Macron promulgue sa loi scélérate en catimini, pendant la nuit

Macron promulgue sa loi scélérate en catimini, pendant la nuit

 Macron promulgue sa loi scélérate en douce et catimini, pendant la nuit.

Planqué et reclu dans son palais, comme un voleur, le roi Macron promulgue la loi en pleine nuit en catimini. Tout un symbole.

(Dé)goût amer au réveil. 

Cela illustre s’il en était encore besoin que Macron méprise les citoyens français ravalés au simple rang de sujets. 

Le président pense conclure, mais il ouvre un nouveau chapitre et vient ajouter de l’huile sur le feu. La mobilisation continue.

Aucun syndicat n’ira pas à sa rencontre.

L’intersyndicale dont l’unité est historique, tient sur la base de la même revendication; celle qui s’impose à toutes et tous, sauf à la macronneuse : le RETRAIT !

Elle décide de ne pas donner suite à la proposition de rencontre faire par Macron.

Lire le communiqué de l’intersyndicale

Nous ne laisserons pas faire.

Nous ne nous laisserons pas marcher dessus.

Nous n’acceptons pas le crachat à la figure des 93% de salariés opposés à cette contre-reforme.

Assignés à résistance, pour la défense de nos droits, pour nous, pour nos enfants et nos petits enfants, nous sommes la légitimité.

Préparons la mobilisation historique du 1er mai 2023. Préparons et organisons un raz de marée ce 1er mai. 

Ne faisons qu’un, soyons des millions, le 1er mai. Prenons nos responsabilités, avec nos enfants, nos parents, nos amis, nos oncles et tantes, nos voisins descendons dans la rue, pour participer à cette mobilisation populaire historique du 1er mai.

Le SNUDI-FO 53 appelle les collègues des écoles mayennaises en congés, à prendre part à toutes les initiatives appelées en France par les organisations syndicales pour gagner le retrait de cette loi illégitime.

Le bureau départemental du SNUDI-FO 53

Le 15 avril 2023

Spécial Impôts 2023

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SPECIAL IMPOTS 2023

L’InFO Militante Spécial Impôts 2023 est en ligne pour répondre à vos questions sur la prochaine déclaration de vos revenus 2023:

Déclarez vos revenus en ligne à partir du 13 avril 2023 depuis votre Espace particulier, – Accueil | impots.gouv.fr : sélectionnez «Déclarer vos revenus». Vérifiez l’exactitude des éléments pré-remplis (état civil, adresse, situation familiale, enfants à charge…), corrigez-les si besoin, indiquez les revenus et les charges non connus par l’administration.

Dates limites de déclaration par internet en fonction de votre lieu de résidence (départements) :
Pour la Mayenne, c’est jusqu’au mardi 1er juin 2023 ;
Nous vous rappelons que les syndiqués FO pourront faire appel, à partir du 9 mai, à SOS IMPOTS FO.

Adhérents FO

Nous vous rappelons que les syndiqués FO :

pourront faire appel, à partir du 9 mai, à SOS IMPOTS FO.

– bénéficient tous d’un crédit d’impôt de 66% de votre cotisation (à déclarer dans la rubrique 7 “réductions et crédits d’impôts”. Si vous n’êtes pas imposable, l’administration fiscale vous versera par chèque la somme équivalente. Si vous pratiquez la déduction des frais réels, vous devez inclure votre cotisation syndicale dans les frais.


 

Comme chaque année nous pouvons envoyer aux adhérents qui en font la demande, le journal spécial impôts par voie postale ou via un correspondant de secteur.

6 avril : encore plus de monde !

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Encore plus de 6000 personnes dans les rues de Laval ce 6 avril, plus que le 28 mars !

Jamais il n’y aura eu autant de monde en 10 semaines de mobilisation historique.

La solidarité intergénérationnelle est exemplaire. La jeunesse s’est mobilisée massivement aujourd’hui.  Il n’y a absolument aucun essoufflement, bien au contraire. La stratégie du pourrissement, cousue de fil blanc, mise en œuvre par le gouvernement ne fonctionne pas. Le syndrome de l’autruche ajoute de l’huile sur le feu.

En avril, la réforme ne tient plus qu’à un fil, et nous allons le couper.

Jusqu’au RETRAIT !

Retour en images

27 mars, 28 mars : dans l’action !

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Comme depuis le début du mouvement, les militants et plusieurs adhérents du SNUDI-FO 53 ont pris part à TOUTES les actions organisées dans le département, et continueront dans l’action dans les jours à venir, pour faire réussir la grève et la mobilisation interprofessionnelle du 6 avril.

Lire le communiqué intersyndical national du 28 mars

Le SNUDI-FO de la Mayenne a une position très claire sur la situation actuelle :

Pas de pause, pas de report, pas de médiation : La seule chose qui s’impose c’est le RETRAIT du projet de réforme des retraites !

Une chose est certaine, la mobilisation ne faiblit pas.

Mardi 28 mars, pas loin de 7000 se sont mobilisées aujourd’hui dans le département (700 à Château-Gontier, 1000 à Mayenne, 5000 à Laval)

Il n’y a donc ni pourrissement, ni épuisement, mais une détermination intacte, et un nouveau souffle. Les tentatives de division, tant dans les cortèges de manifestation, qu’au sein du gouvernement, ne change rien au cap fixé : jusqu’au RETRAIT !

Lundi 27 mars

Une cinquantaine de militants FO, avec quelques camarades de la CGT, de la CFDT, de la FSU, et de Solidaires, de bonne heure (6h30) sont venus bloquer et filtrer la zone des touches de Laval (4 accès bloqués).

Le soir, une AG interprofessionnelle de salariés du secteur d’Evron s’est réunie. Le SNUDI-FO 53 était présent avec quelques PE. Les actions du lendemain matin ont été décidées.

Mardi 28 mars

Tôt le matin (6h) barrage filtrant au rond point du Lidl d’Evron, et tractage avec quelques camarades de la CGT et de la CFDT. Opération réitérée à 8h30 route de Sillé le Guillaume. Enfin à 9h30, opération escargot pour rejoindre la manifestation lavalloise.

Manifestation à Laval, à 11h : 5000 personnes ont scandé : RETRAIT, RETRAIT du PROJET MACRON !

Manifestation à Mayenne à 16h30 : 1000 personnes !

Manifestation à Château-Gontier à 16h30 : 700 personnes !

Intervention de Hélène Colnot pour l’intersyndicale, devant la permanence de la députée Bannier

23 mars : un raz de marée

23 mars : un raz de marée

23 mars : Marée humaine à Laval comme partout en France.

4 000 000 dans le pays : 4 millions !

Plus de 10000 personnes ont fait trembler le pavé à Laval ce 23 mars ; 10000 !

Et pourtant seulement 1/3 de grévistes dans le 1er degré ce 23 mars en Mayenne. Alors mardi prochain, tous ensemble, faisons entendre notre colère. Soyons 20000 à Laval !

LE ROI EST NU ! MACRON EST ISOLÉ !

Oui, maintenant, en grève mardi 28 mars à l’appel de TOUTES les confédérations et organisations syndicales nationales.

Le SNUDI FO 53 appelle à la grève et à poursuivre toutes les actions dans les jours à venir. Le SNUDI FO 53 soutient toutes les initiatives prises dans les écoles jusqu’à mardi, et appelle les collègues à s’inscrire dans toutes les actions à venir ses prochains jours. Nous vous tiendrons informés.
Faites remonter vos motions d’école et envoyez rapidement vos déclarations d’intention (modèle intersyndical) pour tous les jours de la période ! (pour mardi prochain attention, dernier délai samedi soir minuit)

Macron entends tu la colère qui gronde partout, cette colère qui s’amplifie depuis tes déclarations arrogantes, depuis ton 49.3 ?
Non, la page n’est pas tournée
Oui, nous sommes déterminés

Nous allons faire reculer le président Macron, et pour cela, nous allons devoir monter d’un cran : organisons dès maintenant la grève générale, par le blocage du pays. Quel autre choix avons nous ?

Qui est prêt aujourd’hui à prendre 2 ans ferme ? Qui est prêt à cotiser pendant 43 annuités pour avoir une retraite sans décote ? Pas les salariés de ce pays, pas les personnels de l’Education Nationale.

La légitimité c’est nous. La légitimité c’est cette foule immense qui s’est encore dressée aujourd’hui partout en France. Nous aussi, on passera en FOrce !


Retour en images, et en vidéo


Le 49.3 de trop !

Le 49.3 de trop !

Le 49.3 de trop !

Restons mobilisés par la grève dès lundi et répondons tous présents jeudi 23

Chacun l’a bien compris, le projet de réforme des retraites va être retiré si nous amplifions encore la grève.
C’est ce gouvernement qui est violent, avec son 49.3, avec sa surdité, avec ses contre-réformes.
C’est ce gouvernement qui est violent avec le salariés et les français en restant sourd à la colère qui gronde, prétextant une fausse et prétendue légitimité démocratique.
Amis, famille, collègues, camarades : Allons y, faisons les reculer et allons chercher la retraite à 60 ans; maintenant !

18 mars

Plus de 150 personnes devant la permanence de Géraldine Bannier députée macroniste, à Château-Gontier avec FO, CGT, FSU et Solidaires. Le SNUDI-FO était présent, en nombre avec beaucoup de PE des alentours. Une manifestation spontanée de 30 minutes a ensuite pris le chemin de la Mayenne via les rues de Château-Gontier.

Malgré la pluie, la détermination et la colère se font sentir. La macronneuse a le genou à terre ! Le roi est nu ! Partout, dans vos entreprises, dans vos établissements, dans vos services, en famille, avec vos voisins : préparons la mise à l’arrêt total du pays par la grève. Restons mobilisés par la grève dès lundi et répondons tous présents jeudi 23.

La déclaration pour l’intersyndicale en vidéo

https://twitter.com/SNUDIFO53/status/1637054793653919744?s=20

17 mars

Encore plus nombreux que la veille, des centaines et des centaines de manifestants rassemblées devant la préfecture, ont pris le chemin de la rocade Lavalloise pour bloquer un carrefour.


16 mars

Le Conseil des ministres vient de décider le 49-3. Ultra-minoritaire, le gouvernement fait le choix du passage en force.

Mais il n’est pas au bout de ses peines !

Des milliers de manifestants et de grévistes sont en train de rejoindre le rassemblement à l’Assemblée nationale au soir du 16 mars.

Depuis ce matin, le SNUDI-FO 53, les personnels de l’Education Nationale, aux côtés des salariés et des personnels sont encore mobilisés pour faire reculer le gouvernement. Nous sommes présents dans les AG, les rassemblements, sur les piquets de grève, les actions de tractage, barrages filtrants, ronds-points…

Dans plusieurs écoles ou établissements, des collègues reconduisent la grève aujourd’hui et la semaine prochaine, y compris pendant le BAC..

La colère est là, elle est pleinement justifiée.

Le gouvernement n’a aucune majorité ni au parlement ni dans l’opinion publique.

C’est un aveu d’échec total et un nouveau coup de force de Macron, contraint par la mobilisation de toutes et tous depuis le 19 janvier !

Encore aujourd’hui près de 500 personnes à Laval, devant la préfecture et dans les rues jusqu’au siège LR en Mayenne.

On va gagner; maintenons la pression dès maintenant ! Jusqu’au RETRAIT

Envoyez vos déclarations d’intention pour toute la période (modèle SNUDI-FO, SNUipp, CGT, Sud)

La motion de l’Assemblée Générale des personnels de l’Education Nationale adoptée ce 16 mars

Le SNUDI-FO 53 soutient cette motion de l’AG qui appelle à la grève vendredi 17, lundi 20 et mardi 21 mars. Tenons nous prêts. Nous allons gagner le retrait de ce projet de réforme.

Appel de l’intersyndicale mayennaise : rassemblement 12h00 devant la préfecture vendredi 17 mars.


Le 16 mars à Laval : rassemblement devant la préfecture, et manifestation improvisée

7 mars : jusqu’au RETRAIT !

7 mars : jusqu’au RETRAIT !

7 mars : Retour en images sur cette nouvelle puissante mobilisation

Ce 7 mars, unité et détermination ont à la fois fait trembler le bitume de la rocade Lavalloise et le gouvernement. Nous sommes sur la bonne voie, grève totale, reconduction partout, et blocage de l’économie nous amèneront à la victoire et au retrait de cette contre-réforme…

Près de 12000 personnes ont manifesté et scandé : RETRAIT, RETRAIT DU PROJET MACRON, NI AMENDABLE, NI NÉGOCIABLE…

Le matin, 45 personnels de l’Education Nationale se sont réunis en Assemblée Générale. La discussion a porté sur la situation, et sur les moyens de s’organiser pour gagner. Une motion a été adoptée.

Le SNUDI-FO de la Mayenne a pris toute sa part dans la préparation de la grève à partir du 7 mars : tractages, affichage sur rond-point, diffusion, visites d’écoles, réunions d’information… On continue, on ne lâche rien !

Retour en images…

Dès le 7 mars : mise à l’arrêt du pays, fermeture de toutes les écoles

Dès le 7 mars : mise à l’arrêt du pays, fermeture de toutes les écoles

Dès le 7 mars : mise à l’arrêt du pays, fermeture de toutes les écoles
Grève totale : bloquons le pays !

Les 19 et 31 janvier, les 7 et 16 février, des foules immenses de salariés, jeunes et retraités se sont dressés dans les rues pour revendiquer le retrait du projet Macron de réforme des retraites, pour refuser tout report de l’âge légal de départ et toute augmentation de la durée de cotisation.

Le 21 février l’intersyndicale interprofessionnelle a clairement lancé un ultimatum (lire le communiqué) se disant prête “à durcir le mouvement” si le projet n’était pas retiré et appelant “dès le 7 mars, à mettre un coup d’arrêt à ce projet de réforme des retraites inacceptable.”

C’est donc bien la question de la grève reconductible, sur plusieurs jours qui est sur la table. Des secteurs l’ont déjà décidé ainsi, dans les transports (SNCF, RATP…) dans les raffineries, ou encore dans l’Education dans plusieurs départements. C’est le sens de l’appel intersyndical interprofessionnel de la Mayenne, comme de l’appel intersyndical de l’Education National de la Mayenne.

L’intersyndicale Mayennaise (SNUDI-FO, SNUIPP-FSU, CGT Educ’action, SUD) appelle tous les PE à envoyer ce modèle de déclaration d’intention par email au secrétariat de circonscription pour être couvert tous les jours qui suivront le 7 mars.

Alors, ensemble, dès mardi 7 mars, fermons TOUTES nos écoles !

Le SNUDI-FO 53 vous invite à participer massivement aux réunions d’information (déductible de vos 108 heures hors APC) organisées dans le département :

  • Craon : mardi 28 février à 18h00 (Ecole Constance Lainé)Apéro RIS : apporter de quoi boire l’apéro et de quoi grignoter
  • Laval : mercredi 1er mars à 14h00 (UD FO, parking salle polyvalente, 10 rue du docteur Ferron)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 13h00 (Lycée Lavoisier)
  • Mayenne : lundi 6 mars à 15h30 (Collège Sévigné)
  • ANNULÉE Mayenne : lundi 6 mars à 17h30 (Union Locale FO) ANNULÉE

Le SNUDI-FO 53 rappelle que chaque adhérent sera indemnisé à hauteur de 35-40 euros par jour de grève contre la réforme des retraites, grâce à la solidarité ouvrière, du fond confédéral, de l’UD FO 53 et de la caisse de solidarité du SNUDI-FO 53. (en savoir plus)

Ne vaut mieux t-il pas perdre quelques journées de grève que de se voir travailler jusqu’à 64 ans pour une retraite de misère, ou jusqu’à 67 ans pour une retraite à taux plein ? La grève est un bel investissement pour l’avenir, et nous pouvons gagner si nous y allons tous ensemble dès le 7 mars.

Si tu penses que tu ne peux pas faire grève parce que tu n’as pas les moyens et que les fins de mois sont difficiles… C’est justement qu’il est temps que tu fasses grève, pour toi, tes enfants, pour la solidarité intergénérationnelle.

Enfin, gagner sur les retraites, nous permettrait de tirer le fil des revendications, que ce soit sur les salaires ou sur nos conditions de travail à commencer par les postes.

Dès lundi 27 février, les militants du SNUDI-FO 53 viendront à votre rencontre dans les écoles du département.

La boîte à outils

Transformer les directeurs en managers placés sur des sièges éjectables ?

Transformer les directeurs en managers placés sur des sièges éjectables ?

Appliquant la loi Rilhac promulguée en décembre 2021, le ministre Ndiaye entend faire un nouveau pas dans son objectif d’imposer le management et les méthodes des entreprises privées au sein de l’Ecole publique.

Des directeurs chargés de mettre en place le « Pacte » dans le cadre de la loi Rilhac

Non content de mettre en place son Pacte « travailler plus pour perdre moins » dans lequel il serait proposé aux enseignants deux heures de travail hebdomadaire supplémentaires en échange de primes, le ministre veut contraindre les directeurs à mettre en place ledit « Pacte » en évaluant les besoins des écoles, en organisant les concertations, les appels à candidature et en sélectionnant les enseignants « pactés » dans le cadre de la délégation de compétences des autorités académiques prévue par la loi Rilhac.

Devenu un manager d’entreprise chargé de motiver et de sélectionner les employés, le directeur deviendrait ainsi le contremaître du « Pacte » Ndiaye !

Le ministère annonce même un nouveau cycle de discussions sur les missions des directeurs d’école pour « redéfinir les missions pédagogiques que soulève cette charge de pilotage »… Bref un bing-bang à prévoir sur le rôle et la place du directeur !

Interrogé par la FNEC FP-FO sur la charge de travail que ce dispositif impliquerait pour les directeurs, le représentant du ministre ose indiquer que les directeurs ont récemment bénéficié d’une augmentation de leurs quotités de décharge (NDLR ce qui est loin d’être vrai pour tous)… et qu’on peut donc leur attribuer de nouvelles tâches ! Quelle morgue !

Le chantage à la liste d’aptitude
Et gare aux directeurs qui traîneraient des pieds !

Jusqu’à présent, un directeur en poste était réputé inscrit sur la liste d’aptitude. Sur injonction du ministère, les DASEN vont solliciter les directeurs d’école dont l’inscription sur la liste d’aptitude date de plus de trois ans afin qu’ils demandent à y être réinscrits.

Cette obligation serait mise en œuvre en 2023-2024, et dès cette année pour les directeurs souhaitant participer au mouvement !

Ces nouvelles dispositions permettraient donc aux DASEN de faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs, voire de les écarter de leur poste en refusant la réinscription sur la liste d’aptitude, s’ils ne mettent pas assez de zèle à mettre en œuvre les contre-réformes ministérielles !

Inacceptable pour le SNUDI-FO qui exige l’abandon de la nécessité de se réinscrire sur la liste d’aptitude pour les directeurs déjà en poste !

Raison de plus pour mettre les écoles à l’arrêt dès le 7 mars !

Loi Rilhac, évaluations d’écoles, « Pacte »… le ministre Ndiaye, celui-là même qui vient de supprimer 1117 postes dans les écoles à grands coups de 49-3, est en train d’imposer à l’Ecole publique le fonctionnement des entreprises privées en transformant les directeurs en managers !

Le SNUDI-FO oppose ses revendications aux projets destructeurs du ministre et du gouvernement :

• Abrogation de la loi Rilhac !
• Retrait du « Pacte » et augmentation indiciaire sans contrepartie pour tous les collègues, a minima à hauteur de l’inflation ! Rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !
• Annulation des suppressions de postes dans les écoles !
• Et bien sûr… retrait de la réforme des retraites !

Dès le 7 mars, la totalité des organisations syndicales appellent en effet les salariés et la population à mettre le pays à l’arrêt pour le retrait de la réforme des retraites. Il en est de même pour les fédérations syndicales de l’Education nationale (FO-FSU-UNSA-CGT-SUD…) qui entendent mettre les écoles, les établissements et les services à l’arrêt !

Le SNUDI-FO invite les personnels à décider et organiser la grève dans leurs écoles dès le 7 mars, et à envoyer leurs déclarations d’intention de grève pour les jours qui suivent !

Faire reculer le gouvernement sur sa réforme des retraites serait un point d’appui pour défendre l’Ecole publique et combattre les mesures dévastatrices du ministre Ndiaye !

Pacte NDiaye : des miettes de primes et des enseignants “pactés”

Pacte NDiaye : des miettes de primes et des enseignants “pactés”

La FNEC FP-FO a été reçue en audience par le ministère et a réaffirmé sa revendication d’augmentation indiciaire pour tous les personnels sans contrepartie.

Alors que l’inflation prend tous les agents à la gorge, et que l’augmentation de 3,5% du point d’indice est jugée bien suffisante par le ministre de la Fonction publique, qu’en est-il de la revalorisation « historique » promise par le Ministre Ndiaye ?

L’annonce présidentielle d’une augmentation de 10 % de la rémunération des enseignants est oubliée. Le ministre de l’Education nationale ne propose que quelques miettes de primes pour les enseignants, et rien pour les autres ! Il poursuit sa volonté de diviser les enseignants en instituant son « pacte » de 3650 € bruts annuels en échange de missions définies localement. La FNEC FP-FO refuse ce piège qui vise à éclater le statut et territorialiser l’Ecole.

En cohérence, FO a quitté les concertations et s’oppose à ces projets destructeurs !

Des miettes de primes

Le ministre a revu son projet initial pour maintenant proposer une augmentation de l’ISOE et de l’ISAE jusqu’à 2000 € bruts annuels (soit + 800 € dans le 1er degré et + 744 € dans le 2nd degré). Les autres primes de fonctions (CPE, Doc, PsyEN…) connaîtraient la même augmentation indemnitaire. Il s’agirait donc d’une augmentation de 53 € à 60 € nets mensuels de prime pour solde de tout compte.

Des primes d’attractivité en début de carrière s’élèveraient (augmentation ISOE/ISAE incluse) à +258 € net mensuel à 5 ans de carrière, +284 € à 10 ans, + 223 € à 15 ans et retour à la seule augmentation ISOE/ISAE pour le reste de la carrière.

Bref : cette politique de primes au lance-pierre pour ne pas dire d’aumône, en lieu et place d’une véritable revalorisation indiciaire, confirme la volonté du gouvernement de poursuivre l’austérité.

Pour les personnels en milieu et fin de carrière, le ministre laisse entrevoir une légère augmentation des taux de passage à la hors-classe et à la classe exceptionnelle, tout en conservant l’arbitraire de l’évaluation PPCR.

Pas de quoi pavoiser donc… et cela ne s’arrête pas là, puisque les annonces sur le « pacte » sont encore plus édifiantes !

Les directeurs et les chefs d’établissements contremaîtres du « pacte »

Lire à ce propos l’analyse du SNUDI-FO pour les directeurs d’école

Les besoins locaux de chaque école et établissement devrait être évalués par le directeur de l’école (en lien avec l’IEN) et par le chef d’établissement. S’ensuivraient des concertations, des appels à candidatures, qui aboutiraient à une lettre de mission locale pour les enseignants sélectionnés pour le « pacte ». Un nouveau cycle de discussion sur les missions des directeurs d’école, des chefs d’établissements et des nspecteurs devrait s’ouvrir prochainement pour « redéfinir les missions pédagogiques que soulève cette charge de pilotage ». Il s’agit ainsi de mettre pleinement en oeuvre la loi Rilhac sur la direction d’école et continuer à pressurer les chefs d’établissements pour qu’ils fassent du chiffre. Un intéressement financier serait envisagé face à cette charge de travail supplémentaire.

Serait-il lié aux résultats ?

Tout cela s’inscrit dans la logique territoriale impulsée par le président Macron à Marseille et s’articule avec les projets dits « innovants » du CNR puisque le « pacte » pourrait s’appliquer aux personnels les plus « investis ». Une nouvelle mouture du décret « instituant une indemnité pour mission d’innovation pédagogique » a d’ailleurs été envoyée aujourd’hui pour avis au CSA ministériel.

« Pacté » or not « pacté » ?

Il est déjà annoncé qu’on pourrait être « sous-pacté » (50 % du pacte) ou « sur-pacté » (150 %), pourcentage s’appliquant à la rémunération (prime de 3650 € brut annuelle) et au temps de service (72h par an). A quoi s’engage-t-on en étant « pacté » ?

Il s’agirait d’une adhésion volontaire sur la base d’une lettre de mission. Certaines missions seraient prioritaires (intervention en 6ème pour les PE, remplacement de courte durée dans le 2nd degré) et s’effectueraient sur la base de 72h heures. Pour les autres missions, il s’agirait d’un forfait et il faudrait travailler au-delà de ces 72h supplémentaires. Parmi les missions :

  • Coordonner les « projets innovants » du CNR pour les écoles et les établissements qui s’y sont engagées. Il n’y aurait pas de pacte pour tous les enseignants engagés dans les projets.
  • Des missions de coordination, référent, tutorat de nouveaux professeurs : le ministère indique que dans un premier temps, les missions déjà existantes ouvrant droit à des primes pourraient être maintenues et coexister avec le pacte mais seraient à terme intégrées dans le pacte.
  • Session d’une heure de consolidation (maths/français en 6ème) : elle serait effectuée par des PE (plutôt en français) ou par des enseignants du second degré. Il s’agirait d’une heure obligatoire pour les élèves. Elle pourrait s’organiser selon des modalités locales (le mercredi, le soir…) ou même en échange de service entre les PE et les professeurs du collège…
  • Remplacement de courte durée dans le 2nd degré : les 72h seraient annualisées (pas limitées à 2h max par semaine) en fonction des besoins. Le ministère envisage d’utiliser l’application Andjaro (déjà utilisée dans certains départements pour le remplacement dans le premier degré) pour croiser les emplois du temps des enseignants absents et des enseignants « pactés » et les mobiliser en envoyant un SMS.
  • Pour les PLP : dans le cadre de la réforme de la voie professionnelle Macron-Granjean, les PLP « pactés » pourraient effectuer les accueils et la présentation de leur discipline au collège mais aussi suivre l’insertion professionnelle de leur élève après l’obtention du diplôme, une sorte de « service après-vente » selon l’expression du ministère.
  • Des missions liées à l’inclusion scolaire : accompagnement des enseignants et mentorat des élèves en situation de handicap. Ces missions effectuées par des enseignants ordinaires en charge de classe pourraient se substituer aux missions déjà existantes des enseignants spécialisés (en classes et structures adaptés, de RASED…) ou les missions des AESH. Ces annonces confirment la volonté d’accélérer le démantèlement de l’enseignement spécialisé.

Autant de tâches supplémentaires donc, qui remettent au cause les statuts et le cadre national de l’Ecole, qui transforment les directeurs d’école et les chefs d’établissement en pilotes des contreréformes, qui instituent une hiérarchie intermédiaire avec des enseignants « pactés » chargés à travers leur mission de « coordination » de caporaliser leurs collègues. Le ministère indique d’ailleurs à nos représentants chefs d’établissements qu’ils pourraient ainsi s’appuyer sur l’équipe des enseignants « pactés » !

Faire reculer Macron sur les retraites, pour avancer sur toutes nos revendications !

La FNEC FP-FO refuse cette tentative d’opposer les personnels et de les diviser. Elle revendique une revalorisation indiciaire pour tous les personnels, sans contrepartie ! Face au ministre Ndiaye qui reste sourd à cette exigence légitime, face au président Macron et sa ministre Borne qui restent sourds au puissant rejet de leur réforme des retraites, il n’y a plus d’autre choix que la grève, le blocage !

Pour la défense de nos retraites, pour la satisfaction de toutes nos revendications, mettons le pays à l’arrêt à partir du 7 mars pour faire plier le gouvernement !

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