16 novembre 2017

16 novembre 2017

STOP AUX RÉGRESSIONS SOCIALES
Le SNUDI-FO 53 avec son union départementale exige le retrait des ordonnances Macron, le retrait de la loi El-Khomri, le retrait de PPCR !

Face à des attaques rarement osées contre l’ensemble des salariés du public comme du privé, la résignation ne peut être de mise. L’heure est à la mobilisation !

Compte tenu de la gravité de la situation, les organisations syndicales de la Mayenne FO, CGT, FSU, SOLIDAIRES décident de faire du 16 Novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.

RDV à 10h30 place de la Trémoille à Laval.

Pour les organisations syndicales un constat s’impose, celui d’une politique libérale du gouvernement visant à accroître les inégalités au profit d’une minorité.

Qu’il s’agisse :
– des ordonnances qui remettent en cause les droits des salariés ;
– des risques qui pèsent sur les droits des salariés et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;
– de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ;
– de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
– de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
– des atteintes au service public et à la protection sociale.

Le SNUDI-FO 53 relaye l’appel intersyndical mayennais (télécharger le tract) et appelle l’ensemble des personnels enseignants du 1er degré, les AVS, à se mettre en grève et à se mobiliser le jeudi 16 novembre prochain.

Le SNUDI-FO 53 appelle les enseignants du 1er degré à participer aux réunions d’information syndicale et à discuter de la poursuite du mouvement afin de construire le rapport de force nécessaire à la satisfaction des revendications.

Dispositif anti-grève oblige, il vous faut informer votre IEN de votre intention de participer à cette journée de grève. Utilisez notre modèle de courriel, et envoyez le avant lundi 13 novembre minuit.

MEDEF

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Pour le MEDEF et Gattaz, ce sont les enseignants qui génèrent le chômage et la précarité !

Nouvelle campagne publicitaire du MEDEF:

Jusqu’où iront-ils ?

Cette image a été retirée, mais elle témoigne à elle seule de la violence avec laquelle le MEDEF s’attaque aux enseignants.

Le patron du MEDEF n’a que faire de l’avenir des jeunes et de l’école, mais il a un programme d’ensemble qui exige d’adapter l’école à la destruction de toutes les garanties collectives. La philosophie du MEDEF c’est rendre les jeunes corvéables à merci, c’est imposer l’individualisation totale du contrat de travail. Pour le MEDEF, il faut en finir avec les qualifications nationales, avec les diplômes nationaux, avec l’enseignement professionnel sous statut scolaire.
Avec ses attaques grossières et provocatrices sur l’école, le MEDEF ne fait que formuler ce programme. Un programme que le gouvernement Macron a repris à son compte, dont les ordonnances constituent la première étape, et qui implique la destruction toutes les conquêtes sociales.

Lire le communiqué de la FNEC-FP FO

 

ORDONNANCES MACRON: ACTE 1

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Laval, le 12 septembre 2017

On ne lâche rien !

Après la mobilisation interprofessionnelle réussie du 12 septembre dernier (800 personnes au moins à Laval), le SNUDI-FO 53, considérant que ses positions n’avaient pas changé depuis mardi dernier, et que rien n’avait été obtenu depuis, décide de continuer la mobilisation.

Il appelle tous les enseignants du 1er degré du département, AVS et contractuels à se mettre en grève et à se mobiliser le jeudi 21 septembre.

L’intersyndicale interprofessionnelle (FO, CGT, FSU et Solidaires) se réunit lundi prochain. Les modalités de la mobilisation vous seront communiquées ensuite. D’ores et déjà, informez votre IEN de votre intention de participer au mouvement de grève avant lundi soir minuit, par courriel (ici, notre modèle de courriel/courrier).

A bas les ordonnances Macron ! Retrait des ordonnances Macron !

Crédit photo: France bleu Mayenne

Lire la déclaration du SNUDI-FO 53 du 6/09/2017

En grève le 12 septembre, RDV 12h30 place du jet d’eau à Laval

Pour préserver nos droits et garanties, il faut se mobiliser !
A bas les ordonnances Macron !

Tous les personnels qui décideront de manifester mardi 12 septembre pour le retrait des ordonnances sont couverts par le préavis de grève national déposé par la Fédération FO de l’Enseignement, de la Culture et de la Formation professionnelle. Attention, les enseignants ayant charge de classe doivent informer leur IEN. (ici, notre modèle de courriel/courrier)

Le délai de déclaration préalable doit nécessairement comprendre un jour ouvré ; pour éviter tout litige, la remise postale ou le dépôt au secrétariat de l’IEN doit être effectif le vendredi 8 septembre avant la fermeture des bureaux. Par courrier électronique, l’envoi doit être fait avant samedi 9 septembre minuit  (UNIQUEMENT par votre messagerie professionnelle en prénom.nom@ac-nantes.fr ou en utilisant la boite de l’école) Seuls les personnels chargés d’enseignement le jour de la grève doivent remplir ce document et l’adresser à leur IEN 48 heures au plus tard avant la grève.

(Références : loi du 20/8/2008 instituant un droit d’accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire ; circulaire du 26/8/2008 relative à la mise en œuvre de la loi du 20/8/2008 créant un droit d’accueil au profit des élèves.)

Code du travail ?

Le premier Code du travail a été institué par la loi du 28 décembre 1910.

C’est le recueil des textes législatifs et réglementaires applicables en matière de droit du travail. S’il concerne essentiellement les salariés sous contrat de travail de droit privé, certaines dispositions s’appliquent directement à la Fonction publique, notamment en ce qui concerne le droit syndical, le droit de grève ou encore les comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

Obtenu par la lutte des générations successives de salariés, le Code du travail est pour le patronat un carcan qui «oppresse et opprime bien inutilement et bien dangereusement les entreprises françaises » (MEDEF 2007) et Mme Parisot, Présidente du MEDEF, avait eu ces mots : « La liberté de penser s’arrête là où commence le Code du travail. », « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » Déjà en 1909, le sénateur Eugène Touron, opposant à l’instauration du Code du Travail, lançait au ministre du travail Viviani : «Vos lois sociales coulent une industrie déjà fragile» !

Les dernières pièces majeures de cet édifice juridique sont la limitation hebdomadaire du temps de travail, les congés payés et les conventions collectives arrachés par la grève générale de juin 1936.

Le Code du travail impose aux employeurs de respecter un salaire minimum, une limite au temps de travail exigible, des conditions de travail conformes à des règles d’hygiène et de sécurité, des congés, des obligations de formation, le paiement d’un salaire différé (cotisations sociales patronales) pour contribuer à la protection contre le chômage, les accidents du travail, la maladie, la vieillesse et de respecter le droit des salariés à se défendre et à être représenté (droit de grève, délégués syndicaux, délégué du personnel, élus au Comité d’Hygiène et de sécurité, au Comité d’entreprise…).


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