En application du décret 447 du 28.05.1982 et de la circulaire n° 2014-120 du 16.09.2014 des Réunions d’Information Syndicale (RIS) sont organisées pendant le temps de travail (9 h par an dont 3h pendant le temps d’enseignement) Participez aux RIS du SNUDI-FO organisées dans tout le département mayennais et déduisez ce temps de vos animations pédagogiques que vous choisirez. Pour connaitre toutes les dates des RIS c’est par ICI !
Les enseignants sont les mieux à même de connaître leurs besoins en formation !
Le Ministre de l’Education Nationale a décidé d’imposer les thèmes des animations pédagogiques sur le bloc de nos 18H. Les thèmes : le français et les mathématiques.
En réalité, il ne s’agit pas d’un texte réglementaire officiel mais d’un courrier de la DGESCO aux recteurs, IA, IENA et IEN…
… qui indique que « les 18 h d’animation pédagogique et de formation continue prévues dans les ORS des PE seront obligatoirement centrées sur des actions dédiées à l’enseignement de la lecture, de l’écriture et des mathématiques (…) » selon des volumes de 9 h pour le français et 9 h pour les mathématiques, sur des sujets définis précisément pour chaque cycle.
Ainsi, ce courrier vise à contraindre chaque enseignant à participer à des animations en n’ayant plus aucune liberté de choix. L’ensemble des animations pédagogiques seraient prédéterminées par le niveau de classe occupé pendant l’année scolaire.
Quid des autres matières… Quid de ce que vont décider les IEN pour les collègues à cheval sur plusieurs cycles… Quid des remplaçants…
En Mayenne, cela se traduit par l’inscription d’office des collègues à des mercredis entiers ET possibilités de s’inscrire à des animations pédagogiques “facultatives” en plus des 18h ! Les collègues remplaçants se voient imposer des animations. Or, comme vous le savez, nous avons toujours expliqué et défendu que la notion d’animation “obligatoire” n’existait pas, qu’elle n’avait aucune valeur réglementaire. C’est ce qu’avaient reconnus les IEN, et la terminologie avait évolué passant de « obligatoire » à « à caractère départemental ».
Le décret n° 2017-44 du 29 mars 2017 définissant nos obligations de service précise que nous devons effectuer «18 h consacrées à des actions de formation continue, pour au moins la moitié d’entre elles, et à de l’animation pédagogique ». Ne figure dans ce texte aucune notion d’animation ou de formation obligatoire ou à caractère départemental. Les PE sont libres de choisir comment ils effectuent ces 18 h.
Nous continuons à le défendre.
Pour le SNUDI-FO 53, les enseignants sont les mieux à même de savoir de quelles formations ils ont besoin : peut-être en français, peut-être en mathématiques mais pas uniquement !
“…concertation avec les équipes pédagogiques des écoles pour fixer les conférences pédagogiques soit après la classe, soit le mercredi…”
C’est ce qu’indique la note de service n° 91-133 du 11 juin 1991 : ainsi, les IEN ne peuvent fixer de conférences pédagogiques après la classe ou le mercredi “qu’après concertation avec les équipes pédagogiques des écoles” !
Le SNUDI-FO 53 invite tous les enseignants du département à s’inscrire aux animations pédagogiques de leur choix, optionnelles ou à caractère départemental. Vous pouvez, par exemple, vous inscrire à 18 heures d’animation pédagogique optionnelle et n’aller à aucune animation à caractère départemental, cela ne peut vous être reproché. Vous pouvez participer à 9 heures de réunions d’information syndicale (RIS) et les déduire des animations pédagogiques que vous choisirez !
Le plan de formation : http://cic-lavaladjoint-ia53.ac-nantes.fr/plan_de_formation/PDF/
Inscription GAIA : Iprof (espace ARENA) / gestion des personnels / GAIA – accès individuel
18.01.17
La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas !
Le SNUDI-FO 53 a interpellé le DASEN à propos des animations pédagogiques, dites « obligatoires » (lire le courrier). Les IEN ont reconnu qu’aucune animation pédagogique ne pouvait être imposée à un enseignant. Les responsables administratifs et nos supérieurs hiérarchiques reconnaissent donc la justesse de notre position tout en la « regrettant ».Saisissez le SNUDI-FO en cas de pression !
22.09.16
Une animation pédagogique pendant les vacances ?
Les collègues de Laval 6, ont failli suffoquer en consultant le plan de formation pour l’année scolaire 2016-2017. En effet, une animation pédagogique était placée le mercredi 19 octobre, après-midi; jour de congé ! Après avoir interpellé par écrit Mme Adam, nouvelle Inspectrice de la circonscription Laval 6, cette dernière nous a assuré qu’il s’agissait bien d’une erreur de calendrier et que les formations des C2 et C3 sur les nouveaux programmes prévus les 05 et 19 octobre ont été déplacées aux 07 et 14 décembre. (Les congés de la Toussaint débuteront bien le 19 octobre à la fin des cours !) Il s’agissait donc visiblement d’une erreur. Nous remercions Madame l’Inspectrice d’avoir été attentive à nos remarques.
Rappelons, que la notion d’animation pédagogique « obligatoire » n’existe pas réglementairement ! Comme l’a rappelé le cabinet du ministre au SNUDI FO lors d’une audience en septembre 2012, aucun IEN ne peut imposer l’inscription à une animation en justifiant une date, un thème ou un niveau. Les enseignants sont libres de choisir leur animation pédagogique de la PS au CM2 quel que soit le niveau enseigné. Nous avons écrit au DASEN pour lui rappeler la réglementation.
Le ministère a déjà confirmé en 2012 que la notion d’ « animation pédagogique obligatoire n’existe pas ». Le ministère a confirmé donc ce que le SNUDI-FO 53 rappelle à la hiérarchie.
Aucun enseignant ne peut être contraint de s’inscrire ou d’être inscrit à une animation pédagogique qu’il n’a pas choisie. Les personnels peuvent également déduire les heures de réunions d’informations syndicales* (RIS) de toutes heures d’animations pédagogiques, y compris celles présentées comme « obligatoires » par les IEN de circonscriptions.
La notion d’animation pédagogique obligatoire n’existe pas
De nombreux collègues sont mis dans l’obligation d’assister à des animations pédagogiques en s’apercevant qu’ils sont inscrits d’office à des animations à l’ouverture des serveurs de circonscription. Ces animations, pour la plupart, sont à public ciblé. Le décret régissant le nombre d’heures d’animation ne mentionne aucune référence à des heures obligatoires.
Comme l’a rappelé le cabinet du ministre au SNUDI FO lors d’une audience en septembre 2012, aucun IEN ne peut imposer l’inscription à une animation en justifiant une date, un thème ou un niveau. Les enseignants sont libres de choisir leur animation pédagogique de la PS au CM2 quel que soit le niveau enseigné.
Le mardi 25 septembre 2012, une délégation du SNUDI FO a été reçue au ministère. Le conseiller social du ministre a confirmé que la notion d’ « animation pédagogique obligatoire n’existe pas ». Le ministère confirme donc ce que le SNUDI FO 53 a déjà rappelé au DASEN de l’époque.
Les personnels inscrits d’office à des animations pédagogiques qu’ils n’ont pas choisies.
Le SNUDI-FO 53 s’adresse par courrier au DASEN de la Mayenne pour lui rappeler que « le seul décret qui définit les obligations de service des enseignants du 1er degré (décret du 30 juillet 2008 paru au BO n° 32 du 28 août 2008) ne mentionne aucune référence à des heures « obligatoires » d’animations pédagogiques ou à d’autres qui seraient « optionnelles ».
Il ne peut donc pas y avoir d’animation pédagogique obligatoire ni par la date (les enseignants doivent pouvoir choisir entre le mercredi, le samedi ou un autre moment…), ni par le niveau de classe. Les enseignants doivent pouvoir se former de la PS au CM2 quel que soit leur niveau de classe. La seule obligation pour un enseignant est de pouvoir s’inscrire à 18 heures d’animations pédagogiques ».
Aucun enseignant ne peut être contraint de s’inscrire ou d’être inscrit à une animation pédagogique qu’il n’a pas choisie. Les personnels peuvent également déduire les heures de réunions d’informations syndicales de toutes heures d’animations pédagogiques, y compris celles présentées comme « obligatoires » par les IEN de circonscriptions.
En cas de pression ou pour toutes informations complémentaires, contactez le SNUDI-FO 53 qui écrira aux IEN pour leur rappeler les textes.
Les IEN ne peuvent fixer de conférences pédagogiques après la classe ou le mercredi “qu’après concertation avec les équipes pédagogiques des écoles” (Note de service n°91-133 du 11.06.91 – BO n° 26 du 4.07.91). Toute réunion officielle doit être convoquée avec un ordre de mission couvrant le fonctionnaire en cas d’accident de trajet. Les animations pédagogiques sont des journées de formation : il n’y a ensuite aucune obligation de rédiger un compte-rendu ou de répondre à un questionnaire quelconque.
Le SNUDI-FO, comme chaque année, appelle tous les enseignants à refuser de se déplacer sans convocation nominale ouvrant droit à un éventuel remboursement des frais de déplacement et couvrant un potentiel accident de trajet.
C’est notre droit… et il n’est pas respecté depuis trop longtemps !
La section du SNUDI FO du Gard avait déposé le 5 avril 1997 un recours en contentieux devant le Tribunal administratif contre le ministre de l’Éducation Nationale.
Le 10 avril 2003, le Tribunal Administratif donnait raison au SNUDI FO en ces termes :
« L’agent appelé à se déplacer pour les besoins du service hors de sa résidence administrative (école) et hors de sa résidence familiale (domicile) peut prétendre à la prise en charge des frais de transport et éventuellement à des frais supplémentaires de nourriture et de logement selon la durée réelle du déplacement (art.5 du décret n°90-437 du 28 mai 1990). Tel est le cas des enseignants du premier degré participant à des conférences pédagogiques. » Tribunal administratif de Montpellier.
Si les 18 heures d’animations pédagogiques font partie de nos obligations de service, nous sommes bien « appelés à nous déplacer pour les besoins du service ».
Budget en baisse ou pas, nous avons des droits : faisons-les respecter ensemble avant qu’ils ne disparaissent tous !
CTSD
Formation continue
Vendredi 27 mai se tenait un CTSD « formation continue ».
M. Waleckx, DASEN de la Mayenne: « Oui les enseignants peuvent se former sur leur temps libre, durant les week-ends et pendant les vacances. » Chacun appréciera !
Formation M@gistere:
Cette formation n’est pas obligatoire:
Vendredi dernier, sur proposition de FO, le CHSCT de la Mayenne a adopté à l’unanimité, un avis sur M@gistere.
>Lire l’avis proposé par la FNEC-FP FO 53, en CHSCT départemental<
>Lire notre analyse M@gistere<
Voici la réponse de l’administration à ce propos:
Étant donné qu’il est laissé liberté d’action aux acteurs locaux de la formation, la DASEN estime que le choix est laissé aux académies et précise que l’académie de Nantes s’est inscrit dans ce dispositif. Elle indique qu’à partir du moment où le temps de formation est décompté des 108 heures, la participation à M@gistere est obligatoire. Elle nous confirme que ces participations ne font l’objet d’aucune convocation, avant de conclure: « les enseignants se forment désormais quand ils le souhaitent, à partir du lieu de leur choix, pour la partie formation en ligne ».
Notre analyse:
La réponse de l’administration, si tant est qu’elle réponde en partie à l’avis du CHSCT-D, précise bien que c’est la participation qui est obligatoire; nous ajoutons que c’est uniquement si nous y sommes inscrit. Néanmoins, nous vous invitons à la plus grande prudence. Le nouveau DASEN affirme que des enseignants qui ne se seraient pas connectés devront rendre des comptes (Alors même qu’il indique vouloir travailler dans un climat de confiance !). Nous lui avons rappelé la réponse du ministère à ce propos, nous lui avons indiqué qu’aucune sanction ne devrait être engagée, et que l’information administrative transmise à l’IEN par les formateurs, est uniquement la participation ou non à ce dispositif. En aucun cas vous ne pouvez être sanctionné. Nous sommes convaincus de la dangerosité de ce dispositif d’austérité (la raison principale n’est elle pas de faire des économies) qui contraint la liberté pédagogique et incite les IEN à « faire le lien entre l’activité de formation et les effets dans la classe. » Nous continuons de revendiquer l’abandon de ce dispositif.
En cas de problème, contactez-nous.
Mai 2015:
Depuis plus d’un an, FO n’a cessé de dénoncer la plate-forme M@gistère et ses méfaits :
Lire >ICI< notre analyse.
A l’initiative de notre fédération, le CHS-CT Ministériel du 12 mars 2015 a adopté un avis unanime (FO, FSU, UNSA) demandant que la formation M@gistère ait lieu sur la base du volontariat : «le CHS-CT ministériel demande que celle-ci (la formation M@gistère) n’ait lieu que sur la base du volontariat et qu’aucune sanction ne soit engagée à l’encontre des collègues qui ne veulent pas entrer dans le dispositif et qu’une véritable formation soit mise en place».
Lors du CHSCT-D de la Mayenne du 25 juin dernier, nous avons mis ce point à l’ordre du jour et interpellé la DASEN à ce propos. Nous avons exigé que l’utilisation de M@gistère ne puisse se faire uniquement sur la base du volontariat.
Aujourd’hui, c’est la DGRH qui confirme à son tour le caractère facultatif de M@gistère…
Après le courrier en date du 16 juin qui confirmait que: «le recours à ce dispositif technique ne revêt aucun caractère obligatoire», c’est au tour de la DGRH qui écrit le 31 juillet « la plate-forme dénommée Magistère » est «mis à la disposition des académies».
… et précise que la formation à distance ne peut faire l’objet d’aucune convocation de l’administration
Elle ajoute que les académies «conservent la liberté de recourir à un autre type de dispositif…». Magistère n’est donc pas une plate-forme obligatoire !
De plus, la DGRH est amenée à préciser à propos des 9 heures de formation à distance «Les enseignants se forment quand ils le souhaitent et à partir du lieu de leur choix pour la partie en ligne» .
Ainsi, la formation à distance ne peut faire l’objet d’aucune convocation de l’administration pour effectuer cette formation dans l’école, dans les locaux de la circonscription ou dans tout autre lieu imposé.
Le SNUDI-FO enregistre ces premiers reculs qui doivent conduire le ministère à abandonner ce dispositif.
Nous revendiquons :
– L’abandon de ces auto-formations, à commencer par M@gistère.
– Qu’aucun PE ne soit contraint d’utiliser M@gistère et de suivre une auto-formation.
En cas de problème, contactez-nous.
Le Conseil supérieur de l’éducation a examiné le 10 avril un décret portant création de formateur académique et des modifications du CAFIPEMF, (certification pour devenir maître-formateur), pour une
application dès la rentrée 2015/2016.
Lire ICI l’analyse du SNUDI-FO
12.05.2015
M@gistère
« formation » à distance et m@gistère
LE FIL A LA PATTE:
l’analyse du SNUDI-FO 53
Communiqué national janvier 2015
LES CHS-CT DOIVENT ÊTRE SAISIS…
LE DISPOSITIF SUSPENDU
La formation ne correspond pas aux attentes
et aux besoins des enseignants
C’est la confiscation de la formation continue des enseignants par le ministère pour imposer une pédagogie officielle. Le libre choix des enseignants de choisir sa formation disparait : finies les animations qu’on voulait faire dans des niveaux différents de celui de la classe dans laquelle on enseigne, fini le choix des disciplines, finies les échanges entre collègues pour échanger nos compétences…
Elle met en place un dispositif d’auto évaluation
Avec ce dispositif, des enseignants sont sommés de préparer des séances types rendues publiques, qui débouche sur des critiques publiques et une auto-évaluation, non prévue par la réglementation, très éloignée de l’objectif de formation affiché.
Le ministère entend utiliser M@gistère comme un nouveau moyen d’évaluation des PE. Il est en effet prévu « un suivi et une validation des acquis » de la formation et « l’IEN doit faire le lien entre l’activité de formation et les effets dans la classe ». Nul ne doute que l’IEN se servira de l’auto-évaluation pour le rapport d’inspection.
L’absence de confidentialité lors des connexions internet
est une nouvelle pression exercée sur les enseignants
L’affichage du nom du collègue, le temps écoulé depuis sa dernière connexion, les messages qu’il écrit distribués dans les boîtes professionnelles des autres collègues… autant de pressions portent atteinte à la liberté pédagogique individuelle des Professeurs des Ecoles reconnue dans le statut. Autant de situations qui peuvent culpabiliser et fragiliser certains enseignants.
M@gistère impose des heures de travail informel non comptabilisées
Par ailleurs, en fonction des compétences des uns et des autres en TICE, le parcours peut s’avérer bien plus long que les 9 heures prévues dans le module. De plus, les enseignants sont convoqués de plus en plus fréquemment à des réunions concernant l’utilisation de M@gistère. Il en résulte un allongement du temps de travail en dehors du temps imparti par la circulaire de février 2013 sur les 108 heures.
Le SNUDI-FO s’adresse à la ministre pour demander la suspension immédiate de la mise en place de M@gistère.
Le SNUDI-FO demande que les CHSCT à tous les niveaux soient saisis. Il invite les syndicats départementaux à intervenir en ce sens auprès des autorités académiques.
CTSD du 17 mai sur la formation continue 2013-2014
FORMATION OU FORMATAGE ?
Comme à son habitude, la DASEN a trouvé que tout allait bien.
Certes, il n’y a plus que 4 pauvres petits stages sur lesquels les collègues vont pouvoir « candidater », les autres étant TOUS des stages institutionnels à publics désignés ; certes, il n’y a rien de prévu pour l’ASH ; certes, la « formation » proposée aux candidats au CAPA-SH se résume à 12 heures hors temps de service contre 400 heures sur temps de travailil y a peu ; certes, les animations pédagogiques sont ramenées à 9h puisque désormais, les 9 autres heures seront à distance et donc gérées de façon autonome ; certes, la situation au niveau des concours 2013 n’étant pas à ce jour arrêtée, on est incapable de savoir exactement de combien de jeunes en formation on disposera et donc de combien de semaines de stages on pourra disposer (hors titulaires remplaçants) ; certes l’implication des actuels profs d’IUFM est plus qu’incertaine dans le nouveau dispositif des ESPE (voir plus bas)…. Mais tout va bien ! Comme le dit la DASEN : « La formation à distance existe dans d’autres secteurs et a fait la preuve de son efficacité. La présence continuelle de formateurs n’est pas forcément facteur de qualité. » Et son absence permet de grosses économies…!
Certains se rappelleront, sur ce sujet comme sur d’autres, hélas, les propos d’un homme qui se jette du 18ème étage et qui se dit pendant sa chute « Jusque là, tout va bien. »
Intéressante mise au point du responsable du site lavallois de l’IUFM, au sujet de la mise en place des ESPE qui se substitueront aux IUFM dès septembre : « De nombreuses réunions ont eu lieu. La situation reste confuse et surtout, un sujet n’est pas réglé : celui du volet financier. Les ESPE vont être à la charge des universités (Le Mans, Angers Nantes, pour notre académie) qui n’entendent prendre en charge qu’une formation M2. Elles n’entendent pas prendre en charge la formation continue. Ce dossier fait l’objet actuellement de négociations étroites avec le ministère et devrait aboutir à la signature de conventions. Mais pour l’instant, on reste dans le flou. »
On pourra lire également la déclaration ce jour du Président de la conférence des directeurs d’IUFM sur la mise en place des ESPE. NousVousIls ICI
CTSD du 17 mai – suite : animations pédagogiques 2013-2014
QUAND AURONT-ELLES LIEU ?
Compte-tenu des calendriers différents sur le département, la question se pose de savoir quand auront lieu les animations pédagogiques l’année prochaine. Là encore, Me Deloustal s’est voulue rassurante : « Rien n’est arrêté. On essaiera de faire au plus près des intérêts de chacun. On fera preuve de souplesse. »
A la demande du SE-UNSA et du SNUipp-FSU que les animations n’aient pas lieu le mercredi après-midi, la DASEN a été moins souple : « Je ne peux garantir sérieusement qu’il n’y aura pas de réunions le mercredi après-midi. La journée est déjà réduite. On ne peut tout avoir. D’ici la fin de l’année scolaire, l’organisation sera connue. »
Réclamer que le mercredi après-midi soit laissé vacant correspond certes à la revendication du SNUDI-FO. Mais quand auront alors lieu les animations ? le soir après la classe ? Est-ce mieux ? Il est curieux de voir le SE-UNSA qui soutient la « réforme » et participe à sa mise en place, exiger le maintien du mercredi après-midi libre ! Nous partageons, ici, la position de Me Deloustal : On ne peut tout avoir.
Nous, nous revendiquons l’abrogation du décret du 24 février et l’abandon du projet Peillon sur les rythmes scolaires. Ça libérerait de fait le mercredi matin, le mercredi après-midi ET les soirs de semaine !
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