Calendrier scolaire 2026-2027

Calendrier scolaire 2026-2027

Le calendrier des vacances 2026-2027 vient de paraître

Le SNUDI-FO 53 revendique :

  • Le rétablissement d’un calendrier scolaire national unique.
  • L’arrêt de la territorialisation de l’organisation du temps scolaire (et des rythmes scolaire) – refus des déclinaisons locales qui se font contre l’égalité de traitement des usagers comme des personnels.
  • Le rétablissement d’une semaine de 4 jours sur 36 semaines pour tous les élèves.
  • Le maintien des deux mois de congés d’été pour les enseignants.
  • Une rentrée des enseignants fixée au 1er septembre et fin d’année scolaire au 30 juin, toujours dans la logique des 36 semaines d’enseignement.
  • La stricte séparation entre le scolaire et le périscolaire
  • Des obligations de service fixées en heures d’enseignement uniquement (et non l’imposition de tâches hors-service sans aucune reconnaissance).

Le calendrier :

  • Lundi 31 août 2026 – Pré-rentrée des enseignants
  • Mardi 1/09/2026 – Rentrée des élèves
  • Du samedi 17/10/26 au lun 02/11/26 – Vacances d’automne
  • Du samedi 19/12/26 au lun 04/01/27 – Vacances de décembre
  • Du samedi 20/02/27 au lundi 08/03/27 – Vacances d’hiver
  • Du samedi 17/04/27 au lundi 03/05/27 – Vacances de printemps
  • Samedi 03/07/27 – Vacances d’été

Un ministre de l’Éducation nationale qui tourne le dos à l’école publique : une nouvelle attaque contre la laïcité

Un ministre de l’Éducation nationale qui tourne le dos à l’école publique : une nouvelle attaque contre la laïcité

Lors d’une interview sur BFM TV jeudi 30 octobre, Edouard Geffray, embarrassé, a affirmé que plusieurs de ses enfants étaient inscrits dans un établissement scolaire privé. 

Dans toute démocratie attachée à son école publique et à la laïcité, un tel choix personnel de la part du premier responsable de l’Éducation nationale créerait l’indignation. En France, sous l’ère Macron, cela semble désormais devenir la norme : tous les ministres de l’Éducation depuis 2017 ont scolarisé leurs enfants dans l’enseignement privé catholique.

Dans le même temps, ces responsables politiques répètent que l’école privée confessionnelle serait « équivalente » à l’école publique.

Le SNUDI-FO 53 dénonce cette affirmation : c’est faux, et c’est un écran de fumée destiné à banaliser la remise en cause de la laïcité.

L’école publique n’est ni un service marchand ni un choix parmi d’autres. Elle constitue le socle de la République sociale, le lieu où l’on instruit toutes et tous sans distinction, où se construit l’égalité réelle.

En choisissant le privé confessionnel, le ministre adresse un message clair : Pour lui, l’école publique serait bonne… mais pour les autres...

L’école privée catholique n’est pas née pour promouvoir l’idéal républicain, mais pour servir une finalité propre, fondée sur une vision religieuse et morale. Rappelons que l’un des objectifs poursuivi par l’école privée est l’évangélisation.

Pendant que les familles, les élèves et les personnels subissent les fermetures de classes, les suppressions de postes, les fusions d’écoles, le manque d’enseignants, d’AESH et la pénurie de moyens, le ministre choisit une voie réservée à ceux qui en ont les moyens. Il envoie un signal clair.

Cela constitue une rupture du principe d’égalité et une nouvelle trahison de l’école de la République.

Dans un contexte d’austérité avec 4000 suppressions de postes prévues par ce même ministre, le SNUDI-FO 53 rappelle que la défense de l’école passe par la satisfaction des revendications.

Concernant la laïcité, nos revendications restent inchangées :
Respect intégral de la laïcité et de la loi de 1905
Abrogation de la loi Debré
Des fonds publics exclusivement pour l’école publique
Refus de la « territorialisation » de la laïcité et des dérives locales

Le SNUDI-FO 53 revendique l’annulation des 4000 suppressions de postes prévues par le ministre, et la création de postes à hauteur des besoins urgents pour l’école Publique.

Le SNUDI-FO 53 réaffirme qu’on ne peut pas être ministre de l’Éducation nationale en tournant le dos à l’école de la République.

Laval, le 1er septembre 2025

Budget Lecornu 2 : vers une nouvelle cure d’austérité ?

Budget Lecornu 2 : vers une nouvelle cure d’austérité ?

Le président Macron, a (re)nommé le 1er ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, 1er ministre. Kafkaïen !

Dans ce gouvernement Lecornu Bis, Édouard Geffray est nommé ministre de l’Éducation nationale, et c’est tout un symbole !

En effet, pour le SNUDI-FO 53, la nomination d’Édouard Geffray au ministère de l’Éducation nationale constitue un signal clair de continuité dans la politique de démantèlement de l’école publique, engagée depuis 2017. Haut fonctionnaire, technocrate au cœur du dispositif Blanquer, Édouard Geffray a été l’un des artisans des nombreuses contre-réformes qui ont éclaté l’école publique, fragilisé ses personnels et ses élèves. Des réformes Blanquer à la gestion chaotique de la crise sanitaire et de ses protocoles incohérents, Édouard Geffray a participé à toutes les décisions qui ont contribué à détériorer les conditions de travail des personnels. Combien de temps un tel ministre pourra-t-il tenir face à la colère et à la lassitude d’une profession déjà à bout ? Notre boussole : les revendications à commencer par les salaires et les postes

Alors Lecornu a annonce une “pseudo -suspension” »” ou “temporisation” de la réforme des retraites. En réalité, il s’agit bien d’un leurre, puisque cette “suspension” passera par un amendement du PLFSS. Ainsi, les partisans de cette suspension qui crient aujourd’hui “victoire” se sont tout simplement fait rouler dans la farine car il faudra voter le PLFSS dans sa globalité, avec toutes les mesures qu’il contient, doublement des franchises médicales, baisse de l’indemnisation des malades de longues durée… De plus, le sénat, va pouvoir avoir à la fin le dernier mot, notamment avec la CMP (commission mixte paritaire).

Enfin, cette “suspension” de la réforme des retraites, ouvre la porte la mise en œuvre de la retraite par points chère à la CFDT et à l’UNSA et que FO a combattu en 2019 avec la CGT. Le SNUDI-FO 53 réaffirme avec sa confédération son exigence d’« abrogation de la réforme des retraites de 2023, réforme qui reste injuste, brutale et injustifiée. Il rappelle son attachement au régime de retraite par répartition, maintient son opposition à la mise en œuvre d’un régime universel par point et à un régime de retraite de base par
capitalisation. Le CCN exige le maintien de tous les régimes, de toutes les caisses, le Code des pensions civiles et militaires. (…) Le CCN continue de revendiquer un retour de la retraite à 60 ans et 37,5 annuités dès que les conditions seront réunies. » Avec la FGF-FO, le CEF refuse toute mise en œuvre d’une caisse de retraite de la Fonction publique d’Etat, contradictoire au Statut.

La réalité, c’est que le budget Lecornu est tout aussi violent que le budget Bayrou. Si ce plan voit le jour, les conséquences seront terribles pour les salariés, les services publics, la santé, l’école…

Le rapporteur du budget à l’Assemblée nationale a déclaré : « Rien que pour l’Éducation nationale, compte tenu de la baisse de la natalité, je pense qu’il est possible de supprimer 50.000 postes d’ici à 2032 ».

Chacun doit mesurer aujourd’hui la violence du plan Lecornu et les fermetures de classes et d’écoles qui se feront si rien n’est fait pour les arrêter !

Le budget Lecornu c’est :

  • 31 milliards d’économies sur le dos des travailleurs et des services publics
  • L’augmentation des taxes sur des produits de la vie quotidienne
  • Le gel des salaires, de la valeur du point d’indice, et aucune perspective de revalorisation
  • La suppressions de milliers de postes de fonctionnaires
  • L’augmentation générale des impôts via le gel des barèmes
  • Le doublement des franchises médicales et des déremboursements
  • 7 milliards de moins pour la santé
  • La suppression de l’abattement fiscal de 10% pour les retraités
  • La casse des services publics
  • Plus de cadeaux aux grandes entreprises et aux grandes fortunes et aucune remise en cause des 211 milliards de cadeaux faits avec l’argent public sans contrepartie

Ce que FO dénonce c’est :

  • Tous les budgets d’austérité
  • L’enfumage de la suspension/temporisation de la réforme des retraites
  • Les 211 milliards d’euros d’aides fiscales et sociales en 2023 aux entreprises, de surcroît sans aucune contrepartie. Cela représente 6670 € de cadeaux faits aux patrons chaque seconde
  • Les 100 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires chaque année, soit 3 165 € accaparés chaque seconde, détournés de la création d’emplois, de l’augmentation des salaires et des minima sociaux
  • Les 100 milliards d’€ d’évasions fiscales chaque année, soit 3165 € perdus par seconde.

Ce que FO revendique :

  • L’abrogation de réforme des retraites !
  • L’augmentation des salaires, du point d’indice, des retraites !
  • Des moyens pour les services publics, l’arrêt des suppressions de postes et des créations de postes à hauteur des besoins urgents pour l’école Publique !
  • La préservation de notre sécurité sociale !

En réalité, le budget Macron-Lecornu-Geffray prévoit des milliers de postes supprimés dans l’Education nationale !

Dans le cadre du budget 2026, 5400 emplois supplémentaires sont annoncés dans l’Education nationale.

Derrière cette annonce trompeuse, le gouvernement Macron-Lecornu-Geffray se prépare en fait à supprimer des milliers de postes dans l’Education nationale.

En effet, se met en place en 2026 la réforme des concours. Désormais les concours d’enseignement sont positionnés la 3ème année de licence. Les lauréats seront élèves fonctionnaires durant leur année de Master 1 (Bac +4), puis fonctionnaires stagiaires en classe à mi-temps durant leur année de Master 2 (Bac +5).

Cette réforme va donc contraindre l’Education nationale à budgéter de nouveaux postes : le journal Les Echos chiffre ces besoins à 9000 postes d’enseignants qui donc ne seront pas en classe durant l’année de Master 1.

Une simple soustraction démontre donc que derrière les 5400 emplois supplémentaires annoncés par le ministère se cache donc la suppression de milliers de postes d’enseignants devant élèves, dont plus de 1500 rien que pour le 1er degré ! C’est bien plus que les 4000 postes supprimés pour l’année 2025 !

Cette nouvelle attaque contre l’Ecole publique se situe dans le cadre d’un budget qui s’apparente à une véritable saignée contre la Fonction publique dénoncée par la fédération générale des fonctionnaires FO (nouvelle année blanche pour le point d’indice, désindexation des pensions sur l’inflation, sanctions contre les agents malades, baisse de 15% des crédits de l’action sociale interministérielle, taxation des cotisations de mutuelle à hauteur d’un milliard d’euros, doublement des franchises médicales…)

Et que penser de l’annonce de la création de 1 200 emplois d’AESH ? Déjà la prétendue création de 2000 emplois d’AESH dans le budget Bayrou en 2025 s’est avérée être une mystification et les demandes d’accompagnement des élèves en situation de handicap exprimée par les personnels et les parents d’élèves se heurtent le plus souvent dans les départements au refus des IA-DASEN et des recteurs !

Le budget Lecornu-Geffray prépare donc une dégradation inédite des conditions de travail des personnels et des conditions d’apprentissage des élèves, en particulier les plus fragiles.

Pour le SNUDI-FO 53, le budget Lecornu, budget imposé aux travailleurs par d’indignes tractations politiciennes est inacceptable. Il doit être purement et simplement abandonné.

FO demande le retrait des portraits de Macron dans les salles de la DSDEN

FO demande le retrait des portraits de Macron dans les salles de la DSDEN

A Laval, le 9 octobre 2025

Monsieur le Directeur académique,

Nous vous demandons le retrait de tous les portraits du président de la République actuellement affichés dans les salles de réunion de la Direction des Services Départementaux de l’Éducation nationale de la Mayenne.

Nous avions déjà signalé que la présence de ces portraits n’avait pas lieu d’être dans ces espaces. Or, plusieurs collègues du 1er degré, en formation hier à la DSDEN, nous ont fait part de leur étonnement et de leur malaise face à cette exposition.

Bien que l’Assemblée nationale ait adopté en première lecture, en 2023, un texte visant à rendre obligatoires plusieurs symboles républicains dans les mairies — notamment le portrait officiel du Président de la République —, aucune obligation légale n’est actuellement en vigueur. En tout état de cause, rien ne justifie un tel affichage dans les autres établissements ou services publics de l’État, tels que les DSDEN.

Pour Force Ouvrière, les instances départementales représentatives des personnels, les structures de consultation, les actions de formation doivent se tenir dans un cadre neutre, dégagé de toute symbolique politique, et n’ont pas à se réunir sous les hospices du président de la République. Les agents de la Fonction publique d’État ne sont pas au service d’un gouvernement ni d’un président de la République, mais au service de l’État et de la nation, dans le strict respect du principe de neutralité et des droits garantis par leur statut.

De plus, la présence de ces portraits peut être perçue comme de nature à influencer, même indirectement, le cadre de travail des agents et leurs représentants, ainsi que l’image donnée aux usagers.

Dans un souci de neutralité, d’impartialité et d’égalité de traitement, nous vous demandons en conséquence de faire retirer immédiatement ces portraits du président de la République des salles de réunion de la DSDEN.

Nous vous remercions de bien vouloir nous informer des suites que vous donnerez à cette demande.

Dans l’attente de votre réponse, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur académique, l’assurance de notre respectueuse considération.

Stève Gaudin, secrétaire départemental de la FNEC-FP FO 53

Dans une salle de réunion de la DSDEN 53
Dans une salle de réunion de la DSDEN 53
Ouest France du 10 octobre 2025

Après le 2 octobre : Comment sortir des journées d’action “saute-mouton” et des calendriers de grèves perlées !

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Jeudi 2 octobre, comme partout en France, dans la continuité des 10 et 18 septembre, les salariés du public et du privé se sont levés pour réaffirmer le refus de tout plan d’austérité.

Bravo à tous les enseignants et AESH mobilisés ce jeudi 2 octobre.

Loin de la rupture annoncée, et dans la continuité du projet de budget Bayrou, les derniers propos du premier ministre Lecornu confirment que ce sont toujours les salariés, les services publics, les chômeurs, les retraités, les jeunes, les assurés sociaux qui seront les victimes de cette austérité.

Les objectifs restent les mêmes : mettre en œuvre les politiques demandées par un Président Macron au service de la Finance et du patronat.

Alors que les services publics sont rognés à l’os, à commencer par l’Hôpital, l’École publique, et les collectivités territoriales, alors que dans le même temps le budget des dépenses militaires a été augmenté de 6,5 milliards d’euros, s’ajoutant aux 413,3 milliards programmés pour 2024-2030 !

Dans le même temps, les dividendes des actionnaires du CAC 40 atteignent des records et tutoient les étoiles !

Honte aux gouvernants successifs qui ont développé la pauvreté dans notre pays, 300000 sans-abri, 2000 enfants qui dorment dans la rue, 24000 enfants atteints d’un handicap en attente de place pour les accueillir dans les établissements spécialisés, 750000 seniors en situation de « mort sociale », 5 612 000 demandeurs d’emploi inscrits à France Travail, des milliers d’étudiants qui doivent recourir pour se nourrir aux paniers repas d’organisations caritatives, un système de santé relégué à la 25ème place au rang mondial.

Le président Macron et son premier ministre sont plus que jamais isolés et affaiblis. Et pourtant ils persistent dans leur politique d’austérité et le dogme de la réduction de la dépense publique. Ils refusent toutes idées de contributions des grandes entreprises et des plus hauts revenus, alors que les déficits publics résultent avant tout d’un manque de recettes fiscales.

Alors aujourd’hui nous le répétons, nous refusons les coupes budgétaires dans les services publics, qui doivent avoir les moyens humains et matériels de fonctionner partout.

Nous refusons le gel des prestations sociales et des salaires des fonctionnaires, la désindexation des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales, la remise en cause de la 5ème semaine de congés payés.

Tout comme nous exigeons l’abrogation de la réforme des retraites Macron de 2023, nous exigeons l’égalité salariale femme-homme, l’augmentation de la valeur du point d’indice à hauteur des 31,5% perdus depuis 2000 et l’ouverture de négociations pour l’amélioration des grilles indiciaires des PE. Nous revendiquons un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH, l’abandon des PIAL et des PAS. Nous voulons l’égalité des droits pour que chaque enfant puisse bénéficier d’une scolarisation adaptée à ses besoins, et pour mettre fin à l’inclusion scolaire systématique qui place tout le monde en souffrance. Nous voulons l’arrêt des suppressions de postes et nous exigeons des moyens et des postes pour répondre aux urgences dans nos écoles.

Nous exigeons le l’abandon de toutes les mesures anti-sociales annoncées par l’ex 1er ministre Bayrou.

Et puisque le pouvoir et le patronat refusent d’entendre le rejet de leurs plans de régression, puisque la répétition de journées d’action ne suffit pas à stopper le saccage en cours, alors que pouvons-nous faire mes camarades ?

Pour le SNUDI-FO 53, Il faut frapper au portefeuille ceux qui font les poches des travailleurs. Il faut construire un rapport de force qui atteigne leurs intérêts.

Bloquer l’économie, déjà 48h, par la grève partout, dans le privé et le public, mettre le pays complètement à l’arrêt pour montrer que c’est nous qui produisons les richesses et qu’il nous revient d’en bénéficier !

Le SNUDI-FO 53 lance un appel pour débattre et préparer partout le “TOUS EN GRÈVE, TOUS ENSEMBLE, dans tous les secteurs, public et privé“, pour faire reculer le pouvoir et le patronat, pour défendre nos acquis dont l’école Publique fait partie. Défendons-la !

Le SNUDI-FO 53 s’inscrit dans la conclusion de la résolution adoptée lors du dernier Comité national confédéral (CCN) des 24 et 25 septembre :

« Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, n’a répondu à aucune revendication suite à l’ultimatum lancé par les organisations syndicales. Il ne nous laisse pas d’autre choix que de monter d’un cran. Les journées d’action n’ont pas permis d’obtenir satisfaction. C’est pourquoi FO a proposé à l’intersyndicale d’appeler à la grève sur plusieurs jours consécutifs (les 1er, 2 et 3 octobre), ce qui a été refusé par les autres organisations syndicales. Pour gagner sur les revendications, à commencer par l’abrogation de la réforme des retraites et l’abandon de tout budget d’austérité, le CCN appelle toutes les structures à réunir les salariés pour discuter et décider la grève et sa reconduction, à partir du 2 octobre, dans l’action commune partout où c’est possible. »

Le SNUDI-FO 53 appelle tous les PE, AESH et PsyEN du département à participer aux réunions organisées à Mayenne, Changé et Craon à partir de la semaine prochaine pour discuter de la situation et des modes d’action à mettre en place.

Allons-nous laisser l’école Publique être démantelée ?

Allons-nous laisser l’école Publique être démantelée ?

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53, réuni le 24 septembre à Laval, a pris connaissance du protocole d’accord signé entre le ministère de l’éducation nationale et l’association des maires de France (AMF).

Le protocole

Ce protocole associe les maires aux fermetures de classes et va plus loin dans la territorialisation de l’Ecole publique.

Lors des dernières opérations de carte scolaire, le SNUDI-FO 53 rendait compte des intentions du DASEN en matière d’objectifs de regroupements/fusions d’écoles ; les écoles rurales étant les premières impactées.

Depuis des années, dans bien des situations, des élus, en particulier des maires, s’engagent pour défendre l’école publique de leur commune, aux côtés des parents d’élèves, des personnels et de leur syndicat. 

C’est d’ailleurs cette unité des usagers, des élus et des personnels avec le SNUDI-FO 53, qui a permis de mettre en échec bien des fermetures pourtant programmées en CSA.  

On comprend mieux pourquoi le ministère de l’éducation Nationale cherche à museler les maires et à les intégrer dans ses projets funestes pour l’école publique.

Cette convention s’intitule : “Le gouvernement et les maires de France mobilisés et unis pour relever les défis de l’Ecole “

Dans le cadre de ce protocole, il faudrait que les maires, saignés à blanc par les baisses de dotations budgétaires de l’Etat, s’unissent à un gouvernement, qui a imposé 5000 fermetures de classe dans les écoles publiques en 2025. Il s’agit au final, via les fusions et regroupements, de programmer des fermetures d’écoles. Qui pourrait accepter cela ?

Jusqu’à présent, les maires étaient souvent invités à des réunions avec les DASEN, les IEN, les préfets sans réelle possibilité de concertation. Mais ce protocole est d’une autre portée. Notre DASEN a déjà pris les devants, en anticipant largement la prochaine carte scolaire via l’organisation de plusieurs réunions avec tous les maires du département. Il s’appuie sur les intercommunalités et les communes nouvelles, qui pourraient dessaisir les maires de leurs compétences en matière scolaire. 

A l’instar de la convention ruralité promue par Monsieur Waleckx ex-DASEN de la Mayenne, l’objectif est clair : Il s’agit bien « d’anticiper les fermetures de classes en associant étroitement les maires aux travaux préparatoires de la carte scolaire » !

Saint-Aignan de Couptrain, Saint Calais, Montjean, Beaulieu Sur Oudon, Cossé le Vivien, Montsûrs, Deux Evailles, Montourtier, Azé, Saint Denis d’Anjou, Hambers, Izé, Saint Mars sur Colmont, Montreuil Poulay, Assé le Bérenger, Saint Georges sur Erve, Ravigny, Champfrémont…
A court terme, toutes les écoles rurales sont concernées !

Depuis plusieurs mois, les IEN du département, missionnés par le DASEN, rencontrent les élus pour faire la promotion des fusions et regroupements d’écoles, toujours sous couvert de baisse démographique, et de plus-value pédagogique, et dans le dos des enseignants ! 

Ainsi, les petites écoles rurales seraient devenues, pour le DASEN, des dangers pour les enfants, un vrai problème pour les conditions d’exercice des enseignants !

En réunion de rentrée, le DASEN avance un peu plus vers la fusion des corps, et va jusqu’à imaginer de scolariser des élèves de CM en collège, pour équilibrer les effectifs !

Le protocole indique que « les projets de création de regroupements d’écoles proposés par les DASEN font l’objet d’une analyse d’impact préalable » et rappelle en permanence le cadre contraint de l’enveloppe budgétaire !

Associer les maires aux fermetures de postes et à la dégradation des conditions de travail, cela passe également par le soutien au dogme gouvernemental d’inclusion systématique et forcée et à la remise en cause de l’enseignement spécialisé puisque « Les maires sont associés au déploiement des pôles d’appui à la scolarité (PAS) ». C’est ce qui s’est passé à Evron ou à Laval avec l’expérimentation de deux PAS cette année dans le département.

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53 rappelle que les PAS sont utilisés pour remettre en cause l’existence des établissements sociaux et médico-sociaux en substituant à la prise en charge effective des élèves à besoin particulier par des enseignants spécialisés du « coaching ». Ils permettent également de contourner les notifications de la MDA et mutualiser d’avantage les AESH. 

Enfin ce protocole cherche à accélérer la territorialisation de l’Ecole publique en invitant les collectivités à « s’appuyer sur le projet éducatif territorial (PEDT) pour coordonner les dispositifs et les actions des acteurs éducatifs locaux. » (Contrats locaux en matière de sécurité et de prévention de la délinquance, ou de santé, absentéisme…, associer les maires à l’ordre du jour des conseils d’école, formations communes entre les enseignants et le personnel territorial, TER, CLA…)

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53 défend le cadre national de l’école Publique. 

La résistance s’impose : mettre en échec la casse de l’école Publique ! Plus nombreux nous sommes plus forts !

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53, mandate le bureau départemental pour communiquer avec les maires du département à ce sujet.

Réuni le 24 septembre 2025, le conseil syndical du SNUDI-FO 53, appelle tous les PE et AESH du département à se tenir prêts, à se réunir pour discuter des modalités d’action pour défendre l’école Publique, à participer aux RIS organisées par le syndicat, et à se syndiquer au SNUDI-FO 53.

Adopté à l’unanimité

La CGT-FO a 130 ans

La CGT-FO a 130 ans

Laval, le 24 septembre 2025

Le conseil syndical du SNUDI-FO 53, réuni le 24 septembre à Laval, rappelle que la CGT-FO a 130 ans.

Le 23 septembre 1895, à Limoges, s’est tenu le congrès constitutif de la Confédération Générale du Travail (CGT). C’est la naissance du syndicalisme confédéré en France. 

C’est notre histoire. En 1948, les fondateurs de la CGT-FO proclamaient : « Nous continuons la CGT »

Ce principe a été solennellement affirmé par les délégués du XXXIIIe congrès national de la CGT, devenu le 1er congrès de la CGT-FO. Lors de ce congrès, Robert Bothereau, premier Secrétaire général de la CGT-FO, rappelait avec force que ce qui avait conduit à la rupture était une exigence non négociable : l’indépendance syndicale.

130 ans plus tard, le SNUDI-FO 53 reste fidèle aux principes fondateurs de la Confédération Générale du Travail : liberté, et indépendance, en toutes circonstances.

Vive la liberté ! Vive l’indépendance !
Vive la CGT-Force Ouvrière !

“Se syndiquer, c’est oser ensemble, pour ne pas se résigner seul”
Léon Jouhaux, prix Nobel de la paix en 1951, un des fondateurs de la CGT-FO

Adopté à l’unanimité

Manifestation à Nantes en défense de l’Hôpital

Manifestation à Nantes en défense de l’Hôpital

Énorme mobilisation à Nantes le mardi 16 septembre, manifestation de plus de 1500 personnes, jusqu’à l’ARS pour revendiquer des bras et des lits pour l’hôpital, l’arrêt des plans d’austérité.

La Mayenne a largement répondu présent ! Le SNUDI-FO 53 était aux côtés des personnels soignants.

On est là, on est là, même si Macron ne veut pas nous on est là, pour notre hôpital public, l’hosto de la République, même si Macron ne veut pas, nous on est là

Les plans sociaux : On n’en veut pas !
Budgets d’austérité : On n’en veut pas !µ
Les restructurations : On n’en veut pas !
On veut des bras des lits, pour l’hôpital !
On veut du fric, pour nos services publics !

On ne lâche rien : école, hôpital, santé, éducation : même combat
Rendez vous dans la grève et les manifestations jeudi 18 septembre, 11h place du 11 novembre à Laval.

Communiqué de l’UD-FO 53 et du GD FO Santé 53 suite à la manifestation

Evaluations nationales : abandon !

Evaluations nationales : abandon !

Télécharger le communiqué SNUDI-FO 53 / FSU-SNUIPP 53

Désormais les classes de CP, CE1, CE2, CM1 et CM2 se voient imposer les évaluations nationales.

La généralisation de ces évaluations nationales s’inscrit bien dans un dispositif plus général de pressions permanentes sur les personnels et d’instauration au sein de l’Ecole publique d’un management digne des entreprises privées. Ces évaluations sont un outil de pilotage de l’école, avec un système très vertical.

Le ministère utilise les résultats de ces évaluations standardisées pour comparer les écoles entre elles, les circonscriptions, les départements, mais aussi les personnels.

Nos organisations syndicales, SNUDI-FO 53 et FSU-SNUipp 53 n’acceptent pas que les personnels soient contraints d’effectuer ces évaluations ! Les pressions exercées pour les imposer sont inacceptables et impactent la santé et les conditions de travail de nos collègues. C’est en ce sens que nos organisations syndicales exigent que la F3SCT soit saisie.

La priorité devrait être de rétablir des conditions de travail acceptables en particulier par l’annulation des fermetures de postes et par un véritable choc des moyens pour l’Ecole Publique.

Si l’évaluation des élèves fait partie intégrante du statut des professeurs des écoles, l’article 2 du décret du 1er août 1990 précisant « ils procèdent à une évaluation permanente du travail des élèves et apportent une aide à leur travail personnel. », sans préciser la forme que doit prendre cette évaluation.  Nos organisations syndicales sont attachées à la liberté pédagogique des PE. Le respect de notre statut suppose aussi que chaque enseignant est libre d’évaluer ses élèves de la manière qui lui paraît la plus appropriée.

Nos organisations syndicales SNUDI-FO 53 et FSU-SNUipp 53 réaffirment qu’aucun texte réglementaire ne préside à la mise en œuvre de ces dispositifs d’évaluation.

Nos organisations syndicales revendiquent l’abandon des évaluations nationales. Elles demandent au directeur académique de ne pas contraindre, et de ne prendre aucune forme de sanction envers les collègues qui choisissent de ne pas mettre en œuvre ces évaluations nationales. Nos organisations syndicales apporteront tout leur soutien aux personnels s’engageant dans ce sens.

A Laval le 15 septembre 2025

18 septembre : grève reconductible

18 septembre : grève reconductible

Appel à la grève reconductible de la fédération FO des fonctionnaires

Appel intersyndical 53 (FO, CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FSU, UNSA, Solidaires)


Faites remonter l’état de mobilisation dans les écoles

Modèle de mot pour les parents


Alors que depuis 2017, le président Macron a démantelé les services publics, détruit tout ce qui ressemble de près ou de loin à des droits sociaux, organisé le chaos et la marche à la guerre en ne servant que les intérêts de ses amis et du patronat, méprisé la jeunesse, les salariés et les exploités de ce pays, craché à la figure des travailleurs…

Alors que la colère gronde partout, que dans nos écoles nous manquons de tout, que dans le département 400 enfants attendent une place dans un établissement ou une classe spécialisée quand de nombreux autres n’ont pas d’AESH, que la Mayenne a vu 150 classes fermer depuis 2017 pour 100 suppressions de postes au total, que l’année dernière il y avait encore 500 journées d’absences non remplacées, que l’école privée catholique est financée par l’argent public…

Alors que les dividendes des actionnaires tutoient les étoiles (encore 100 milliards l’année dernière) et que les cadeaux et autres exonérations fiscales représentent plus de 200 milliards par an (soit plus de 3000 euros par seconde !) et sans contrepartie aucune, nous devrions encore payer la facture des guerres dont nous ne voulons pas ?

Le robin des rois nomme 1er ministre, un de ses proches fidèles, à la veille du 10 septembre journée de mobilisation massive. Son choix de nommer Sébastien Lecornu, jusqu’alors ministre des Armées (tout un symbole) laisse peu de doutes. Celui-ci, ministre depuis le début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a voté tous les projets de loi de finances réduisant nos droits et notre pouvoir d’achat et a soutenu la contre-réforme des retraites Macron-Borne.

Nous ne pouvons donc compter que sur nous-mêmes. A nous, maintenant et collectivement, d’imposer d’autres choix que celui de faire payer les seuls travailleurs, du public comme du privé, et les retraités.

C’est pourquoi, le SNUDI-FO 53 s’inscrit dans l’appel à la grève reconductible de la Confédération FO et de la fédération FO des fonctionnaires, à compter du 18 septembre 2025.

Borne, Attal, Barnier, Bayrou, Lecornu, Macron ou un autre : nous n’en voulons plus des budgets d’austérité, nous n’en pouvons plus de l’augmentation des prix et du gel de nos salaires, nous n’en pouvons plus du démantèlement des services publics, de l’école, de la Sécurité Sociale, de l’hôpital, et nous ne voulons pas travailler jusqu’à la mort …

Le chaos c’est bel et bien Monsieur Macron qui l’organise depuis longtemps.

Maintenant le blocage par la grève générale pour reconquérir tout ce qui nous a été pris !

Le SNUDI-FO 53 appelle tous les collègues des écoles du département, PE, AESH et PsyEN, à se mettre en grève dès le 18 septembre, à participer à toutes les actions et mobilisations qui seront décidées pour stopper cette escalade austéritaire infernale.

Envoyez vos déclarations d’intention pour toute la période à venir ! Le SNUDI-FO 53 met à disposition un modèle pour l’envoi par email aux circonscriptions.

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