4000 suppressions de postes d’enseignants et une austérité d’une violence inouïe

4000 suppressions de postes d’enseignants et une austérité d’une violence inouïe

Jeudi 10 septembre, le projet de loi de finances 2025 a été rendu public.

Celui-ci prévoit 4 000 suppressions de postes dans l’Éducation nationale pour la rentrée 2025 dont 3 155 dans le premier degré, cinq fois plus que les 650 postes déjà supprimés à la rentrée 2024 par l’ex-ministre Attal !

Le gouvernement Barnier, s’inscrit donc pleinement dans le rapport réalisé par l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR), commandée par Matignon, qui envisageait la fermeture de 2000 écoles et la suppression de 5 000 postes d’enseignants ! (Lire notre article à ce sujet)

Alors que la situation est très difficile dans les écoles en cette rentrée, avec des milliers de classes fermées lors des derniers CSA, avec nombre de remplaçants déjà affectés à l’année (9 en Mayenne), avec un manque de brevet d’enseignants spécialisés que ce soit en RASED, en ULIS, dans les établissements sociaux et médico-sociaux où 24 000 élèves ne peuvent accéder faute de places, alors que l’école manque de tout et que nos salaires sont au point mort… le gouvernement Macron-Barnier-Genetet entend porter un coup d’une violence inédite à l’Ecole publique avec cette saignée historique.

Ces 3 155 suppressions de postes dans les écoles provoqueront une aggravation jamais vue de nos conditions de travail et des conditions d’apprentissage des élèves avec des classes toujours plus chargées, des enseignants toujours moins remplacés et des élèves en difficulté ou en situation de handicap toujours moins pris en charge !

Voici donc comment la ministre Genetet entend appliquer ses trois priorités : « Relever le niveau, relever le niveau, relever le niveau »…

Mais ce n’est pas tout ! Le projet de budget 2025 de l’Éducation nationale tel que présenté par le ministère exclut toute revalorisation des personnels, toute augmentation de la valeur du point d’indice.

Inadmissible alors que les personnels ont déjà perdu près de 30% de pouvoir d’achat depuis 2000 !

Le SNUDI-FO 53 n’accepte pas ces mesures d’austérité, de démantèlement permanent de l’Ecole publique, et désormais sa mise à mort. Le SNUDI-FO 53 n’accepte pas cette disette d’une violence inouïe.

Le SNUDI-FO 53 appelle tous les collègues des écoles à participer massivement aux réunions syndicales FO pour discuter des initiatives immédiates à prendre pour bloquer cette folie destructrice et pour obtenir satisfaction sur les revendications.

Postes, salaires, retraites, l’heure est à la préparation de la mobilisation pour bloquer les projets de ce gouvernement illégitime. Ils veulent tuer l’école Publique, organisons nous maintenant pour résister et défendre notre école, notre outil de travail.

Le SNUDI-FO 53 revendique :

– L’annulation des suppressions de postes prévues pour la rentrée 2025 et la création des postes nécessaires !

– L’augmentation immédiate des salaires  et le rattrapage des pertes subies depuis 2000 !

– L’abrogation de la réforme scélérate des retraites !

– Un véritable choc des moyens pour l’école publique !

 

Liste d’aptitude direction d’école 2025

Liste d’aptitude direction d’école 2025

Le ministère prend désormais appui sur la loi Rilhac qui indique dans son article 2 « Le directeur d’école est nommé parmi les personnes inscrites sur une liste d’aptitude » pour appliquer désormais stricto sensu l’article 6 du décret de 1989 sur la direction d’école : « Il est établi chaque année une liste d’aptitude par département. L’inscription sur une liste d’aptitude départementale demeure valable durant trois années scolaires. »

Avant 2024, un directeur en poste était réputé inscrit sur LADE. Sur injonction du ministère, les directeurs d’école dont la liste d’aptitude date de plus de trois ans et qui ne sont plus sur un poste de direction doivent donc demander à être réinscrits sur LADE.

Cette obligation est mise en œuvre depuis l’année dernière !


La circulaire départementale 2025

Le formulaire de demande d’inscription sur LADE
(à envoyer avant le 18 octobre à ce.dippag53@ac-nantes.fr)


Ces nouvelles dispositions ne permettent-elles pas à la DASEN d’écarter des directeurs de leur poste, surtout au moment où, avec la mise en place du « Pacte » Ndiaye, le ministère tente de transformer les directeurs d’école en contremaîtres de ses contre-réformes ? Cette nouvelle disposition ne vise-t-elle pas à faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs ?

ATTENTION (Loi Rilhac oblige !)
– L’inscription sur la LADE a une validité de seulement 3 ans !
– Si vous êtes actuellement Directeur et que vous souhaitez changer de direction au mouvement 2025, vous devez désormais faire une demande de réinscription si votre inscription sur la LADE a plus de 3 ans à compter du 1er septembre 2025 !

Le SNUDI-FO 53 organise une préparation à l’entretien, ouverte à tous. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez être accompagné ! (inscription réunion)

Le SNUDI-FO 53 vous informe : La condition d’ancienneté n’est pas exigée pour les enseignants faisant fonction de directeur d’école à deux classes et plus pour l’intégralité de l’année scolaire 2024-2025. Occupant un poste de direction à titre provisoire, ils peuvent être dispensés de l’entretien après avis favorable de l’IEN. En cas d’avis défavorable ou réservé, ils sont convoqués pour un entretien devant la commission départementale chargée d’examiner les candidatures.

Déjà inscrit sur la LADE ?
– vous n’avez jamais exercé les fonctions de directeur, vous devez faire une demande d’inscription
– vous avez exercé pendant au moins 3 années les fonctions de directeur à titre définitif, vous avez ensuite interrompu ces fonctions, vous devez faire une demande de réinscription
– vous êtes actuellement directeur et voulez participer au mouvement 2025 pour changer de direction : vous devez désormais faire une demande de RÉINSCRIPTION si votre inscription sur la LADE a plus de 3 ans à compter du 1er septembre 2025.

Pour le SNUDI-FO, imposer une réinscription sur la LADE pour les directeurs en poste depuis 3 ans et pour pouvoir changer de direction est INADMISSIBLE et traduit bien la volonté du ministère de faire sentir aux directeurs que leur possibilité de mutation dépend depuis la loi Rilhac du pouvoir discrétionnaire de la hiérarchie.

Article 2 de la loi Rilhac : « Ne peuvent être inscrits sur cette liste d’aptitude que les instituteurs et les professeurs des écoles qui, d’une part, justifient de trois années d’enseignement ou d’une année au moins d’exercice de la fonction de directeur d’école et, d’autre part, ont suivi une formation à la fonction de directeur d’école. »

Le SNUDI-FO le rappelle, une confusion s’instaure désormais entre :

  • D’une part, la formation préalable à l’inscription sur la liste d’aptitude prévue dans la loi Rilhac
  • D’autre part la formation qui précède et qui suit la prise de poste d’un nouveau directeur, prévue par l’arrêté du 28 novembre 2014 qui indique « La durée de la formation préalable à la prise de fonctions qui est suivie par les directeurs d’école (…) est de trois semaines. En sus de la formation prévue au précédent article, une période de formation, d’une durée de deux semaines est organisée durant la première année suivant la prise de fonctions. Elle est complétée par une formation d’au moins trois jours qui doit être organisée avant la fin de la même année scolaire. » et à la circulaire du 1er décembre 2014 qui précise : « Les deux sessions de la formation initiale se déroulent sur le temps scolaire. »

A la demande du SNUDI-FO au ministère, il est désormais confirmé que l’intégralité des trois semaines de formation des directeurs préalables à leur prise de poste sera effectuée sur temps scolaire.

En cas de doute, ou pour toute question, sollicitez un représentant du SNUDI-FO 53.

 

Discours du Premier ministre : réaction de la FNEC FP-FO

Discours du Premier ministre : réaction de la FNEC FP-FO

Sans surprise, à l’occasion de son discours de politique générale, le Premier ministre Barnier a confirmé le coup de force du président Macron contre les revendications qui se sont exprimées depuis des mois dans les mobilisations et dans les urnes.

Poursuite et aggravation de l’austérité : « Je vous demande d’en faire beaucoup avec peu ». Le premier ministre annonce ainsi de nouvelles coupes budgétaires, voire de nouvelles « réformes », dans la continuité de celles qui depuis des années, au nom des économies sur la dépense publique, détruisent les droits des salariés et des agents. Cela tandis que les entreprises bénéficient, entre autres et sans aucune conditionnalité, de largesses fiscales et d’aides publiques (200 milliards d’euros par an) qui alimentent la dette et garantissent des profits records pour les actionnaires (plus de 140 milliards de bénéfices pour les seules entreprises du CAC 40). Et pour M. Barnier, ce seraient encore aux travailleurs de payer !

La réforme Guerini de destruction du statut de fonctionnaire n’est pas enterrée : « Je souhaite que dans les ministères et chez les opérateurs publics soit engagé un effort de productivité, contractualisé, en responsabilisant chacun des directeurs d’administrations concernées ».

Alors que l’Ecole est au bord de l’asphyxie, M. Barnier ne compte pas remettre en question la politique de suppressions de postes et les contre-réformes engagées depuis des années. Aucune réponse aux revendications urgentes, sinon qu’il veut poursuivre l’inclusion des élèves en situation de handicap et remédier au « remplacement des professeurs absents »… en faisant appel aux enseignants retraités !

Aucune annonce non plus sur la nécessaire augmentation du point d’indice pour faire face à l’effondrement du pouvoir d’achat des fonctionnaires (-28% depuis 2000).

Quant à l’annonce sur une revalorisation du SMIC de 2 % dès le 1er novembre, cette aumône (27 euros mensuels) était de toute façon prévue au 1er janvier 2025.

Concernant la réforme des retraites Macron-Borne, le Premier ministre propose aux « partenaires sociaux de réfléchir à des aménagements, raisonnables et justes, de la loi », balayant d’un revers de main les puissantes mobilisations de 2023. Pour FO, il n’y a pas d’« aménagement » possible : nous revendiquons l’abrogation de cette réforme car nous sommes opposés, comme l’immense majorité de la population, au recul de l’âge de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisation.

Dans cette situation, les salariés et les personnels sont fondés à se réunir en assemblées générales afin de prendre toutes les initiatives pour bloquer ce gouvernement et faire aboutir leurs revendications urgentes :

– Abrogation de la réforme des retraites Macron-Borne !
– Création des postes nécessaires dans les écoles, les établissements et les services !
– Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice !
– Abandon de l’Acte 2 de l’École inclusive, du « choc des savoirs », du SNU, et de toutes les mesures qui détruisent l’École !
– Abandon définitif du projet Guerini de destruction du Statut !

 

Des ministres désignés pour maintenir le cap du démantèlement de l’Ecole Publique

Des ministres désignés pour maintenir le cap du démantèlement de l’Ecole Publique

Communiqué à télécharger ici

Près de trois mois après le résultat des élections législatives, l’insupportable déni de démocratie mis en œuvre par le président Macron se confirme. En dépit des mobilisations des salariés, en dépit du résultat des urnes, le président Macron entend coûte que coûte poursuivre sa politique d’austérité, de remise en cause des droits et garanties collectives, d’attaque contre les services publics. L’Education nationale n’échappe pas à cette logique.

La députée Genetet est ainsi nommée ministre de l’Education nationale. Elle a été membre de la commission Défense, et coordinatrice politique de la loi de programmation militaire 2024-2030 attribuant à l’armée un budget de 413 milliards d’euros au moment où les services publics manquent de tout, au moment où les salaires sont bloqués… Ce n’est donc pas étonnant qu’elle se soit déclarée « favorable à la généralisation du service national universel (SNU) pour nourrir “l’esprit de résilience » de la jeunesse ». 

Anne Genetet n’a aucune compétence ni aucune expertise en matière d’enseignement : elle a exercé quelques années comme médecin, est devenue ensuite journaliste médicale, puis a travaillé pour une compagnie internationale d’assurances pour se pencher enfin sur les rapports entre les employeurs et les “gens de maison” en Indonésie (!) ; elle n’a jamais participé, en tant que parlementaire, à aucune commission liée à l’Éducation Nationale. Cela confirme qu’elle n’aura qu’un rôle de représentation et que les mêmes décisions continueront d’être appliquées par la haute administration de l’Education Nationale, dans la droite ligne de celles arrêtées ces dernières années.

D’ailleurs, lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec Nicole Belloubet, en plus de mettre en avant ses parents enseignants, ses anciens enseignants et ses 4 enfants pour témoigner de sa grande connaissance de notre profession, la ministre Genetet déclare : « Le navire ne changera pas de cap ». Tout est dit, la nouvelle ministre sait ce qu’elle a à faire : Poursuivre la feuille de route de ses prédécesseurs, maintenir le cap de la casse de l’école Publique, continuer à démanteler… 

La ministre sera accompagnée d’un « ministre délégué de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel. » Il s’agit du député Portier, connu pour avoir cosigné une tribune en défense « de l’enseignement privé indépendant ou sous contrat » et pour avoir reproché à l’ex-ministre Ndiaye, de ne pas réagir face à la « menace de l’entrisme islamiste à l’école ». Tout un programme… Artisan d’un rapport consacré à l’instruction des enfants en situation de handicap, il indiquait notamment : « Il faut arriver à intégrer le médico-social dans le scolaire et arrêter de les opposer. Profitons, par exemple, d’enregistrer une baisse de la démographie scolaire avec de nombreux locaux vacants et délocalisons certains dispositifs médico-sociaux dans l’école en y installant des professionnels. » Il est donc tout désigné pour poursuivre la politique des gouvernements précédents qui, dans le cadre de l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, se refusent à créer les places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux (estimées à 24 000 par le ministère) et au contraire dissoudre ceux-ci dans les écoles et les EPLE !

Ces nominations confirment le prolongement et l’aggravation de la politique de Macron de destruction de l’Ecole publique et des droits des personnels. Le SNUDI-FO 53 estime ne rien avoir à attendre de ces nouveaux ministres et réaffirme l’intégralité de ses revendications, que nous pouvons obtenir par une mobilisation forte et unitaire.

Augmentation immédiate des salaires et sans contrepartie !
Annulation des suppressions de postes !
Création des postes statutaires nécessaires et urgents !
Stop à l’économie de guerre ! L’argent pour les services publics pas pour la guerre !
Fonds public à l’Ecole publique ! Fonds privés à l’Ecole privée !
Abandon de l’Acte2 de l’Ecole inclusive, du choc des savoirs, du SNU, et de toutes les mesures qui cassent l’Ecole !
Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH !
Abrogation de la réforme des retraites !

Un rapport de l’Inspection Générale préconise la fermeture de 2000 écoles !

Un rapport de l’Inspection Générale préconise la fermeture de 2000 écoles !

Il s’agit d’un rapport réalisé par l’Inspection générale de l’Education, du sport et de la recherche et qui arrive juste avant l’étude du budget 2025, préparé par un gouvernement démissionnaire. Ce rapport commandé par Matignon envisage plusieurs scenarii pour effectuer de nouvelles coupes budgétaires à l’Education nationale, sous prétexte de « déclin démographique ».

Alors que les personnels doivent faire face au chaos provoqué par les milliers de suppressions de postes que les gouvernements Macron ont imposé à coups de 49-3, le rapport publie des pistes de travail complètement hors-sol et d’une brutalité inouïe : répartir les élèves des classes dont les effectifs seraient trop bas dans les autres classes ; ou bien augmenter les effectifs des classes des écoles en REP ; ou encore revoir le maillage territorial en se basant sur le temps de trajet pour se rendre à l’école.

Le rapport indique la possibilité de fermer près de 2 000 écoles afin de récupérer pratiquement 5 000 postes d’enseignants Cela serait une véritable hécatombe, en particulier en milieu rural où la fermeture d’une école signifie la mort du village.

Il s’agirait également de s’en prendre à l’Education prioritaire en remettant en cause les effectifs plus allégés dans les classes. Pourtant, le constat est unanime : cette rentrée se déroule avec des classes parfois surchargées (allant parfois jusqu’à près de 30 élèves dans les écoles), un manque criant de remplaçants, des élèves sans AESH, sans infirmière, sans assistante sociale… l’école manque de tout !

Le syndicat appelle les collègues à se réunir, à établir leurs besoins en termes de postes et de moyens et à discuter des moyens à mettre en œuvre pour faire aboutir les revendications !

Le SNUDI-FO 53 permettra aux collègues de se réunir rapidement en RIS et est à disposition pour organiser ces réunions dans toutes les écoles du département.


Source :
https://www.vousnousils.fr/2024/09/13/suppressions-de-postes-fermetures-decoles-les-propositions-chocs-de-ligf-686685

Le rapport :
https://www.education.gouv.fr/revue-de-depenses-dispositifs-en-faveur-de-la-jeunesse-415289

 

Nomination de Barnier 1er ministre : Les revendications encore, l’indépendance toujours !

Nomination de Barnier 1er ministre : Les revendications encore, l’indépendance toujours !

Le président Macron vient de nommer Michel Barnier 1er ministre. Nous n’avons toujours pas de ministre de l’Education nationale depuis 50 jours. La ministre démissionnaire Belloubet continue de gérer “les affaires courantes”.

Monsieur Barnier a été plusieurs fois ministre et commissaire européen. C’est un fervent partisan des politiques de rigueur budgétaire, d’austérité et de privatisation. Monsieur Barnier considère ainsi qu’à l’Education nationale, « les fonctions support et l’administration sont plus lourdes chez nous que partout ailleurs ». Doit-on comprendre qu’il faut dégraisser, et continuer de supprimer des postes ?

Comme Jean-Michel Blanquer, comme Gabriel Attal, Nicole Belloubet et tous les ministres d’ Emmanuel Macron, Monsieur Barnier est un partisan de la décentralisation et de l’autonomie des établissements. Doit-on s’attendre à ce qu’une nouvelle contre-reforme donne aux chefs d’établissement et aux directeurs d’écoles la responsabilité du recrutement, des enseignants, en parfaite adéquation avec les expérimentations marseillaises, les réformes des Rythmes scolaires ou encore la loi Rilhac ?

Par la territorialisation de l’Education nationale, l’autonomie des établissements scolaires, l’apprentissage à 14 ans… le président Macron a confirmé à de nombreuses reprises sa volonté de poursuivre ses attaques contre la jeunesse et les travailleurs en s’asseyant sur les aspirations majoritaires ! Michel Barnier sera-t-il celui qui poursuivra et aggravera une politique pourtant massivement rejetée dans les urnes en juillet dernier ?

S’il n’appartient pas à une organisation syndicale de porter un jugement sur les choix des électeurs, il est de sa responsabilité de rappeler les aspirations et les revendications massivement majoritaires dans la profession. C’est pourquoi il ne saurait être admissible qu’une politique qui a dejà détricoté un nombre considérable d’acquis sociaux soit poursuivie et amplifiée.

Confrontés aux conditions d’une rentrée encore désastreuse, les personnels de l’éducation nationale n’en peuvent plus, d’une situation qui empire d’année en année.

Pourquoi devrions-nous encore supporter :
– le maintien du « choc des savoirs »?
– les 650 suppressions de postes dans les écoles, du budget 2024 adopté par 49-3 ?
– l’absence de personnels pour assurer les remplacements ?
– l’absence de personnels et de places dans les structures spécialisées pour les élèves en situation de handicap et en grande difficulté scolaire ?
– l’absence d’une médecine scolaire ?
– des centaines d’heures d’accompagnement pour des élèves en situation de handicap non assurées rien que pour la Mayenne et les plus de 400 élèves en attente d’une place dans un établissement spécialisé, dispositif ou classe adaptée ?

Nous ne laisserons pas se maintenir coûte que coûte, le cap de la destruction pure et simple de l’école publique, de toute la fonction publique, et de la mise à mort de tout ce qui ressemble de près ou de loin à des droits sociaux.

Nous ne laisserons pas, sans broncher, sans agir avec détermination, les fossoyeurs de la Republique sociale enterrer notre école publique et nos acquis sociaux.

La mobilisation de tous est désormais incontournable.

Le SNUDI-FO 53 appelle ses adhérents, les personnels du 1er degré à se réunir dès mardi prochain, à 18h30 en AG dans les locaux de l’UD FO à Laval (possibilité Visio) INSCRIPTION EN LIGNE

 

Une rentrée ubuesque : communiqué intersyndical mayennais

Une rentrée ubuesque : communiqué intersyndical mayennais

Télécharger le communiqué en pdf

Communiqué intersyndical mayennais FNEC-FP FO 53, CGT Educ’Action 53, SUD Education 53

La rentrée se fait dans une situation ubuesque : la ministre démissionnaire, Nicole Belloubet, annonce l’application de l’ensemble des mesures décidées par un gouvernement qui n’a plus aucune légitimité.

Pour ce gouvernement, dont tous les ministres sont démissionnaires, il faudrait poursuivre les « réformes » engagées, de la réforme des lycées professionnels jusqu’au « Choc des savoirs », incluant la passation des évaluations nationales pour tous les élèves de l’élémentaire et du collège, le Pacte enseignant, avec un budget prévisionnel amputé de 700 millions, le tout en appliquant une circulaire de rentrée datant du 27 juin, comme si de rien n’était…

Ces réformes, largement contestées et âprement combattues, la majorité des personnels, des parents d’élèves, des organisations syndicales et de jeunesse, n’en veulent pas. Elles sont encore moins acceptables aujourd’hui qu’hier !

La rentrée ne peut pas se faire sans une remise en cause des mesures décidées par un gouvernement désormais démissionnaire. En cette rentrée, aucune annonce n’est faite pour améliorer les conditions de travail des personnels. Les revendications demeurent, notamment l’abrogation du

« Choc des savoirs » Attal-Belloubet et la réforme de la voie professionnelle, pour un véritable choc des moyens !

Nos organisations syndicales sont déterminées à se coordonner et à se mobiliser pour obtenir satisfaction sur l’ensemble des revendications urgentes :

– L’abandon de toutes les contre-réformes qui cassent l’École Publique (« Choc des savoirs », PACTE, évaluations d’école, lois Rilhac, réforme du lycée professionnel…)
– L’augmentation indiciaire des salaires pour tous les personnels.
– L’augmentation de la valeur du point d’indice pour rattraper les pertes subies depuis 2000
– L’annulation de toutes les suppressions de postes et la création de postes statutaires à hauteur des besoins.
– L’abandon de l’acte 2 de l’école inclusive.
– La défense de l’enseignement spécialisé et adapté.
– Le respect des notifications de la MDA.
– Un vrai statut, un vrai salaire pour les AESH
– L’arrêt du financement de l’enseignement privé avec l’argent public

Nos organisations syndicales appellent l’ensemble des collègues du département :

– à se réunir dès à présent en assemblées générales, en heures d’information syndicale ou de manière plus informelle, pour discuter de cette situation, réaffirmer les revendications, établir les besoins en heures, postes et conditions de travail,

– à décider des moyens d’action pour faire valoir leurs revendications, y compris la grève dès la semaine de rentrée (des préavis nationaux déposés par nos organisations syndicales, couvrent l’ensemble des personnels.)

– à transmettre à leurs organisations syndicales toutes les initiatives et toutes les informations sur les besoins non pourvus dans leurs écoles, services ou établissements dès la semaine de rentrée (manque d’AESH, postes ou heures non pourvus, non remplacement…)

A Laval, le 02/09/2024

Dissolution de l’Assemblée Nationale : notre indépendance ce sont les revendications !

Dissolution de l’Assemblée Nationale : notre indépendance ce sont les revendications !

Adhérent, adhérente du SNUDI-FO 53,

La situation actuelle ne laisse personne indifférent. C’est dans ce contexte, que je rappelle à tous que la Confédération Générale du Travail Force ouvrière s’est construite sur l’indépendance des gouvernements, des partis et des églises et sur le rejet de toute emprise et toute instrumentalisation politique.

Je rappelle également que FO, depuis son origine, refuse toute forme de racisme, ou de discriminations, qui sont des instruments pour diviser les travailleurs et pour les affaiblir.

Ton syndicat, le SNUDI-FO 53, avec son syndicat national, sa fédération (FNEC-FP FO) et son Union Départementale (UD-FO 53) restera uniquement sur le terrain social et syndical pour faire valoir les revendications, en indépendance toujours, et uniquement pour défendre les intérêts moraux et matériels des salariés.

Comme son Union Départementale, le SNUDI-FO 53 ne donnera aucune consigne de vote, car c’est de la responsabilité d’un syndicat indépendant. Un syndicat indépendant n’est pas directeur de conscience. Le SNUDI-FO 53 laisse chacun, comme citoyen éclairé, la liberté de participer ou non aux manifestations des prochains jours.

Le SNUDI-FO 53 fait sienne la motion de l’UD FO 53, élaborée et adoptée à l’unanimité par la commission exécutive de l’Union Départementale FO. Je vous invite à en prendre connaissance. Vous la trouverez ci-dessous.

Bien amicalement,

Stève Gaudin, secrétaire départemental

Motion à télécharger

Réunie le 10 juin 2024, la commission exécutive de l’Union Départementale cgt-FORCE OUVRIERE de la Mayenne prend acte de la décision du président de la République de dissoudre l’Assemblée Nationale. De nouvelles élections législatives sont organisées. 

Notre indépendance ce sont nos revendications !
L’indépendance contre l’union nationale !
L’indépendance syndicale est LA condition du combat revendicatif !

Libre et indépendante, l’UD-FO 53 ne donnera aucune consigne de vote, et continuera de porter ses revendications. Pour autant, indépendance ne signifie pas apolitisme. L’UD-FO 53 ne peut pas être indifférente à la situation sociale actuelle. Les politiques anti-sociales et de rejet de l’autre, menées depuis des mois sont démocratiquement suicidaires, nous n’avons cessé de le marteler.

Cette situation intenable, seul le gouvernement en porte la responsabilité. Elle est le fruit des contre-réformes et des bas salaires, la conséquence des obstinations de Macron et de son gouvernement qui restent sourds aux revendications légitimes des salariés, des sans-emplois et des exploités de ce pays. Dans ce contexte, la colère fait place parfois à la résignation, terreau idéal pour les idées réactionnaires et fascisantes. 

L’UD-FO 53 réaffirme son refus de toute forme de racisme, d’antisémitisme, et de toutes les discriminations, qui sont des instruments pour diviser les travailleurs et pour les affaiblir. 

Pour occulter sa propre responsabilité dans la situation actuelle et faire taire la colère qui s’exprime contre sa politique de destruction des conquêtes sociales, le gouvernement Macron va tenter d’imposer une « union nationale », au détriment de la reconnaissance des intérêts particuliers et collectifs de la classe ouvrière. Ce n’est pas la voie qu’empruntera Force Ouvrière. S’il nous faut aujourd’hui trouver une voie, celle-ci n’aura qu’un objectif : la satisfaction des revendications. C’est la seule voie possible pour des syndicalistes libres et indépendants. 

Face à la situation sociale intenable, regroupons-nous, agissons et organisons la nécessaire riposte interprofessionnelle dans l’unité la plus large, élections législatives ou non, jeux olympiques ou non. Il n’y aura pas de trêve pour les revendications.

Osons le combat, tous ensemble notamment pour :

▪    L’abrogation de la réforme Macron-Borne des retraites, retour à la retraite à 60 ans (et 37,5 annuités pour une retraite sans décote)
▪    L’augmentation générale des salaires, de la valeur du point d’indice, des minimas sociaux et des pensions
▪    L’abrogation de la loi immigration
▪    L’abandon du projet de réforme de l’assurance chômage
▪    L’abandon du projet de loi Fonction Publique Guérini.

PAIX, PAIN, LIBERTE : l’UD-FO 53 réaffirme son exigence de cessez-le-feu permanent en Palestine comme en Ukraine, ainsi que la fin de l’économie de guerre, la restitution des milliards d’économies faites sur le dos des travailleurs.  

L’UD-FO 53 combattra toujours les dérives autoritaires qui visent à faire taire la contestation syndicale et réaffirme son exigence du respect intégral des libertés publiques, des libertés syndicales, du droit de manifester, du droit de se réunir et de la liberté d’expression. 

 Adoptée à l’unanimité de la commission exécutive, à Laval, le 10 juin 2024

Kits “pédagogiques” JO

Kits “pédagogiques” JO

Dans le cadre des 10 milliards d’€ d’économies annoncés par le gouvernement, une saignée inédite est programmée dans les écoles publiques avec de nouvelles suppressions de postes à hauteur de 138 millions d’€. Celles-ci vont se rajouter aux 650 postes déjà supprimés pour la rentrée scolaire 2024 et aux multiples fermetures de classes ayant eu lieu dans les départements en dépit de la résistance des personnels et des parents d’élèves.

D’autre part, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Guérini a confirmé que la valeur du point d’indice serait gelée en 2024 condamnant les fonctionnaires à une nouvelle chute de leur pouvoir d’achat, qui est évaluée à 28,5% depuis 2000.

C’est dans ce contexte d’attaques sans précédent contre l’Ecole publique et les personnels que le gouvernement a décidé d’expédier à tous les élèves scolarisés du CP au CM2 un « kit » relatif aux prochains Jeux Olympiques contenant notamment :

  • un livret d’un intérêt pédagogique très relatif puisqu’il comprend des écrits du président Macron, de la ministre des sports Oudéa-Castera et de l’ex-ministre de l’Education nationale Attal, ainsi que des mots croisés et des charades…
  • une pièce commémorative de 2€…

Coût de cette lamentable opération de communication : 16 millions d’€ !

Au-delà de la gabegie que représente cette opération, elle pose le problème de fond du respect de la laïcité à géométrie apparemment variable pour ce gouvernement. L’intérêt pédagogique est nul, mais la propagande politique est bien présente et tombe “bien” ou “mal” selon où l’on se place, en pleine campagne électorale !

De plus, la manipulation d’argent par les jeunes élèves, proscrite en milieu scolaire, peut rapidement poser problème. Le ministère assigne une tâche supplémentaire aux directrices et directeurs en leur demandant de veiller sur ce « magot » en le stockant dans une pièce sécurisée, en attendant la communication officielle avant de le distribuer !

Aucune provocation ne sera décidément épargnée aux personnels, qui voient leurs conditions de travail et les conditions d’apprentissage de leurs élèves se dégrader constamment du fait des mesures de ce gouvernement !

Les enseignants sont là pour enseigner, pas pour relayer la propagande gouvernementale !

Le SNUDI-FO rappelle que, dans le cadre de leur liberté pédagogique, les personnels ne sont pas tenus de distribuer ces kits prétendument pédagogiques à leurs élèves. Nous appelons les collègues qui choisissent de ne pas les distribuer, à retourner ce matériel à la DSDEN.

Le SNUDI-FO exige du gouvernement qu’il renonce à ses 10 milliards de coupes budgétaires, qu’il réponde aux revendications des personnels plutôt que d’imposer sa propagande :

  • Annulations de toutes les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2024 et création de tous les postes nécessaires !
  • Abandon de toutes les contre-réformes, de la loi Rilhac aux évaluations d’école et passant par les mesures du « chocs des savoirs » !
  • Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et ouverture de négociation pour le rattrapage de la perte de 28,5% de pouvoir d’achat depuis 2000 !

Congrès départemental du SNUDI-FO 53

Congrès départemental du SNUDI-FO 53

Mardi 28 mai, le congrès du SNUDI-FO 53 a réuni une quarantaine de PE et AESH à Laval, en présence de Frédéric Volle, secrétaire général du SNUDI-FO (national) et Sébastien Lardeux, secrétaire général de l’UD FO 53. 

Les rapports d’activité et de trésorerie ont été adoptés à l’unanimité.

Les discussions ont été riches, et les interventions nombreuses, avec au centre la situation internationale, l’état de délabrement des services publics, et de notre École Publique. Dans les débats : la question des salaires, du manque de postes (manque de remplaçants, fermetures de classes, manque de RASED…), et sur toutes les lèvres, les conséquences de l’inclusion au forceps, contre les besoins de nos élèves, et qui nous place parfois dans des situations de maltraitance et de culpabilisation insupportables.

Un mandat clair a été fixé pour les deux années à venir, avec une résolution adoptée à l’unanimité (moins 1 abstention).

Le premier syndicat des Écoles Publiques de la Mayenne sort encore renforcé de ce congrès, avec des instances renouvelées qui intègrent davantage d’AESH. 

35 correspondants de secteur sont répartis sur l’ensemble du département, un conseil syndical de 28 membres et un bureau départemental de 8 collègues constituent la nouvelle équipe du SNUDI-FO 53.

Pour résister, agir et reprendre ce que nous avons déjà trop perdu, pour mettre en échec les contre-réformes à venir (Choc des savoirs, projet Guérini, Acte 2 de l’école inclusive, loi Rilhac 2…), pour défendre vos droits, le syndicat est, et restera aux côtés des personnels de l’Education Nationale.

Rejoignez le syndicat libre et indépendant, syndiquez-vous !


La résolution adoptée


NomPrénomPosteEtablissementVille
ANGOTEMILIEAdjointeEcole primaire publiqueVimartin-sur-Orthe
BELLANANAISRemplaçanteCollège Jules RenardLaval
BIZEUL GOSSANTCELINETRSEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
BONNANDCATHERINEAdjointeEcole Beaulieu sur OudonBeaulieu sur Oudon
BOHECMAGALIRemplaçanteEcole Constance LainéCraon
COLNOTHELENETRSEcole primaire publiqueBallots
DENUAULTYOANNAdjointEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
DESERTMarieAESHEcole Constance LainéCraon
DESTOOPCATHERINEDirectionEcole élémentaire publique Louise MichelMayenne
GANNEMARTINEAdjointeEcole maternelle  MicheletLaval
GAUDINStèveRemplaçantEcole J. Jaurès élémentaireCossé le Vivien
GAYSSOTFREDERICDirectionEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
GERVOTNathalieERSESHMayenne – Ambrières
GUIHALJENNIFERAdjointeEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
HASCOETNathalieAdjointeEcole de la GravelleLa Gravelle
HELLARDSAMUELAdjointUEMA le Petit PrinceLaval
HUNOTCLOTILDEDirectionEcole élémentaire publiqueRuillé-Froid-Fonds
KERBRATMORGANEDirectionEcole maternelle publiqueSaint-Denis-d’Anjou
LAGEISTEMurielAESHEcole élémentaire publique Jules FerrySaint-Pierre-la-Cour
LE FELLICEVELYNEAdjointeEcole primaire publiqueChangé
LEBLANCLAURAPESEcole maternelle Louis PergaudLaval
LEDAUPHINMARIONAdjointeEcole primaire publique HilardLaval
LEGAINATHALIEAdjointeEcole primaire publique Henri MatisseMarcillé-la-Ville
MARTINEMELINEAdjointeEcole maternelle publiqueGorron
MENDOCABRIGITTEAESHBadinterLaval
MOQUETJean-PierreRetraitéMayenne
NACHITAUROREAESHBadinterLaval
ORAINFABIENASH IME Leon-DoudardMontaudin
OREVETHIERRYDirectionEcole élémentaire publiqueRavigny
PICCHIOTTINOCHLOEDirectionEcole élémentaire publique eugène hairyLaval
PICHONCECILEAdjointeEcole primaire publiqueBais
RECHESANDRAAdjointeEcole élémentaire publique Cousteau Jacques-YvesArgentré
SEIGNEURJULIEAdjointeEcole primaire publique bilingue Henri ChantrelSaint-Ouën-des-Toits
TOUZESEBASTIENDirectionEcole maternelle  MicheletLaval
VALTONMATTHIEUDirectionEcole Constance LainéCraon
BOUTINMARINEDirectionEcole Marlène JobertCharchigné
DUBOURGSOLENEAdjointeEcole élémentaire BadinterLaval
NomPrénomFonctionNom EcoleVille Ecole
ANGOTEMILIEAdjointeEcole primaire publiqueVimartin-sur-Orthe
BELLANANAISRemplaçanteCollège Jules RenardLaval
BIZEUL GOSSANTCELINETRSEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
BOHECMAGALIRemplaçantEcole Constance LainéCraon
COLNOTHELENETRSEcole primaire publiqueBallots
DENUAULTYOANNAdjointEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
DESERTMarieAESHEcole Constance LainéCraon
DESTOOPCATHERINEDirectionEcole élémentaire publique Louise MichelMayenne
GANNEMARTINEAdjointeEcole maternelle  MicheletLaval
GAUDINStèveRemplaçantEcole J. Jaurès élémentaireCossé le Vivien
GAYSSOTFREDERICDirectionEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
GUIHALJENNIFERAdjointEcole élémentaire publiqueChâteau-Gontier-sur-Mayenne
HELLARDSAMUELAdjointUEMA Le petit princeLaval
LAGEISTEMurielAESHEcole élémentaire publique Jules FerrySaint-Pierre-la-Cour
LE FELLICEVELYNEAdjointeEcole primaire publiqueChangé
MARTINEMELINEAdjointeEcole maternelle publiqueGorron
MENDOCABRIGITTEAESHEcole élémentaire BadinterLaval
MOQUETJean-PierreRetraité
ORAINFABIENASHLeon-DoudardMontaudin
PICHONCECILEAdjointeEcole primaire publiqueBais
RECHESANDRAAdjointeEcole élémentaire publique Cousteau Jacques-YvesArgentré
SEIGNEURJULIEAdjointeEcole primaire publique bilingue Henri ChantrelSaint-Ouën-des-Toits
TOUZESEBASTIENDirectionEcole maternelle  MicheletLaval
BLANCHETANTOINERemplaçantEcole Louise MicheletMayenne
BOULIOUSTEPHANIEDirectionEcole primaire publique HilardLaval
GERVOTNATHALIEERESHMayenne – Ambrières
GRANDETPascalRetraité
TESSIERANNE LAUREAdjointeEcole primaire publique Denise RaymontChâtillon-sur-Colmont
NomPrénomFonctionNom EcoleVille Ecole
COLNOTHELENETRSEcole primaire publiqueBallots
GAUDINStèveRemplaçantEcole J. Jaurès élémentaireCossé le Vivien
GAYSSOTFREDERICDirectionEcole élémentaire publiqueSaint-Denis-d’Anjou
LE FELLICEVELYNEAdjointeEcole primaire publiqueChangé
MOQUETJean-PierreRetraité
ORAINFABIENASHLeon-DoudardMontaudin
PICHONCECILEAdjointeEcole primaire publiqueBais
TOUZESEBASTIENDirectionEcole maternelle  MicheletLaval

Secrétaire départemental : Stève Gaudin
Secrétaires adjoints : Hélène Colnot, Frédéric Gayssot
Trésorier : Jean-Pierre Moquet
Trésorier adjoint : Fabien Orain
Archiviste : Sébastien Touzé

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