboul, Saint Denis d’Anjou, Changé, Saint Berthevin le Lac Maternelle, Martigné sur Mayenne…). Le syndicat se félicite d’avoir obtenu satisfaction pour ces écoles.

Pour autant, ces décisions de carte scolaire avec le budget d’austérité Bayrou, ne permettent pas de satisfaire toutes les revendications et sont un nouveau coup dur pour l’École Publique et laïque.

Ces suppressions de postes vont inévitablement favoriser le départ d’élèves vers les écoles privées catholiques du département, ce qui rend la situation d’autant plus inacceptable.

Le SNUDI-FO 53 a rappelé son estimation d’au moins 50 postes pour notre département pour permettre des effectifs décents dans les classes, le remplacement des absences non-remplacées, des RASED complets pour un bassin de 800 élèves max, des postes d’enseignants référents, des postes d’enseignants spécialisés pour répondre à toutes les notifications de la MDA…

7 fermetures de classes pour 2 ouvertures dans les écoles publiques de la Mayenne :

OUVERTURES DE CLASSES ENVISAGÉES (2) :
Toutes les ouvertures de classes sont des demandes portées par FO
Laval Hilard (11->12)
Laval Badinter (11->12)

OUVERTURE D’UN DISPOSITIF ULIS TSA
(discussion en cours pour une implantation à l’école Jules Ferry Mayenne)

FERMETURES DE CLASSES ENVISAGÉES (7) :
La Bazoge-Montpinçon
(4->3)
 Châlons du Maine (5->4)
 Bonchamp – Bono Campo (6->5)
 Forcé (6->5)
 Loiron (8->7)
 Mayenne Jules Ferry (9->8)
 Laval G. Tillion (11->10)

AUTRES MESURES :
½ moyen provisoire à l’école élémentaire de Bonchamp-les-Laval
 ½ moyen provisoire à l’école élémentaire de Châtres-la-Forêt
 ½ moyen provisoire à l’école élémentaire de Laval Louis Pergaud
 ULIS TSA (lieu non connu)
 1 ETP pour ULIS TFM Thévalles (support de formation CAPPEI)

 Beaulieu Sur Oudon : perte d’un demi moyen supplémentaire (TR)
 Diminution de décharge PEMF de 0,33 ETP
 Diminution de décharge sur mission EMI (0,25 ETP)
 Laval Hilard : perte d’un demi moyen supplémentaire (TRZU)
 Gennes Longuefuye : perte du moyen supplémentaire (TR)
 Averton : perte du moyen supplémentaire (TRR)

 Laval Badinter maternelle : maintien du demi moyen supplémentaire
 La Pellerine : maintien du demi moyen supplémentaire
 Montsurs St Cénéré : maintien du demi moyen supplémentaire
 Mayenne PMC : maintien du demi moyen supplémentaire
 Mayenne Paul Eluard : maintien du demi moyen supplémentaire
 Blandouet St Jean : maintien du demi moyen supplémentaire
 Gorron : maintien du demi moyen supplémentaire
 Laval La Senelle : maintien du demi moyen supplémentaire


Un autre point était à l’ordre du jour de ce CDEN. Nous ne disposions d’aucun document à ce sujet, il s’agissait d’un point sur le transport scolaire, qui est depuis 2017 une compétence de la région.

FO a rappelé que c’était la loi NOTRe de 2015 qui a créé les nouvelles régions et qui a organisé le transfert de compétences. Depuis le 1er septembre 2017, la compétence « transports scolaires » est transférée du département à la région.

Depuis, le coût a été multiplié par plus de 2, passant de 80 euros en 2019, à 170 euros pour l’année prochaine.

La délégation FO au CDEN a condamné la hausse programmée des tarifs du transport scolaire, dénonçant un choix contraire à l’égalité des droits. FO a rappelé comme en 2018, en 2020 et en 2022 que la spécificité rurale du département de la Mayenne imposait déjà le transport à certains élèves, et qu’il ne serait pas acceptable que les familles de salariés paient le “prix” pour accéder à l’école !

FO a insisté en CDEN : l’instruction publique est obligatoire et par conséquent gratuite. Ce qui est obligatoire ne peut être payant, et a rappelé sa revendication de gratuité des transports scolaires.

Pour FO, c’est la double peine pour les familles de salariés, déjà pénalisées par une fermeture de classe ou une fermeture d’école et qui se retrouvent ainsi contraintes parfois d’opter pour un transport scolaire pour leurs jeunes enfants, transport scolaire devenu excessivement cher.

FO a rappelé que ces augmentations décidées par les technocrates locaux de la région, en particulier Madame Morançais qui fait des choix politiques très orientés (culture, transports scolaires…), précarisant toujours les plus modestes et les plus éloignés géographiquement, et qui ne feront qu’accentuer la baisse du pouvoir d’achat des salariés en particulier les plus modestes.

Les salariés parents d’élèves n’ont pas à subir les conséquences de la hausse des prix des carburants et qui résulte d’une spéculation permettant ainsi des profits énormes et scandaleux.

FO a demandé, comme en 2022 la gratuité de tous les transports scolaires sur le territoire ligérien, au regard de l’obligation de gratuité de l’école publique. 

FO a demandé de soumettre au vote les décisions d’augmentation du coût du transport scolaire : refus !

FO a donc soumis un voeu au vote du CDEN : 


 Vos représentants FO au CDEN

Stève Gaudin, Fabien Orain, Benoît Jubin

« Pass Culture » : nouvelles coupes budgétaires !

« Pass Culture » : nouvelles coupes budgétaires !

Par un courrier adressé aux chefs établissements le 30 janvier, les rectorats, sur consigne ministérielle, annonçaient que, dans le cadre du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, le budget attribué à la part collective du Pass Culture baisse de 97 millions d’euros en 2024 à 72 millions. Compte tenu des dépenses déjà engagées, il ne reste déjà plus rien pour 2025 !

Du jour au lendemain, les personnels de direction, les équipes pédagogiques se sont trouvés mis devant le fait accompli et contraints de renoncer à des projets culturels programmés depuis la rentrée dans le cadre de l’Education Artistique et Culturelle (sorties cinéma, spectacles, visites de lieux culturels, interventions d’artistes…). Dans le même temps, des structures, des artistes ont été confrontés à l’annulation de contrats en collaboration avec des établissements scolaires.

Le ministère de l’Éducation nationale justifie ces mesures par « le contexte budgétaire actuel », c’est-à-dire par la cure d’austérité de 50 milliards d’euros du budget Bayrou, soit 10 milliards de plus que le budget du gouvernement Barnier censuré le 4 décembre 2024.

Il faut croire qu’à l’heure de l’austérité et de l’économie de guerre, qui voit les crédits d’armements progresser, quand ceux de la Santé, de la Culture et de l’École sont plafonnés ou réduits et que des centaines de postes sont supprimés à la rentrée 2025 dans plus de la moitié des académies, un tel dispositif est de trop.

Il est vrai que pour le président Macron, l’urgence n’est pas d’instruire la jeunesse, ni de lui donner accès à la Culture, mais, comme il l’a déclaré lors de ses voeux aux armées le 20 janvier, de lui donner « le choix de servir (…) d’apprendre avec les armées et d’en renforcer les rangs ».

Face à ces annonces, la colère a immédiatement saisi les personnels des établissements scolaires et culturels, les artistes. Ils ont raison ! La décision du gouvernement est inacceptable ! NON à l’austérité, NON aux coupes budgétaires ! OUI à l’égal accès pour tous à l’instruction et à la Culture !

La FNEC-FP FO et la FASAP-FO soutiendront toutes les initiatives des personnels et des artistes pour l’ouverture des crédits nécessaires au maintien de tous les projets culturels prévus dans le cadre de la part collective du Pass Culture, pour la mise en oeuvre des moyens nécessaires pour garantir à tous un égal accès à l’instruction et à la culture (à commencer par l ’ arrêt des suppressions de postes, la création des postes nécessaires, l’arrêt des contre-réformes en cours…).

Par ailleurs, la FNEC-FP FO et la FASAP-FO, réaffirment leur revendication que les crédits attribués au Pass Culture individuel (un peu plus de 200 millions d’euros), sorte de chèque « éducation » à l’américaine (pour les jeunes de 15 à 18 ans), soient intégralement reversés au service de l’accès de tous à la Culture.

Paris, le 3 février 2025


Courrier intersyndical à la ministre

Non au conclave Bayrou : réaction du SNUDI-FO 53

Non au conclave Bayrou : réaction du SNUDI-FO 53

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Dans son discours de politique générale du 14 janvier, le premier ministre Bayrou a annoncé qu’il convoquait les organisations syndicales représentatives (FO, CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC) et patronales dans un « conclave », avec pour mission de trouver au terme de 3 mois maximum des « accords d’équilibre » sur le financement de la réforme des retraites, celle que Macron et Borne ont imposé à coup de 49.3.

Sinon quoi ? Sinon la « réforme actuelle continuera de s’appliquer. »

Il faudrait trouver des accords pour faire appliquer une réforme rejetée par tous les salariés et la population ? Il faudrait laisser un droit de veto au MEDEF ?

Comment accepter que des syndicats de salariés soient entraînés dans la co-gestion avec le patronat et le gouvernement, alors que ni l’un, ni l’autre ne souhaite l’abrogation de cette contre-réforme,

La ficelle est un peu grosse.

En tout état de cause, le SNUDI-FO 53 ne peut l’accepter. Non, le SNUDI-FO 53 n’accepte pas que la confédération FO continue de participer et ainsi de cautionner ce nouvel enfumage.

La CGT-Force Ouvrière, syndicat ouvrier de défense des droits des salariés, n’a rien à faire dans ce « conclave » dont aucune fumée blanche ne sortira.

Il est pourtant évident qu’en employant cette méthode, le premier ministre tend un piège aux organisations syndicales en tentant de leur faire porter la responsabilité de l’échec de ce « conclave » et donc le maintien de la réforme Borne-Macron combattue pendant des mois par l’immense majorité des salariés du public comme du privé.

Le SNUDI-FO 53 réaffirme avec force que sa place est aux côtés des personnels des écoles pour préparer avec eux la mobilisation pour obtenir :

– l’abrogation de la réforme des retraites, et le retour à une retrait à 60 ans avec 37,5 annuités !
– l’augmentation de la valeur du point d’indice à hauteur de ce que nous avons subi (+ de 30% désormais) et les revalorisations des grilles indiciaires !
– un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH !
– des créations de postes statutaires à hauteur des besoins
– et le retrait de toutes les mesures qui détruisent l’école publique !

A Laval, le 23 janvier 2025

Budget Bayrou : 470 postes supprimés dans les écoles !

Budget Bayrou : 470 postes supprimés dans les écoles !

Les documents présentés par le ministère lors du comité social d’administration du 17 janvier font apparaître la réalité du budget 2025 du gouvernement Bayrou et Borne : Derrière les opérations de communication annonçant l’annulation des 4000 suppressions de postes d’enseignants à qui veut bien l’entendre, ce sont en réalité 470 postes d’enseignants qui seront supprimés à la rentrée 2025 dans les écoles publiques.

La ministre Borne prévoit d’ailleurs 34 suppressions de postes pour l’académie de Nantes.

Pour le SNUDI-FO 53, c’est inacceptable !

Pour certaines académies, il s’agit d’une véritable saignée : 127 postes en moins à Lille, 110 à Paris, 64 à Nancy-Metz, 64 à Reims, 63 à Lyon, 60 à Dijon…

Alors que l’Ecole publique manque de tout, et que nous avons besoin de création de postes, le budget Bayrou aura donc des conséquences terribles sur les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves : les DASEN proposeront une nouvelle avalanche de fermetures de classes lors des comités sociaux d’administration départementaux, de nouveaux postes de remplaçants et d’enseignants spécialisés seront supprimés…

Par ailleurs, avec ces 470 suppressions de postes, ce budget confirme que les 24 000 élèves en situation de handicap, aujourd’hui privés de places en établissements sociaux et médico-sociaux auxquelles ils ont pourtant droit, seront bien plus nombreux à la rentrée prochaine.

En effet, dans le cadre de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, la ministre Borne entend renforcer les pôles d’appui à la scolarité (PAS) en allouant 100 équivalents temps plein (ETP) pour leur généralisation. Pourtant dans les quatre départements préfigurateurs (Aisne, Côte-d’Or, Eure-et-Loir et Var), les PAS engendrent chaos, colère et indignation auprès des collègues. Cela n’empêche pas la ministre d’annoncer que quatre nouveaux départements mettront en place les PAS à la rentrée prochaine ainsi que tous les départements dont les DASEN seront volontaires.

Au-delà des dysfonctionnements causés par le manque de moyens, rappelons que l’objectif des PAS est le même partout : faire sortir un maximum d’élèves du champ du handicap et donc baisser le nombre d’élèves notifiés par la MDA. Il s’agit ainsi d’amplifier les économies budgétaires sur le dos des plus fragiles.

Quant aux 2000 postes d’AESH créés, chacun sait qu’ils ne trouveront pas preneurs étant donné que ce gouvernement maintient ces personnels sous le seuil de pauvreté. D’ailleurs tous les postes d’AESH existant aujourd’hui ne sont pas pourvus ! C’est ce que le SNUDI-FO 53 a rappelé à la ministre en charge du handicap jeudi 16 janvier à Laval (lire le compte rendu d’audience avec la ministre)

Le SNUDI-FO revendique l’annulation immédiate des 470 suppressions de postes et la création des postes nécessaires : 50 postes pour le département de la Mayenne !

Le SNUDI-FO n’accepte ces suppressions de postes d’enseignants. Au contraire, il exige la création de tous les postes nécessaires pour faire baisser les effectifs par classe, les maintenir dans bien des écoles rurales, pour créer le nombre de postes de remplaçants nécessaires alors que, selon le ministère, 20% des remplacements ne sont pas assurés aujourd’hui, pour reconstituer les RASED, pour créer des postes d’enseignants référents nécessaires.

Le SNUDI-FO revendique l’abandon de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive et la mise en place des PAS et demande au contraire la création de postes d’enseignants spécialisés et de places en établissements sociaux et médico-sociaux à hauteur des besoins ainsi qu’un statut et un vrai salaire pour les AESH.

Le SNUDI-FO 53 invite les collègues du département à lister dans leur école les besoins en postes, en classes (demande d’ouverture, crainte de fermeture…), via notamment la fiche de suivi mais aussi directement par téléphone, et à préparer d’ores et déjà la mobilisation en direction des représentants de la ministre, en lien avec les parents et les élus locaux pour la satisfaction de toutes les revendications !

Lors de notre audience du 15 janvier à la DSDEN 53 nous avons déjà porté plusieurs revendications pour des écoles. (compte-rendu de l’audience)

Comme toujours les représentants du SNUDI-FO 53 seront à vos côtés et des permanences sont assurées tous les jours, soirs et weekend pour toute la période carte scolaire (0652323045).

Un préavis de grève couvre tout le monde jusqu’au 31 mars.

Voici les échéances pour notre département :
GT carte scolaire 53 mardi 21 janvier à 14h
CSA académique : lundi 27 janvier
CSA 53, 28 janvier à 9h

Le SNUDI-FO n’acceptera aucune suppression de poste

Le SNUDI-FO n’acceptera aucune suppression de poste

Le budget Barnier, pour l’instant annulé suite à la censure dont il a fait l’objet, prévoyait 4000 suppressions de postes d’enseignants (dont 3155 dans le 1er degré) dans le cadre des 60 milliards d’€ d’économies annoncés.

Déjà, à la rentrée 2024, sous la houlette du ministre Attal, ce sont 650 postes qui avaient été supprimés dans le 1er degré se traduisant par une multitude de fermetures de classes dans les départements, 21 en Mayenne.

C’est aujourd’hui un plan comprenant 50 milliards d’€ de restrictions budgétaires qui est annoncé par le gouvernement Bayrou. Difficile donc dans ce cadre d’accorder le moindre crédit à la ministre Borne qui prétend « se battre » contre les suppressions de postes ! Comment croire une seule seconde au vu de la violence inédite de ces annonces que l’Ecole publique serait épargnée ?

Le SNUDI-FO n’oublie pas qu’un rapport réalisé par l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), commandé par Matignon, préconise la fermeture de près de 2 000 écoles afin de récupérer pratiquement 5 000 postes d’enseignants !

En savoir plus à ce sujet

La situation est pourtant déjà intenable aujourd’hui dans bien des écoles : des effectifs ici ou là trop chargés, des remplaçants et les enseignants spécialisés qui manquent partout. Et que dire des 24000 élèves en France qui ne trouvent pas de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux malgré leur notification ?

En Mayenne, plus de 400 élèves sont en attente d’une place en IME, en ITEP, en SESSAD, en UEMA, en UEEA ou en SEGPA ! Ces élèves sont scolarisés « par défaut » en milieu ordinaire sans respect de leur besoin ou de leur compensation. Dans notre département, 179 enfants ont une orientation IME ou ITEP (établissement médico-social) et sont en attente d’une place !

Dans cette situation, le SNUDI-FO 53 n’acceptera pas la moindre suppression de poste, décidée qui plus est par un gouvernement tout aussi illégitime que le précédent.

Impossible d’accepter une nouvelle avalanche de fermetures de classes !

Impossible d’accepter la moindre baisse des moyens de remplacement !

Impossible d’accepter une nouvelle dégradation des conditions de scolarité des élèves en difficulté ou en situation de handicap !

Au contraire, l’Ecole publique a besoin de postes et de personnels !

Sans attendre les annonces des ministres Bayrou et Borne, le SNUDI-FO invite les personnels à lister dans leur école les besoins en postes, en classes, à faire remonter toutes les informations au SNUDI-FO 53, et à préparer la mobilisation en direction des représentants de la ministre, en lien avec les parents et les élus locaux pour la satisfaction de toutes les revendications ! Nous sommes dès cette semaine de rentrée à votre rencontre dans les écoles, et plusieurs RIS vont très prochainement être organisées. Un préavis de grève court jusqu’au 31 mars.

Jamais nous n’accepterons la destruction de l’Ecole publique ! Nous ne laisserons pas les mains libres au président Macron et aux ministres Bayrou et Borne !

A l’opposé des journées d’action isolées, le SNUDI-FO entend bien construire avec les personnels la grève pour gagner, la grève jusqu’à satisfaction des revendications !

Actuellement, un certain nombre de maires et/ou d’inspecteurs font passer des messages d’annonces plus ou moins explicites de fermetures de classes.

Le SNUDI-FO 53 tient donc à rappeler une nouvelle fois que les mesures de carte scolaire ne peuvent être décidées que par la DASEN et n’ont de toute façon pas à être annoncées en dehors des instances officielles (CSA et CDEN).

Rappel : notre courrier aux élus et aux parents d’élèves

De plus, cette année est particulière. Le nouveau gouvernement est déjà fébrile, et grâce aux récentes mobilisations, les 4000 suppressions de postes d’enseignants prévues au précédent budget ont été annulées. A ce jour, nous ne connaissons toujours pas le  budget 2025. Le CSA ministériel prévu ce mardi a été annulé et reporté sine die. Par conséquent, les instances académiques et départementales (CSA) risquent également d’être reportées.

Il est donc très important de garder à l’esprit que rien n’est encore décidé.

Cependant, si la situation de votre école le justifie, il ne faut bien évidemment pas attendre des annonces de décision, quel que soit le sens dans lequel la situation va évoluer. N’oublions pas que le gouvernement Macron-Bayrou aura une feuille de route austéritaire.

Continuez à faire remonter vos effectifs et à envisager avec nous des moyens de défense et de réactions.

Fiche de suivi du syndicat

Dans tous les cas, le premier de ces moyens est de vous syndiquer au SNUDI-FO 53 car vous permettez ainsi au syndicat d’avoir du poids dans les instances, mais aussi en amont de la tenue de celles-ci dans le cadre de la défense de vos écoles.

Soutien aux collègues de Mayotte

Soutien aux collègues de Mayotte

Le SNUDI-FO 53 apporte son soutien total aux collègues de Mayotte.

Samedi 14 décembre, l’archipel de Mayotte a été dévasté par le cyclone Chido, d’une violence inouïe, jamais vue depuis près d’un siècle.

Les dégâts sont considérables et nous sommes saisis d’effroi. Le président de l’association des maires de Mayotte déclarait le soir même du désastre : « Avec tous ces bidonvilles à Mayotte, tout a été rasé du côté de Mamoudzou et même les toitures en tôle des bâtiments administratifs sont parties. ».

Le centre hospitalier a été inondé et manque du matériel et des médicaments nécessaires pour soigner les blessés qui affluent par centaines. La plus grande partie de la population n’a plus accès à l’eau, à l’électricité et se trouve livrée à elle-même.

Le Préfet et le ministère de l’Intérieur ont d’ores et déjà déclaré s’attendre à un bilan humain dramatique
de « certainement plusieurs centaines de morts » à « quelques milliers ». À cette heure, nous sommes sans nouvelles de plusieurs collègues.

L’ampleur de la catastrophe qui vient de frapper le 101e département, le plus pauvre de France avec 77 % des 320 000 habitants vivant sous le seuil de pauvreté, et un tiers d’entre eux habitant des bidonvilles, est pour une large part la conséquence de la « faillite généralisée des administrations publiques, notamment de l’État », révélées par un rapport rédigé en janvier 2022 par l’inspection générale de six ministères (Intérieur, Justice, Affaires sociales, Finances, Éducation nationale et Affaires étrangères) et rendu public par Médiapart en mars 2023.

Avant même que le cyclone ne ravage l’archipel, l’école publique, comme l’hôpital, y était confrontée à une situation de crise et de pénurie permanentes, exposant l’ensemble des personnels, et des élèves, à des conditions d’exercice et d’accès à l’enseignement extrêmement dégradées. Tous constatent que du fait du manque de classes (le déficit s’élèverait à 1 200 classes), les écoles et établissements scolaires sont saturés.

Plus de la moitié des élèves sont concernés par un système d’enseignement en rotation et ne disposent que de deux jours d’enseignement par semaine, tandis que plusieurs milliers ne sont pas scolarisés.

Depuis des mois, les personnels alertent les autorités sur cette situation de pénurie pouvant mettre en cause leur sécurité et celle des élèves. La FNEC-FP FO nationale (dont des représentants nationaux qui étaient sur place il y a un mois) a sollicité à plusieurs reprises une audience auprès de la Préfecture, sans obtenir de réponse.

À la veille de la catastrophe, les équipes éducatives (enseignants, vie scolaire, personnels de direction…) n’ont pu que constater l’état d’impréparation dans lequel l’État les avait laissés, alors qu’il était demandé de transformer les établissements en centres d’hébergement pour abriter la population.

Dans une telle situation, le SNUDI-FO 53 exprime son soutien à ses collègues sur place, et à l’ensemble des personnels des services publics de Mayotte s’efforçant de remplir leurs missions au mieux dans des conditions chaotiques. Le syndicat fera tout ce qui lui est possible de faire pour aider les collègues qui sont sur place.

Pour le SNUDI-FO 53, cette situation prouve, s’il le fallait encore, que l’urgence n’est pas de réduire et encore moins de détruire les services publics au nom de l’austérité budgétaire et de l’économie de guerre, mais au contraire de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour protéger et répondre aux besoins vitaux de la population. Face à la catastrophe, l’État devra répondre de son incurie !

A Laval le 16 décembre 2024

Les Podcasts du SNUDI-FO 53

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Sous Mac / iTunes ou gPodder ou encore VLC  

Sous Linux / Sous Linux, les logiciels doivent être installé via le catalogue d’applications, déjà présent sur votre système : Rhythmbox (installé par défaut sous Ubuntu et la plupart des distributions sous Gnome), Amarok (installé par défaut sur la plupart des distributions fonctionnant sous KDE), VLC.

Sous Android (téléphones, tablettes Android) / Ouvrir l’application “Play Store” puis rechercher le logiciel désiré via la barre de recherche. Nous conseillons AntennaPod (libre et gratuit).

Sous IOS (iPhone, iPad) / Sous IOS, les applications s’installent via l’”App Store”. Rechercher ensuite le logiciel souhaité via la barre de recherche. Podcasts (logiciel fourni par Apple, déjà installé).

La Sécu elle est à nous ! Lettre aux assurés

La Sécu elle est à nous ! Lettre aux assurés

Qui pourrait aujourd’hui se passer de la Sécurité Sociale ? Reposant sur le principe « Chacun cotise selon ses moyens, et reçoit selon ses besoins », elle est le formidable outil de solidarité conquis par les travailleurs en 1945, et que le monde entier nous envie. Sans elle, seuls ceux qui en ont les moyens financiers pourraient se soigner et faire face aux évènements et autres aléas de l’existence. Elle nous appartient !

Attaquée constamment depuis sa création par le pouvoir en place (quelle que soit sa tendance), elle fait aujourd’hui l’objet d’une offensive sans précédent de la part des gouvernements successifs du président Macron visant à la détruire purement et simplement. Ils s’en prennent simultanément aux fondements de la Sécurité Sociale, au fonctionnement de ses organismes, aux personnels que nous sommes, et à vos droits.

Le 4 décembre dernier, le Premier ministre Barnier a vu son gouvernement tomber après l’usage du 49.3 pour faire passer son projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale. Celui-ci prévoyait d’économiser 15 milliards d’euros sur les comptes de la Sécu à travers toute une batterie de mesures contre les assurés alors même que 80 milliards d’exonérations de cotisations patronales sont pratiqués chaque année !
Certes, l’échec de ce projet de loi est une bonne nouvelle, mais les orientations visant à détruire la Sécurité Sociale sont toujours à l’oeuvre et nécessitent d’organiser la résistance pour la sauver.

Si nous ne l’arrêtons pas, le « Plan de Transformation de l’Assurance Maladie » doit être appliqué au printemps. Celui-ci s’attaque en particulier au Service du Contrôle Médical qui rend les décisions en matière de prolongation d’Indemnités Journalières (IJ), de prise en charge au titre des Affections Longue Durée (ALD) ou encore d’attribution de pensions d’invalidité. Ces décisions sont aujourd’hui prises de façon indépendante par les Médecins Conseils et uniquement sur des critères de santé des assurés. En intégrant ce service aux Caisses Primaires d’Assurance Maladie (CPAM), cette indépendance n’existera plus et ces décisions seront prises en fonction de critères financiers, soumis à des contraintes budgétaires d’austérité.

C’est bien le tri des malades qui est à l’oeuvre, ouvrant la voie à ce qu’on refuse depuis toujours. Ainsi, demain un assuré atteint d’un cancer pourrait se voir refuser une prise en charge à 100 % sous prétexte qu’il aura eu de « mauvaises habitudes » de vie.

Remettre en cause les droits aux Indemnités Journalières, c’était bien l’intention de Michel Barnier via leur plafonnement de 1,8 à 1,4 fois le SMIC ou encore à travers la volonté d’instaurer trois jours de carence dans la Fonction Publique, ce qui s’appliquerait immanquablement à tous les salariés du privé qui bénéficient actuellement d’un maintien de salaire.

Remettre en cause les ALD, c’est aussi l’objectif du rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et de l’Inspection Générale des Finances (IGF) dont l’application exclurait 4 millions d’assurés de la prise en charge à 100 % !

Tout cela est encore à l’ordre du jour !

Alors que Michel Barnier entendait imposer de nouveaux déremboursements de médicaments et des consultations médicales, l’Assurance Maladie programme aujourd’hui la fermeture des centres de santé qui dépendent d’elle et qui constituent un formidable outil de prévention et de soins au service des assurés.

Centres de soins dentaires, de radiologie, services d’ophtalmologie, kinésithérapie, dermatologie, endocrinologie, gastro-entérologie… Tout doit y passer, avec à la clé quantité de licenciements à la Sécurité Sociale !

Le chaos est aujourd’hui organisé dans toutes les branches de la Sécurité Sociale à coup de suppressions massives de postes, d’utilisation d’outils informatiques défectueux, d’utilisation de robots en lieu et place des collègues, de fermetures d’accueils, de permanences et de centres de Sécurité Sociale…

Le résultat ? Des délais de plus en plus longs pour le paiement des prestations, voire leur blocage. C’est le cas avec le nouveau logiciel de paiement expérimenté en Assurance Maladie qui prive aujourd’hui des milliers d’assurés de leurs Indemnités Journalières. Et qu’en sera-t-il demain dans la branche Famille avec la mise en place de la Solidarité à la Source, alors même que la réforme des Aides au Logement en 2021 a complètement désorganisé le fonctionnement des CAF sur plusieurs années ?

Désormais, le lien entre les agents de Sécu que nous sommes et vous est perpétuellement entravé, vous contraignant par exemple à passer par Internet, à ne pas avoir la réponse que vous recherchez, à ne pas aboutir sur la démarche que vous effectuez.

Tout cela met plus que jamais à l’ordre du jour l’arrêt de toutes les suppressions de postes, l’embauche de tous les personnels de Sécurité Sociale nécessaires et la réouverture de tous les accueils physiques !

C’est la raison pour laquelle, dans quantité d’organismes de Sécurité Sociale, les agents se sont mis en grève à partir du 10 décembre pour leurs revendications (salaires, conditions de travail) et pour défendre la Sécurité Sociale, y compris en lien avec des appels à la grève dans d’autres secteurs professionnels.

Mais défendre la Sécurité Sociale n’est pas la seule affaire de ses salariés, elle est notre affaire à tous. Partout, discutons-en pour organiser la résistance et conserver ce qui demeure le bien le plus précieux des travailleurs : La Sécu, elle est à nous, On s’est battu pour la gagner, battons-nous ensemble pour la garder !

Carte Pass-Education

Carte Pass-Education

La carte PASS Education 2025-2027

Qu’est-ce que c’est ?

C’est la carte qui permet un accès gratuit à plus de 160 musées et monuments nationaux.

Le Pass Éducation valable 3 ans sur les années civiles 2022, 2023 et 2024, doit être à nouveau visé pour les années 2025, 2026 et 2027. Le tampon de l’établissement doit être apposé sur la partie (2025-2027).

Qui peut en bénéficier ?

L’ensemble des équipes éducatives en activité des écoles et des établissements scolaires publics bénéficie du Pass Éducation : les PE, les AESH, les CPC, les contractuels, les personnels administratifs, les infirmières scolaires, les assistants sociaux, les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), …

Les enseignants à mi-temps, stagiaires et remplaçants peuvent en bénéficier.

Comment en faire la demande ?

La distribution du nouveau Pass Éducation a été faite en 2022. Il a été distribué par les directeurs d’école et les chefs d’établissement dans les écoles, collèges et lycées publics et privés sous contrat. Le tampon de l’établissement est apposé sur cette carte.

Une version dématérialisée existe. Si elle fonctionne bien, il s’agit d’un partenariat entre une association et des musées, il faut savoir qu’elle ne remplace pas la carte fournie par notre employeur Ministère de l’Education Nationale.

Si vous n’avez pas reçu votre carte, contactez votre secrétariat de circonscription.

Voici la Liste des musées et monuments nationaux disponibles

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