Alors que depuis 2017, le président Macron a démantelé les services publics, détruit tout ce qui ressemble de près ou de loin à des droits sociaux, organisé le chaos et la marche à la guerre en ne servant que les intérêts de ses amis et du patronat, méprisé la jeunesse, les salariés et les exploités de ce pays, craché à la figure des travailleurs…
Alors que la colère gronde partout, que dans nos écoles nous manquons de tout, que dans le département 400 enfants attendent une place dans un établissement ou une classe spécialisée quand de nombreux autres n’ont pas d’AESH, que la Mayenne a vu 150 classes fermer depuis 2017 pour 100 suppressions de postes au total, que l’année dernière il y avait encore 500 journées d’absences non remplacées, que l’école privée catholique est financée par l’argent public…
Alors que les dividendes des actionnaires tutoient les étoiles (encore 100 milliards l’année dernière) et que les cadeaux et autres exonérations fiscales représentent plus de 200 milliards par an (soit plus de 3000 euros par seconde !) et sans contrepartie aucune, nous devrions encore payer la facture des guerres dont nous ne voulons pas ?
Pour le SNUDI-FO 53 c’est non !
Le robin des rois nomme 1er ministre, un de ses proches fidèles, à la veille du 10 septembre journée de mobilisation massive. Son choix de nommer Sébastien Lecornu, jusqu’alors ministre des Armées (tout un symbole) laisse peu de doutes. Celui-ci, ministre depuis le début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a voté tous les projets de loi de finances réduisant nos droits et notre pouvoir d’achat et a soutenu la contre-réforme des retraites Macron-Borne.
Nous ne pouvons donc compter que sur nous-mêmes. A nous, maintenant et collectivement, d’imposer d’autres choix que celui de faire payer les seuls travailleurs, du public comme du privé, et les retraités.
C’est pourquoi, le SNUDI-FO 53 s’inscrit dans l’appel à la grève reconductible de la Confédération FO et de la fédération FO des fonctionnaires, à compter du 18 septembre 2025.
Borne, Attal, Barnier, Bayrou, Lecornu, Macron ou un autre : nous n’en voulons plus des budgets d’austérité, nous n’en pouvons plus de l’augmentation des prix et du gel de nos salaires, nous n’en pouvons plus du démantèlement des services publics, de l’école, de la Sécurité Sociale, de l’hôpital, et nous ne voulons pas travailler jusqu’à la mort …
Le chaos c’est bel et bien Monsieur Macron qui l’organise depuis longtemps.
Maintenant le blocage par la grève générale pour reconquérir tout ce qui nous a été pris !
Le SNUDI-FO 53 appelle tous les collègues des écoles du département, PE, AESH et PsyEN, à se mettre en grève dès le 18 septembre, à participer à toutes les actions et mobilisations qui seront décidées pour stopper cette escalade austéritaire infernale.
Envoyez vos déclarations d’intention pour toute la période à venir ! Le SNUDI-FO 53 met à disposition un modèle pour l’envoi par email aux circonscriptions.
Pourquoi ? Depuis l’instauration du SMA (service minimum d’accueil) il appartient à chaque PE de déclarer son intention de se mettre en grève 48h avant le début de celle-ci. Si la déclaration d’intention n’impose pas d’être en grève, elle protège chaque PE si la grève venait à durer plusieurs jours. En effet, la personne qui participerait à un mouvement de grève sans s’être préalablement déclarée gréviste encourrait une sanction disciplinaire. En revanche, la personne qui aurait fait connaître son intention de participer au mouvement de grève peut librement y renoncer. En tout état de cause, il appartiendra à chacun de déclarer son « service fait » si les jours de grève déclarés ne correspondent pas aux jours non travaillés. En cas de doute, ou si besoin, contactez le syndicat.
La Rectrice confirme au SNUDI-FO que l’intégralité des listes complémentaires a été contacté pour un recrutement sous statut.
Cette victoire est à mettre au compte de l’implication des listes complémentaires avec les SNUDI-FO de l’académie, qui chaque année ne ménagent pas leurs interventions à tous les niveaux pour le recrutement de fonctionnaires stagiaires et non des contractuels.
Nous continuons d’agir pour le ré-abondement de ces listes complémentaires et pour que des postes soient créés à hauteur des besoins dans les écoles, mais nous pouvons nous féliciter de cette victoire pour l’Ecole Publique et pour le recrutement de PE fonctionnaires !
Ré-abondement ? C’est quoi Il faut faire la différence entre ouvrir les listes complémentaires, fixer leur nombre, les recruter, et les ré-abonder. C’est pour cela que le SNUDI-FO est clair dans ses revendications :
1• Le recrutement immédiat de l’intégralité de tous les lauréats inscrits sur listes complémentaires, et dont le nombre est décidé par le jury du concours. 2• Le ré-abondement des listes complémentaires pour répondre aux besoins urgents dans les écoles.
Lundi 1er septembre, jour de rentrée scolaire, notre collègue Caroline Grandjean s’est donnée la mort, après des années d’insultes, de diffamation subie sur son école, et de menaces de mort…
L’intolérance et l’indifférence tuent
L’annonce de ton suicide, Caroline, ce lundi 1er septembre est une nouvelle déchirante. Le bureau du SNUDI-FO 53 pense à ta souffrance, apporte tout son soutien à ta compagne, à tes proches et à toutes celles et ceux qui ont été à tes côtés et qui culpabilisent aujourd’hui de ne pas avoir pu te sauver.
Comment ne pas penser à Christine Renon, à Jean Willot et à tant d’autres collègues qui subissent dans l’exercice de leur métier, jusqu’à ne plus pouvoir tenir et sans que notre employeur n’agisse.
Ta descente aux enfers en dit long sur l’état de notre pays, sur la montée de l’intolérance, sur la montée de l’indifférence, sur l’incapacité à faire respecter la loi, à protéger les victimes, à protéger les personnels de l’Éducation Nationale.
Tu es personnel de l’Éducation Nationale ? Protège-toi toi-même, sois exemplaire et tais-toi.
Les violences homophobes que tu as subies à l’école dans ton village du Cantal sont restées impunies, l’auteur des nombreux tags n’a pas été identifié à temps pour te sauver la vie.
L’alerte publique et le droit d’expression de ton calvaire à travers la BD Cas d’école l’histoire de Caroline ont conduit à un dépôt de plainte contre l’auteur, par notre employeur l’Education Nationale.
Ton suicide, Caroline, nous met face à nos responsabilités. Tu as lancé l’alerte, tu as fait tout ce que tu pouvais pour continuer à diriger une école, à enseigner, à aimer et à vivre près de chez toi, dans le respect de ce que tu es, dans le respect des autres.
Cette fin tragique nous oblige. Elle nous oblige à ne plus être aveugle et sourd aux alertes. Il faut sortir de la loi du silence. En tout état de cause, notre employeur n’a manifestement pas été en capacité, une fois de plus, de protéger ses personnels. Les responsabilités doivent être établies, la F3SCT doit être saisie et exercer son droit ainsi qu’une enquête, les réponses de l’employeur doivent être apportées.
L’Education Nationale tue ; silence !
L’État, l’employeur, doit soutenir de façon inconditionnelle toutes les victimes de cabales de quelque nature que ce soit.
Alors que ce gouvernement continue de maltraiter l’École avec son budget austère et rejeté, en fermant des postes notamment des postes de médecin du travail, de psychologues, d’administratifs, la colère s’organise pour dire « ça suffit ! »
Ce nouveau drame rend d’autant plus légitime la résistance de la profession qui exige tous les moyens nécessaires au fonctionnement de l’École avec des conditions d’exercice sereines pour ses personnels.
Le bureau départemental du SNUDI-FO 53
Message de l’auteur de BD “cas d’écoles” Remedium (Christophe Tardieux)
Caroline aura tenté du mieux qu’elle pouvait de se reconstruire. Mais la blessure était trop profonde. Elle a choisi de se donner la mort ce lundi 1er septembre, jour de la rentrée scolaire.
La date n’est évidemment pas le fruit du hasard. Lorsque j’ai écrit son “Cas d’école”, elle voulait crier au monde sa vérité, la vérité. Pour aller mieux, mais surtout pour ne pas laisser à l’éducation nationale le soin de parler d’elle à sa place.
Le corbeau qui l’a abreuvée d’insultes homophobes et de menaces de mort, les villageois et le maire qui ne l’ont pas soutenue, les collègues de son académie aux abonnés absents… Tout cela a contribué à creuser sa tombe. Mais l’éducation nationale a planté les clous de son cercueil en n’assumant rien, allant jusqu’à porter plainte contre la bande dessinée, imposant à Caroline une audition au commissariat. Comme une coupable.
Il y a trois jours à peine, Caroline m’écrivait pour n’annoncer que l’inspectrice qui ne l’avait pas soutenue était promue, devenant l’assistante de la Directrice académique. Alors que je lui demandais comment elle allait, Caroline semblait encore fragile mais me disait “ça va le faire”. Je n’ai pas su voir que l’info qu’elle me donnait était le dernier clou de son cercueil.
Si l’éducation nationale s’empare du sujet, elle cherchera toutes les mauvaises raisons du monde pour expliquer le suicide de Caroline. Mais ne nous y trompons pas : comme Christine Renon, comme Jean Willot, Caroline nous a adressé un message d’une violence rare. En se réduisant elle-même au silence, elle a hurlé cette réalité simple : elle a été tuée par l’éducation nationale.
Aujourd’hui, je pleure, j’enrage et je m’en veux de ne pas avoir pu faire plus. Mais, demain, la lutte continuera. Et je compte sur vous pour y participer en faisant connaître l’histoire de Caroline au plus grand nombre. Parce qu’elle était une belle personne broyée par un système et qu’elle ne demandait que la justice.
Cas d’école : l’Histoire de Caroline (Avec l’aimable autorisation de l’auteur)
La FNEC-FP FO 53 soutient le mouvement actuel qui exprime une colère légitime, et appelle tous les personnels de l’Education Nationale à participer aux actions, mobilisations et grèves organisées dès le 10 septembre pour gagner sur les revendications.
10 septembre – Laval – 14h00 devant la gare
La FNEC-FP FO 53 refuse le plan gouvernemental prévu par le président Macron et le 1er ministre Bayrou. Ce plan est une véritable déclaration de guerre sociale.
Saccage des services publics (école, santé…), travail gratuit les jours fériés, gel des salaires, démantèlement de la Sécurité Sociale, jours de carence, déremboursement des frais médicaux, suppressions de postes de fonctionnaires…
Dans le même temps, 211 milliards d’aides publiques sont versées aux entreprises sans contrepartie, et les dividendes versées aux actionnaires tutoient les étoiles (100 milliards en 2024)
Dans le même temps, nous constatons que cette rentrée est encore une fois catastrophique avec des milliers de classes surchargées, des postes qui manquent partout. En Mayenne dans les écoles nous subissons depuis 2017 près de 150 fermetures de classes ! En cette rentrée 2025, dans les collèges et lycées du département, de nombreuses heures d’enseignement dans plusieurs disciplines ne seront pas assurées par manque d’enseignants et de moyens ! Nous manquons d’assistantes sociales, d’infirmières scolaires, de médecins scolaires… Que dire des centaines d’enfants en situation de handicap qui attendent une place dans un établissement spécialisé ou un accompagnement avec un AESH ?
Dans le même temps nos salaires sont gelés, et nous n’avons aucune perspective d’augmentation
Nous dénonçons l’enfumage politicien consistant à changer le gouvernement Bayrou pour continuer à appliquer le train de contre-réformes comme en décembre 2024 où le gouvernement Barnier avait sauté, ce qui n’avait rien changé ! Que Bayrou saute ou pas le 8 septembre ce n’est pas notre problème, notre situation sera la même.
Nous refusons que l’École Publique et ses personnels soient sacrifiés sur l’autel des 44 milliards de coupes budgétaires prévues dans le budget d’austérité sans précédent du gouvernement Bayrou, tout comme nous refusons le démantèlement de la Sécurité Sociale.
Trop, c’est trop !
Nous appelons les personnels des services, des écoles, des collèges et lycées à participer aux actions et mobilisations organisées dès le 10 septembre, avec les parents d’élèves, les lycéens, les étudiants, par la grève et les blocages, pour gagner sur nos revendications.
Retrait du budget d’austérité Macron-Bayrou Ni amendable, ni négociable ! Abrogation de la réforme des retraites Augmentation des salaires sans contrepartie Création de tous les postes nécessaires Annulation de toutes les fermetures de postes Arrêt des contre-réformes
FNEC-FP FO 53, syndicats FO de l’enseignement, de la culture et de la formation professionnelle 6 rue Souchu Servinière, 53000 Laval 06 52 32 30 45 – @ : fnecfpfo53@gmail.com
Manque d’AESH : faites remonter la situation de votre école
En cette rentrée, plusieurs écoles nous font remonter des manques, parfois très importants, d’heures d’accompagnement pour les élèves. Cela a des conséquences parfois très contraignantes sur l’organisation de l’école : mutualisation du temps de présence des AESH sur l’école, et moins d’accompagnement pour d’autres élèves, conditions de travail et d’accueil dégradées…etc
Merci de nous faire remonter vos dotations et besoins en accompagnement pour votre école et les moyens dont vous disposez pour cela. Il est important d’agir dès le début de l’année scolaire pour que les AESH soient recrutés et affectés à hauteur des besoins des élèves.
Pour cela, le SNUDI-FO 53 met à disposition une enquête FLASH qui permettra au syndicat de faire remonter l’ensemble des besoin et d’agir en conséquence directement auprès de la DASEN. Merci pour votre implication.
Dans notre département, près de 2000 élèves sont notifiés pour un accompagnement AESH (public et privé confondu). Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’en juillet 2022, 155 élèves étaient sans accompagnant en Mayenne et depuis la situation ne s’est pas améliorée. En moyenne, dans notre département, il y a 1 AESH pour près de 4 élèves notifiés. Notons que les absences non-remplacées des AESH correspondent à 40 ETP sur 1 an (Il faudrait donc recruter au moins 70 AESH rien que pour assurer leur remplacement !)
Des tours de passe-passe : l’Education Nationale et ses représentants en Mayenne affirment que quasi aucun élève n’a pas son AESH !
La vérité sur les prix?: avec les PIAL* et la mutualisation à outrance, des AESH se retrouvent à accompagner 1, 2, 3, 4 voire plus de 10 élèves en situation de handicap ! Parfois sur des établissements différents, et des types d’établissements différents (collège, école, lycée).
*Pôle inclusif d’accompagnement localisé
Le SNUDI-FO 53 rappelle que même si les moyens étaient respectés et que les enveloppes allouées pour le recrutement d’AESH dans notre département étaient à la hauteur, il n’y aurait pas assez de postulants ! Effectivement, au regard des conditions de précarité dans lesquelles sont placés ces personnels, c’est compréhensible. La mutualisation des moyens, c’est en fait, moins de temps d’accompagnement pour les élèves. Les PIAL permettent désormais de réduire drastiquement la prise en charge des élèves en situation de handicap ; et pour cause : il n’est plus question de partir des besoins des élèves mais de partir d’un nombre d’heures globalisées attribuées au PIAL ! Résultats : des centaines d’enfants se voient aujourd’hui privés de l’accompagnement dont ils ont besoin.
Appel des personnels de l’Education Nationale – Mayenne – 2/09/2025
Nous, 25 personnels de l’Education Nationale en Mayenne, enseignants et AESH réunis avec les syndicats de la FNEC-FP FO 53, refusons le plan gouvernemental prévu par le président Macron et le 1er ministre Bayrou. Ce plan, qui s’en prend une fois de plus aux salariés, et en particulier aux plus précaires, est une véritable déclaration de guerre sociale, puisqu’il prévoit :
• La suppression de deux jours fériés et donc 2 jours de travail gratuit supplémentaires et obligatoires,
• La suppression de 3000 postes de fonctionnaires dès 2026 et le non remplacement d’un fonctionnaire sur 3, ce qui entraînera mécaniquement des milliers et des milliers de fermetures de postes dès 2027,
• Le gel de la valeur du point d’indice et aucune perspective salariale alors que nous perdons chaque jour plus d’argent au regard de l’inflation,
• Des atteintes au droit à congés maladie (augmentation du nombre de jours de carence, remise en cause des affections de longue durée, nouvelle baisse des indemnisations des congés maladie), et aux remboursements des soins,
• La fin de l’abattement de 10 % pour les retraités,
• Une nouvelle contre-réforme de l’assurance chômage et du droit du travail,
• Des ordonnances de « simplification » pour déréglementer et faire baisser le « coût du travail »,
• La remise en cause du financement de la Sécurité sociale par les cotisations…
Dans le même temps nous apprenons que 211 milliards d’aides publiques sont versées aux entreprises sans contrepartie. Ainsi, la plus grosse dépense de l’État, ce sont les aides aux grandes entreprises et aux plus riches …
Dans le même temps, nous constatons que toutes les contre-réformes, qui cassent l’école et maltraitent ses personnels comme ses élèves, continuent de s’appliquer (inclusion scolaire systématique et indifférenciée des élèves en situation de handicap, loi Rilhac, choc des savoirs en collège, démantèlement du baccalauréat au lycée général comme au lycée professionnel, Parcoursup…)
Nous constatons que cette rentrée est encore une fois catastrophique avec des milliers de classes surchargées, des postes qui manquent partout. En Mayenne dans les écoles nous subissons depuis 2017 près de 150 fermetures de classes ! En cette rentrée 2025, dans les collèges et lycées du département, toutes les heures de cours de français, comme au collège Fernand Puech de Laval ou à Bais, de mathématiques comme à Château-Gontier, d’histoire-géographie comme au collège de Renazé, d’allemand… ne seront pas assurées par manque d’enseignants et de moyens ! Nous manquons d’assistantes sociales, d’infirmières scolaires, de médecins scolaires… Que dire des centaines d’enfants en situation de handicap qui attendent une place dans un établissement spécialisé ou un accompagnement avec un AESH ?
Nos salaires sont gelés et parfois en baisse (Pour l’ensemble des fonctionnaires, la perte de pouvoir d’achat depuis le début des années 2000 dépasse désormais les 31,5%).
Nous dénonçons l’enfumage politicien consistant à changer le gouvernement Bayrou pour continuer à appliquer le train de contre-réformes comme en décembre 2024 où le gouvernement Barnier avait sauté, ce qui n’avait rien changé ! Que Bayrou saute ou pas le 8 septembre ce n’est pas notre problème, notre situation sera la même.
Nous refusons que l’École Publique et ses personnels soient sacrifiés sur l’autel des 44 milliards de coupes budgétaires prévues dans le budget d’austérité sans précédent du gouvernement Bayrou, tout comme nous refusons le démantèlement de la Sécurité Sociale.
Nous avons pris connaissance de l’appel citoyen à bloquer le pays à compter du 10 septembre et de plusieurs appels, FO, CGT, Solidaires de la Sécu, de la Santé, des services, de la métallurgie, de plusieurs unions locales et départementales FO et CGT, qui ont décidé d’appeler à la grève sur la base de revendications claires à partir du 10 septembre. Nous constatons que les appels à bloquer le pays à partir du 10 septembre se multiplient.
La Fédération de l’enseignement FO et la confédération FO ont déposé un préavis de grève en juillet pour soutenir toutes les mobilisations. Les confédérations appellent à une journée de grève le 18 septembre. En Mayenne, FO et CGT appellent à la grève le mardi 16 décembre avec une montée à Nantes pour une manifestation régionale en défense de l’hôpital.
Pour autant, nous rejetons les journées d’actions isolées et les calendriers de journées « saute moutons » qui n‘ont pour effet que d’épuiser moralement et financièrement les salariés, chômeurs et retraités.
Oui, nous estimons que la seule solution pour obtenir la satisfaction des revendications et sortir des plans successifs de régression sociale c’est bien de bloquer l’économie du pays par la grève et sa généralisation, à savoir l’arrêt du travail pendant plusieurs jours consécutifs dans tous les secteurs.
En ce sens nous appelons tous nos collègues, des services, des écoles, des collèges et lycées à participer aux actions et mobilisations organisées dès le 10 septembre, avec les parents d’élèves, les lycéens, les étudiants, par la grève et les blocages, pour gagner sur nos revendications.
Retrait du budget d’austérité Macron-Bayrou !
Abrogation de la réforme des retraites !
Augmentation des salaires sans contrepartie !
Création de tous les postes nécessaires, annulation de toutes les fermetures !
Arrêt des contre-réformes !
Nous mandatons les syndicats FO de l’enseignement à diffuser largement cet appel, auprès des personnels, des usagers et des autres organisations syndicales.
Le 18 août 2025, aux PE, PsyEN et AESH du département de la Mayenne
Chers collègues,
La nouvelle agression du gouvernement Macron/ Bayrou est sans précédent et aura des conséquences dramatiques pour tous les salariés et pour les services publics si le budget n’est pas rapidement mis en échec.
Alors quelles perspectives face à ces attaques ? Un agenda de “journées d’action”?
La Confédération FO a d’ores et déjà déposé un préavis de grève à partir du 1er septembre et appelle à une mobilisation intersyndicale. Plusieurs fédérations FO appellent les personnels à se réunir en AG dès le début du mois septembre pour s’organiser et décider. Nationalement, une intersyndicale se réunira le lundi 1er septembre, et en Mayenne, l’UD FO 53 a proposé une réunion intersyndicale départementale dès le jeudi 3 septembre.
Le SNUDI-FO 53 propose à tous les PE, PsyEN et AESH une réunion départementale de rentrée mardi 2 septembre à 18h30 en visio (inscription).
Depuis plusieurs semaines, le 10 septembre fait l’objet d’appels sur les réseaux sociaux. Cette perspective est révélatrice et ne laisse personne indifférent : des citoyens, des travailleurs, des retraités, des chômeurs, recherchent l’organisation d’un mouvement qui permette vraiment de mettre en échec les projets de Macron et Bayrou, un mouvement qui soit une riposte à la hauteur de la violence des mesures qu’ils comptent faire passer :
La démolition de la protection sociale dans tous ses aspects (santé, retraite, chômage)
Le démantèlement des services publics et de la fonction publique pour tendre au plus vite vers leur privatisation.
Encore plus de précarité avec l’assouplissement des recours aux contrats CDD, y compris dans la Fonction Publique.
Réduction des délais de saisine des prud’hommes. Aujourd’hui fixé à 12 mois, le gouvernement souhaiterait diviser ce délai par deux ou trois.
Augmentation du temps de travail avec la remise en cause des congés existants et en supprimant deux jours fériés (lundi de Pâques et 8 mai) avec pour conséquence la perte de rémunération et de deux jours de repos. (Personne ne sera rémunéré davantage pour ces nouvelles heures de travail, qui ne seront pas décomptées comme des heures supplémentaires)
Limitation des arrêts de travail, nouvelle baisse de l’indemnisation des malades, nouvelle augmentation des jours de carence (pas d’indemnisation au début des arrêts) et sans oublier la réforme de la prise en charge des affections longue durée (ALD), fin du remboursement à 100% des médicaments pour les patients en ALD.
Gel des salaires des fonctionnaires, pas de mesures catégorielles ; baisse des emplois publics ; introduction d’une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite à partir de 2026.
Gel du barème de l’impôt sur le revenu et de la CSG. Les années précédentes, les seuils étaient relevés pour suivre l’inflation. Mais avec le gel, l’ajustement disparaît, faisant basculer des milliers de ménages à présent non imposables, dans l’impôt, ou faisant augmenter l’imposition des contribuables déjà imposables. Le gel du barème devrait rapporter 1,2 milliard d’euros au gouvernement.
Gel des pensions en 2026 et désindexation continue, c’est à dire que les pensions des retraités ne seront plus revalorisées à hauteur de l’inflation.
Parmi toutes les mesures violentes et brutales du budget Bayrou, il y a celle du non remplacement d’un fonctionnaire sur 3. Cela aura pour conséquence directe la suppression de dizaines de milliers de postes chaque année, alors que les services publics sont déjà à bout. Imaginez un peu la prochaine carte scolaire avec ce budget, et à nouveau les milliers de fermetures de classes, les fermetures d’écoles.
Alors comment construire un mouvement qui nous permette de gagner, comment organiser une résistance qui sortira de la logique des journées d’action ?
En tout état de cause, mettre en échec l’austérité Bayrou/Macron avec l’annulation de toutes ces mesures, serait un formidable point d’appui pour toutes nos revendications (salaires, abrogation de la réforme Macron-Borne des retraites, postes…)
Le SNUDI-FO 53 appelle tous les PE et AESH à se réunir dès la rentrée le mardi 2 septembre en visio à 18h30 et de tout faire pour représenter, et faire représenter son école. Discutez-en dès la pré-rentrée avec vos collègues. (inscription).
En septembre, bloquons-les et reprenons la main ; rien n’est inéluctable.
Message adressé aux adhérents du SNUDI-FO 53 le 18 juillet
Chers collègues,
Mardi 15 juillet, le premier Ministre Bayrou a fait ses annonces pour le projet de budget 2026 : ce sont 44 milliards d’économies que le gouvernement entend réaliser, sur le dos des salariés, des fonctionnaires, des retraités, des chômeurs, des malades, … pour réduire la “dette publique” et financer « l’effort de guerre » (+ 6,5 milliards pour les dépenses militaires).
Ces annonces sont d’une violence inouïe :
– remise en cause de la Sécurité sociale fondée sur le salaire différé, – année blanche en 2026 pour les prestations sociales, les salaires des fonctionnaires, les pensions, … – suppression de deux jours fériés – fin de l’abattement de 10% pour les retraités – remise en cause des affections de longue durée, réduction des arrêts maladie, augmentation de la franchise médicale annuelle, … – nouvelle remise en cause de l’assurance chômage – suppression de 3000 postes de fonctionnaires, non remplacement d’un fonctionnaire sur trois, …
Si ces plans voyaient le jour, la situation serait catastrophique pour l’école publique.
École, Hôpital, services publics, salariés du privé, nous sommes tous concernés.
Avec sa confédération, le SNUDI-FO 53 estime nécessaire la construction “d’une riposte à la hauteur des attaques !”.
Avec son union départementale, le SNUDI-FO 53 “mettra tout en œuvre pour mettre en échec ce plan brutal qui vise à parfaire la destruction de notre modèle social (sécurité sociale, services publics, écoles publics, santé publique…).”
Nous organiserons des RIS dès la rentrée pour permettre au plus grand nombre de se réunir rapidement.
Nous vous invitons à prendre connaissance des communiqués ci-dessous et en pièces jointes :
Le 1er septembre 2023 est entrée en vigueur la contre-réforme des retraites du gouvernement Macron-Borne. Une grande partie des salariés, des fonctionnaires et plus largement des citoyens s’est opposée pendant des mois à ce texte, qui a fait prendre 2 ans ferme à tout le monde. Le SNUDI-FO 53 avec sa fédération, son UD et sa confédération revendique plus que jamais l’abrogation de la réforme Macron-Borne.
Parmi les mesures censées « adoucir » les effets de cette réforme, a été annoncée l’extension aux agents publics d’un droit à une retraite progressive. La retraite progressive consiste à pouvoir travailler à temps partiel tout en touchant une partie de sa retraite.
Depuis le décret n° 2025-681 du 15 juillet 2025, elle peut être demandée dès l’âge de 60 ans.
La formule peut sembler à priori plutôt séduisante. Mais…
L’hypocrisie de ce dispositif saute aux yeux ! Alors qu’il a imposé deux années supplémentaires de travail pour partir en retraite, le gouvernement a étendu aux fonctionnaires le dispositif de retraite progressive déjà ouvert aux salariés du privé. Mais à quel prix ? Qui pourra se permettre d’user de ce droit ? Qui pourra réellement se permettre d’en bénéficier, étant donné les conditions à remplir et les conséquences possibles sur le montant de la retraite définitive si on ne surcotise pas ? Pour le SNUDI-FO 53 il s’agit bel et bien d’un écran de fumée pour faire passer une réforme unanimement rejetée et qui doit être abrogée.
Quelles sont les conditions d’obtention ?
3 conditions à respecter :
①Âge : 60 ans minimum, à partir du 1er septembre 2025, pour la catégorie active (les instituteurs) comme pour la catégorie sédentaire. Par contre, il n’y a pas d’âge maximum. La retraite progressive peut être demandée, même si vous poursuivez votre carrière au-delà de votre âge légal de départ à la retraite.
②Durée d’assurance : 150 trimestres d’assurance. Il s’agit de toutes les périodes pendant lesquelles vous avez travaillé ou cotisé (y compris congés de maternité, maladie …). Pour ces trimestres d’assurance, les périodes à temps partiel comptent comme des périodes à temps plein (4 trimestres maximum par année civile)
③Temps de travail : Vous devez être à temps partiel, de 50 à 90 %. 2 cas possibles :
1) Vous êtes déjà à temps partiel de droit ou sur autorisation. Vous pouvez faire votre demande sans difficulté.
Attention : un temps partiel thérapeutiquene permet pas de faire une demande de retraite progressive.
2) Vous travaillez à plein temps. Dans ce cas, il faudra faire une demande de temps partiel, ce qui est clairement problématique car l’administration n’est absolument pas tenue de l’accorder, même pour permettre la retraite progressive. Des demandes à temps partiel sur autorisation sont ainsi régulièrement refusées, sous couvert des « nécessités de service ».
Le SNUDI-FO 53 peut vous conseiller pour toutes ces démarches. Chaque année, des collègues obtiennent gain de cause pour leurs demandes de temps partiel grâce à l’action du syndicat.
La procédure de demande
2 démarches distinctes :
1) La demande de temps partiel pour retraite progressive est une demande sur autorisation. Elle suit la même procédure que toutes les autres demandes de temps partiel. Ce sont donc aussi les mêmes dates, soit avant le 31 mars pour l’année scolaire suivante. (la date butoir du 15 mars fixée généralement dans la circulaire départementale n’est pas réglementaire).
Attention : dans l’Éducation nationale, les temps partiels n‘étant accordés que pour une année complète, si votre date de départ possible en retraite progressive tombe en cours d’année scolaire, vous devrez d’abord obtenir un temps partiel sur autorisation “normal”, donc rémunéré à temps partiel, avant de pouvoir bénéficier du complément de votre retraite progressive.
Si vous devez d’abord être en temps partiel “classique” avant le début de votre retraite progressive, une seule demande sera suffisante. Il faudra préciser sur le formulaire de demande la date à laquelle vous basculez en temps partiel pour retraite progressive.
2) La demande de retraite progressive doit, elle, être déposée au moins 6 mois avant la date de début de la retraite progressive, via votre compte Ensap. Vous préciserez à ce moment-là si vous travaillez déjà à temps partiel ou si vous avez déposé une demande.
Quand et comment serez-vous rémunéré ?
Votre retraite progressive démarre soit :
le 1er jour du mois de vos 60 ans, si votre date anniversaire tombe le 1er.
le 1er jour du mois suivant dans les autres cas.
Vous toucherez la part de traitement correspondant à votre temps partiel et un pourcentage de votre pension de retraite, égal à la différence entre 100 % et votre quotité de travail. Le montant pris en compte pour le calcul de ce pourcentage est celui de votre pension à la date du départ en retraite progressive.
Exemples : – Un temps partiel à 50 % : durant cette période le fonctionnaire continue de percevoir son salaire au prorata du temps travaillé, soit 50 % de sa rémunération et une pension partielle équivalente au temps de travail non effectué, soit 50 % du calcul de la pension à la date d’effet de sa retraite progressive. -Un temps partiel à 75 % : durant cette période le fonctionnaire continue de percevoir son salaire au prorata du temps travaillé, soit 75 % de sa rémunération, et une pension partielle équivalente au temps non travaillé, soit à 25 % % du calcul de pension à la date d’effet de sa retraite progressive.
La quotité de temps partiel peut être modifiée au cours de la retraite progressive, pour être augmentée ou diminuée.
Avec l’abaissement à 60 ans de la possibilité de départ,la décôte peut être importante.Un calcul est indispensable pour éviter les mauvaises surprises !
Fin de la retraite progressive
Le dispositif de retraite progressive s’arrête :
quand vous prenez votre retraite définitive.
si vous reprenez un poste à plein temps ou si le temps partiel est par la suite refusé. Attention : vous ne pouvez faire qu’une seule demande de retraite progressive.
si vous exercez une activité rémunérée, en plus de votre emploi public.
Conséquence sur le montant de votre retraite
Quand vous êtes à la retraite progressive, vous continuez à cotiser pour votre retraite définitive sur votre traitement à temps partiel. Exemple : si vous travaillez à 50 % pendant deux ans, 4 trimestres seront validés en durée de liquidation, et 8 trimestres seront validés en durée d’assurance. Sauf si vous surcotisez (voir ci-dessous), le montant de cette retraite sera donc un peu moins élevé que si vous aviez continué à travailler à plein temps.
Au moment du départ, la pension sera liquidée sur la totalité des droits acquis avant et pendant la période de retraite progressive. Le calcul de la pension définitive s’effectuera sur la base du traitement indiciaire détenu depuis au moins 6 mois au moment de la cessation définitive de fonctions.
Pour garder le niveau de retraite que vous auriez eu en travaillant à plein temps, vous pouvez choisir de surcotiser. Voici les taux actuellement en vigueur :
Quotité travaillée
% de surcotisation
50%
22,25%
60%
20,02%
70%
17,79%
75%
16,67%
80%
15,56%
90%
13,33%
La retraite progressive est doncloin d’être l’avancée sociale dont se vante le gouvernement :
Ce n’est pas un droit puisqu’elle est conditionnée à l’obtention d’un temps partiel !
Elle entraîne une baisse de revenu sur les années de retraite progressive, en particulier la 1ère année dans l’Éducation nationale, si vous devez d’abord demandé un temps partiel “classique”.
Elle entraîne une baisse du montant de la retraite définitive.
Et pour les AESH ?*
Les AESH travaillent déjà à temps partiel (à 24 heures cela correspond à un temps partiel de 62%). Les AESH peuvent aussi prétendre à la retraite progressive. Les AESH, déjà à temps partiel, peuvent donc demander la retraite progressive à tous moments.
FO est à leurs côtés pour obtenir la nécessaire attestation de l’employeur, et pour les informer précisément sur leurs droits en la matière (nombre de trimestres, âge…) . Le SNUDI-FO 53 invite les AESH concernés à prendre contact avec le syndicat.
En cas de doute, pour être conseillé, accompagné : contactez le syndicat
AESH : Les affectations pour la rentrée prochaine FO est à vos côtés !
Si vous êtes AESH dans le département de la Mayenne, le PIAL dont vous dépendez vient, en principe, de vous communiquer votre nouvelle affectation. Nous espérons que vous avez été nommé dans un établissement qui vous convienne.
Dans le cas contraire, vous pouvez encore agir pour obtenir une modification : envoyez dès maintenant un courrier à votre PIAL, en mettant bien le SNUDI-FO 53 en copie visible et expliquez les raisons de votre demande de changement (distances trop importantes, problème de garde d’enfants, situation familiale particulière…). En cas de besoin, nous pouvons vous conseiller dans l’écriture de cette lettre et nous vous accompagnerons pour tenter d’obtenir une nouvelle affectation si votre PIAL persiste dans son choix.
Attention, vous ne devez cependant pas refuser cette affectation : l’Administration pourrait se saisir de votre refus pour vous licencier.
Si vous avez été affecté sur une autre école ou sur un autre établissement, un avenant à votre contrat de travail n’est pas nécessaire : l’administration peut vous nommer sur n’importe quels établissements ou écoles du PIAL par un simple appel du coordonnateur du PIAL ou par un simple mail à vous ou à votre directeur ou chef d’établissement.
Par contre, si l’administration a décidé de vous changer de PIAL, la signature d’un avenant est obligatoire et vous disposez alors d’un mois à partir de la date de réception de cet avenant pour accepter ou non votre nouvelle affectation.
Dans cette situation également, n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir de l’aide dans cette démarche.
Si vous êtes à l’inverse satisfait de votre affectation, attention toutefois, car la nomination sur un établissement ne veut pas dire que vous travaillerez sur cet établissement toute l’année. Avec la logique des PIAL, l’Administrationpeut tout à fait effectuer les changements qu’elle souhaite, du jour au lendemain. C’est pourquoi FO revendique l’abandon de cette gestion par les PIAL et une affectation des AESH à l’année sur un poste précis, à partir de vœux réellement pris en compte dans le cadre d’un mouvement départemental.
Enfin, tout au long de l’année, faites respecter vos droits en ayant en tête ce principe : vous êtes affecté pour suivre un ou plusieurs enfants et en aucun cas, on ne peut vous demander d’accomplir des tâches qui ne seraient pas en rapport avec ces suivis. Par exemple, pas de préparations pour la classe entière, pas de réunions le jour de la pré-rentrée en dehors de celles concernant votre travail, pas de surveillance générale des récréations ou de gestion d’autres élèves au cours des sorties. Attention également au respect de votre temps de repos s’il vous est demandé d’accompagner un enfant notifié durant le temps de la pause méridienne.
Pour être informé au mieux et défendu en cas de besoin, syndiquez-vous ! Le SNUDI-FO 53 soutient les AESH et revendique pour eux un statut de fonctionnaire.
Consultez notre guide AESH 53, actualisé chaque année, pour connaitre vos droits.
Nous organisons également tout au long de l’année des Réunions d’Information Syndicale et des stages sur temps scolaire pour les AESH et vous pouvez aussi rejoindre notre groupe Facebook pour compléter votre information.
Assez de l’irresponsabilité et du mépris de l’État à l’égard des élèves et des personnels de l’Éducation nationale ! N’acceptez pas la mise en danger de votre santé et de celle de vos élèves ! Faites des signalements de danger grave et imminent.
ALERTE CANICULE : Que faire face à une chaleur insupportable ?
40°C annoncés mardi en Mayenne : L’État doit prendre ses responsabilités pour assurer la santé et la sécurité des personnels et des élèves
L’Institut National de Recherche et de Sécurité (INRS) considère « qu’au-delà de 30°C pour une activité sédentaire, et 28 °C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés » et donc à plus forte raison pour des enfants
Chacun se souvient que lors des canicules de juin 2017 et de juin 2019, des collègues et des élèves ont été très fortement incommodés par la chaleur dans les locaux. Il n’est pas acceptable que cela se reproduise et des mesures sérieuses doivent être immédiatement prises par l’État-employeur, en l’espèce le Recteur et la DASEN, afin de protéger la santé des personnels et des élèves.
FO rappelle que c’est « l’employeur[qui]prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, notamment par la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés» (article L4121-1 du Code du Travail). Cette obligation s’applique donc à l’Éducation Nationale, via l’Inspection Académique ou le Rectorat, qui doit garantir des conditions de travail acceptables en intervenant auprès des collectivités locales, responsables des locaux dans lesquels nous exerçons. Le fait que les locaux des écoles et des établissements du 2nd degré n’appartiennent pas à l’État-employeur ne le dédouane pas de son obligation de protection vis de ses agents contrairement à ce que la haute hiérarchie affirme à chaque épisode de températures extrêmes pour jouer la montre et se défausser en particulier sur les directeurs d’école.
Partout où ce sera nécessaire, il doit être fourni des climatiseurs mobiles et de l’eau fraîchetant que la température ne sera pas retombée à un niveau supportable.
Pour FO, il n’est pas envisageable de travailler par des températures présentant un danger pour la santé des personnels et des élèves ! En conséquence, si les mesures de sécurité qu’appelle la situation ne sont pas prises, la question du droit de retrait sera posée.
Si des mairies ne sont pas en mesure de fournir ce matériel alors la décision de fermeture des écoles doit être prise. C’est en ce sens, que la FNEC-FP FO 53 a interpellé le DASEN et la préfète dès samedi 28 juin. (Lire notre courrier)
Face à une chaleur insupportable, le SNUDI-FO vous invite :
– à faire un SIGNALEMENT de DANGER GRAVE ET IMMINENT (à télécharger ici) en indiquant la température relevée, l’heure du relevé, et toutes précisions sur la situation dans votre école… Attention, un simple signalement sur une fiche de registre Santé et Sécurité au travail (RSST) sera dans la situation de chaleur extrême sans aucun effet.
S’il y a danger à cause de la chaleur, c’est un signalement de Danger Grave et Imminent qui doit être fait dont une copie doit être transmise aux représentants FO à la Formation spécialisée en matière de santé, sécurité et conditions de travail Départemental (F3SCT)
Ne pas se laisser désarçonner par l’argument spécieux que le relevé de température n’est pas réalisé avec un thermomètre « homologué » et dans ce cas demander que la mairie ou l’IEN vienne relever la température.
Transmettre le signalement à la mairie, à l’IEN, au Président de la F3SCT D (ce.ia53@ac-nantes.fr) et aux représentants FO à la F3SCT (contact@snudifo-53.fr) qui interviendront aussitôt.
ATTENTION à ne pas engager votre responsabilité ! En cas d’incident(s) grave(s) résultant d’une chaleur excessive dans les locaux, l’absence de signalement pourrait engager votre responsabilité. Faire un signalement, c’est aussi se couvrir, quelles que soient les fonctions occupées (directeur, adjoint, AESH) si un incident grave survenait à cause de ces fortes chaleurs.
– à appeler le SAMU à la moindre suspicion d’un coup de chaleur, à faire un signalement de tout malaise ou hyperthermie (à la mairie, à l’IEN, au Président de la F3SCT D et aux représentants FO à la F3SCT D). – à saisir le Médecin scolaire, le DDEN, à alerter les parents.
Pour saisir le syndicat et ses représentants à la F3SCT D à tout moment : 0652323045 – contact@snudifo-53.fr
Le ministère a mis en ligne ses recommandations aux directeurs et chefs d’établissement. C’est très loin de ce qui est nécessaire pour la sécurité des personnels et des élèves et surtout cela fait peser une fois de plus sur les directeurs et les chefs d’établissement – qui ne sont pas ” chefs de service ” – la responsabilité des décisions à prendre.
Nationalement, la FNEC FP-FO demande au ministère que les consignes soient données en urgence pour appréhender toutes les situations, protéger les personnels en aménageant les horaires, les postes de travail et que les interventions en direction des collectivités soient faites en urgence.
Laval, 30 juin 2025, 15h00
Les températures prévues se concrétisent sur l’ensemble de la Mayenne qui fait partie des 84 départements en vigilance orange canicule depuis hier.
Le SNUDI-FO 53 a interpellé la préfète dès samedi afin que les établissements scolaires soient fermés au moins les après-midi des 3 prochains jours. La seule réponse a été de conseiller la fermeture… des administrations les après-midi du début de la semaine. Les administrations, mais pas les écoles !!!
Ce midi, 30 juin, les relevés de températures dans de nombreuses écoles, rapportées par nos collègues, vont de 28, 29, 30, 32 et même jusqu’à 36°C dans les classes, mettant ainsi directement en danger leurs occupants. Notons que les après midi et surtout les 2 prochains jours sont annoncés comme encore plus chauds.
Le SNUDI-FO 53 s’est adressé ce midi au directeur académique pour lui faire l’état de la situation.
La ministre Borne a REFUSÉ hier d’assumer la responsabilité qui est la sienne en renvoyant au “local” la prise de décision. Cette situation est inadmissible, mais devant l’importance des risques, il revient à la préfète et au directeur académique de se substituer à la ministre en décrétant immédiatement la fermeture des établissements scolaires au moins les prochains après-midis.
En cas de refus, il leur reviendrait d’assumer la responsabilité directe d’un malheureux accident dû aux très hautes températures.
Le SNUDI-FO 53 rappelle qu’il revient aussi aux maires de fermer les écoles avec la publication d’un arrêté, comme c’est le cas à Bouchamps les Craon ou à Chérancé. Une décision de bon sens, qui devrait être prise par la préfète pour les écoles du département.
Si la mairie décide de la fermeture de l’école :
il n’y a pas de service minimum (le SMA ce n’est que lorsqu’il y a grève)
les enseignants et les AESH n’ont pas à être présents, vous prévenez par écrit votre IEN que l’école est fermée, et que dans l’attente des conditions de sa réouverture vous restez chez vous. Sans ordre de mission, vous ne devez pas vous déplacer ailleurs. Si l’école est fermée, et bien, elle est fermée, et le maire a autorité pour cela !
les AESH, n’ont pas à être présents dans d’autres locaux autres que celui de l’école pour accompagner les élèves, en tout état de cause pas sans ordre de mission
Le monde« dans le département de la Mayenne, le syndicat FO de l’éducation a écrit à la préfecture de prendre les mesures nécessaires pour protéger les enfants et le personnel, demandant la fermeture des écoles sans climatisation, au moins l’après-midi. »