CTSD-CDEN

cartesco2

6.09.17

CTSD de rentrée

5 ouvertures, pas de fermeture, mais une rentrée dans des conditions difficiles pour de nombreuses écoles

Même s’il n’y a pas de fermetures supplémentaires envisagées à cette rentrée, trop d’écoles sont dans des situations inacceptables. Des classes flirtant avec les 30 élèves, dont parfois certains à besoin spécifiques, le manque d’aide à la direction sans parler du manque de remplaçants, inclusion scolaire systématique, RASED réduits à peau de chagrin…

Lire la suite…


30.06.17

CDEN du 29 juin 2017

Lire la déclaration FO

Un point “Rythmes scolaires” était à l’ordre du jour. Le représentant de la FNEC-FP FO est intervenu pour rappeler la nécessité d’un cadrage nationale pour l’organisation scolaire et notre opposition au décret Blanquer. (pour rappel les votes au CTM: POUR-> FSU (Snuipp) / CONTRE -> FO, UNSA)

A ce jour, plus d’une vingtaine de communes font le choix d’une organisation de la semaine sur 4 jours pour la rentrée 2017. Plusieurs autres écoles nous ont contactés, et déposeront leur demande dans la semaine. (voir ci-dessous pour les modalités de demande de dérogation) Toutes les demandes seront acceptées par l’IA, sauf vraisemblablement lorsqu’il y a des problèmes de transport !* Vive la territorialisation ! Le DASEN étudiera les demandes de dérogation jusqu’au 8 juillet.

L’administration reconnait que les problèmes d’organisation pour le remplacement et les temps partiels seront inévitables. (Ce que nous disons depuis le début!) La désorganisation de l’école était déjà amorcée avec les décrets Peillon et Hamon mais avec le décret Blanquer c’est un festival ! Comme a su le souligner Michel Hervé du Conseil départemental de la Mayenne: «L’autonomie des établissements c’est l’avenir de l’éducation nationale »

On notera également que Michel Rose, président de la FAL 53 est intervenu en disant que les enseignants ne pouvaient pas être pour un retour aux 4 jours et qu’il fallait penser au bien être des élèves et non au confort des enseignants. Chacun appréciera.

Nous continuons de revendiquer un cadre national pour une organisation sur 36 semaines !

Signer la prise de position, individuellement ou collectivement

*La compétence « transport » est passée du département à la région depuis le premier janvier (transfert partiel pour l’instant et définitif à compter du premier septembre)


Modalités pour que la demande de retour à 4 jours sur 36 semaines puisse être traitée et validée par l’IA-DASEN pour la rentrée 2017

1/ Les conseils d’école extraordinaires doivent être réunis par le directeur

2/ Le compte rendu du conseil d’école doit indiquer les présents et l’ordre du jour

3/ La question suivante doit être stipulée clairement :  Êtes-vous favorables à une organisation du temps scolaire réparti sur 8 demies-journées en 4 jours (lundi, mardi, jeudi, vendredi) sur 36 semaines ?

Vote POUR =               Vote CONTRE =        Abstention =                  NPPV =

4/ Envoyez à l’IA via l’IEN, le compte rendu du conseil d’école

5/ Envoyez une copie à la Mairie + SNUDI-FO 53

Le SNUDI FO soutiendra et défendra auprès de l’IA-DASEN toutes les demandes de conseils des maîtres et de conseils d’école pour le retour à la semaine des 4 jours sur 36 semaines.

L’IA a indiqué lors du CDEN du 29 juin dernier qu’il étudierai les demandes de dérogations jusqu’au 8 juillet.


07.06.17

CTSD du 1er juin 2017

CTSD “formation continue”

Lire le compte-rendu


27.03.17

Convention ruralité

Une opposition forte et la convention ne sera pas signée !

Le président de l’AMF ne signe finalement pas cette convention. Cela est à mettre en relation avec la levée de boucliers des maires du département, dont beaucoup avaient fait suite à notre courrier pour connaitre les moyens de s’opposer à ce projet.

La convention est donc pour le moment abandonnée et nous nous en félicitons. C’est le résultat de la méthode appliquée par les initiateurs de ce projet, la conséquence des inquiétudes générées par l’idée même de cette convention, et le fruit des alertes lancées.

Petit rappel des faits:

Monsieur Waleckx, directeur académique des services de l’éducation nationale de la Mayenne, a proposé, avec le préfet, un projet de convention cadre « ruralité » à l’ensemble des communes du département. Ce projet est impulsé par l’Etat dans plus de 30 départements à l’heure actuelle. Il avait été initié à titre expérimental il y a 2 ans dans le Cantal où cette convention a installé les maires comme organisateurs des services de l’État en leur donnant la main sur la gestion des postes et l’organisation pédagogique en échange de regroupements d’écoles. Cela s’est clairement traduit par la fermeture de postes et par des fusions d’écoles.

Un village sans école est un village qui meurt

En Mayenne, on notera la véritable omerta organisée avec cette convention-ruralité. En novembre, lors d’un CDEN, le directeur académique annonce aux organisations syndicales qu’une convention est en cours de rédaction, et ne souhaite pas en dire davantage, si ce n’est en substance, que cela n’aura aucune incidence sur les cartes scolaires 1er degré. Non seulement ses propos n’inspiraient guère confiance, mais comment une contractualisation sur l’offre scolaire public en milieu rural entre les collectivités et l’Etat ne peut-elle n’avoir aucune incidence sur la répartition des postes dans les écoles du département ? Nous pouvons d’ailleurs légitimement nous interroger : depuis quand la réflexion a-t-elle commencé ? Avec qui ? Quelles en sont les orientations ?

Une délégation du SNUDI-FO a rencontré le DASEN pour l’interroger à ce propos, le 1er février dernier. Peu de réponses nous sont données. Oui, le projet est élaboré. Monsieur Waleckx nous confirme même qu’il s’est engagé à associer l’enseignement diocésain (privé catholique) à ce projet dès que leurs écoles seraient concernées. Quand on connait l’implantation des écoles privées dans nos campagnes, nous pouvons clairement craindre une implication du privé sur le maillage de l’offre publique dans les communes rurales.  Pour le SNUDI-FO, les fonds publics pour l’école, ne devraient être utilisés uniquement pour l’école publique et ce, à toutes les échelles territoriales.

Le directeur académique souhaite, avec cette convention « rationnaliser l’offre scolaire en ayant une réflexion stratégique avec les élus. » 

Les moyens pour l’école ne doivent pas être rationnalisés !

Seulement, pour monsieur Waleckx, rationnaliser c’est enlever des moyens ! L’école publique doit rester dans un cadre national, avec le nécessaire partenariat des municipalités en ce qui concerne les moyens matériels. Nous avons réaffirmé, lors de cette entrevue, notre opposition à la gestion territoriale de l’école.

Dans le discours de la ministre du 15 avril 2016 (discours du Gers), elle exprime très clairement la volonté de fermer toutes les écoles jusqu’à 4 classes, en osant notamment prendre pour prétexte la difficulté, pour les petites communes, d’assumer financièrement les activités péri-éducatives de la réforme des rythmes scolaires !

Le SNUDI-FO 53 a étudié de près un rapport remis au premier ministre en mai 2016** dans lequel sont clairement indiquées les orientations de ces conventions. Attention certains passages peuvent heurter les personnes sensibles, mais n’étonneront pas les plus aguerris, compte tenu du contexte morose dans lequel baigne l’école.  On peut noter:

Page 43 : “Il convient aujourd’hui de désacraliser le lien écolecommune. Une commune peut fort bien vivre sans école sur son périmètre tout en bénéficiant d’une école qui soit sienne, à proximité immédiate.”

« D’autres départements se sont résolument engagés dès les années 19701980 dans la constitution de RPI dispersés qui, pour certains, trouvent à l’heure actuelle leurs limites et doivent à terme envisager de passer au stade des RPI concentrés. »

“Pour réorganiser les réseaux scolaires, l’échelon qui me paraît désormais le plus pertinent pour agir n’est plus la commune, mais davantage l’intercommunalité.

Page 45 : “De la même façon, il ne faut pas laisser accroire que les engagements de l’État / du ministère de l’éducation nationale seront reconduits systématiquement et dans la durée. Certains élus ont parfois tendance à ne retenir que cet aspect, et à omettre le travail de restructuration à accomplir de leur côté.”

Page 49 : “Le regroupement ou la création de structures à taille critique minimale sur un même site (68 classes par exemple) …

Page 50 : “Les présidents des associations départementales de maires ont vocation à représenter non seulement les maires des communes concernées par le champ d’application de la convention, mais aussi l’ensemble des maires du département qui se voient associés et solidaires d’une démarche qui au fond les concerne ou est susceptible de les concerner. “

Page 57 : “Sauf échec patent de la convention, reconnu par tous et acté par ses cosignataires, elle a naturellement vocation à être reconduite.”

Notre organisation syndicale a souhaité alerter les maires du département sur ce que représente cette convention, partager avec eux des éléments consécutifs de la mise en place de ce type de convention dans d’autres départements, et condamner la méthode employée par l’Inspecteur d’académie. Un courrier (ci-contre) a été adressé à l’ensemble des maires du département le 2 mars dernier. L’idée de cette convention peut paraitre alléchante dans un contexte austère miné par la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires et les difficultés financières que connaissent beaucoup de communes du département. Seulement cette réforme a cristallisé une problématique centrée sur le rythme biologique de l’enfant, alors que, comme nous le clamons haut et fort depuis 2012, derrière cette évolution, se cachaient le désengagement de l’Etat vis-à-vis du service public d’éducation et la gestion territoriale progressive des écoles avec la mise en place des PEdT. Ces conventions s’accordent miraculeusement bien avec la réforme des rythmes scolaires !

Du point de vue de l’Etat (national), on souhaite favoriser le regroupement des écoles et on incite les départements à signer les conventions pour obtenir des crédits de postes. La volonté du Ministère est clairement affichée : multiplier ces conventions : il s’agit également selon le point de vue « Rue de Grenelle » de « renforcer le service public de l’Education Nationale  dans le milieu rural », tout en « rationnalisant l’offre »… Dans les faits, il s’agira surtout d’appâter les collectivités pour faire évoluer l’école rurale à moyen et à long terme. En clair, c’est la suppression progressive des écoles de 1, 2, 3 et 4 classes.

Une telle convention instaure de fait le principe d’une réorganisation pour la totalité des écoles du département. Elle ne répond pas à la préoccupation du maintien des écoles dans les villages mayennais.

Pour rappel, toute décision de fusion ne peut être imposée aux maires. Leur compétence en la matière est de plein droit. Le SNUDI-FO reste disponible s’ils souhaitaient échanger à ce propos.

Notre organisation continuera d’œuvrer avec force pour la défense des écoles rurales publiques et laïques. Restons vigilants.

* 10 000 petites écoles ont déjà été fermées entre 2000 et 2015 en France.

**Rapport à M. le Premier Ministre sur la mise en œuvre des conventions ruralités établi par Alain Duran sénateur de l’Ariège.


02.03.17

CONVENTION RURALITÉ

Après avoir rencontré le DASEN début février, le SNUDI-FO 53 écrit aux maires du département

Lire notre courrier

Article de Leglob journal

Lors de notre rencontre avec M. Waleckx le 1er février dernier nous avons abordé ce sujet.

Ce projet de « convention ruralité » a été initié par l’IA sur le département. Ces conventions, là où elles ont été mises en place, ne font que renforcer un processus de gestion des postes par les élus locaux, dans le prolongement de la réforme des rythmes scolaires, de la loi de refondation, et de la loi NOTRe. Nous avons demandé à l’IA ce qu’il en était de ces conventions sur le département.

Oui, le projet est élaboré. Le pire c’est que l’IA nous confirme qu’il s’est engagé à associer l’enseignement diocésain (privé catholique) à ce projet dès que leurs écoles seraient concernées. Quand on connait l’implantation des écoles privées dans nos campagnes, nous pouvons clairement craindre une implication du privé sur le maillage de l’offre publique dans les communes rurales.

Les fonds publics à l’école publique !

Le DASEN souhaite « rationnaliser l’offre scolaire en ayant une réflexion stratégique avec les élus. » Nous ne pouvons que dénoncer ses propos ; les moyens pour l’école ne doivent pas être rationnalisés. Pour notre IA, rationnaliser c’est enlever des moyens. L’école publique doit rester dans un cadre national, nous avons réaffirmé notre opposition aux ingérences des collectivités et à cette convention ruralité qui n’engendrera que des fermetures de postes et des fusions d’écoles. C’est une modification radicale de l’architecture du service public d’enseignement en milieu rural qui est recherché. Sous le couvert d’une offre de concertation, l’administration de l’Education Nationale souhaite la fusion d’écoles rurales autour du « bassin de recrutement » du collège de secteur. Le but recherché n’est pas un meilleur fonctionnement des écoles puisque, de l’aveu même des rédacteurs du texte, les résultats sont excellents. Il s’agit beaucoup plus prosaïquement de récupérer des postes. La logique comptable de l’administration n’obéit pas aux règles de l’arithmétique ordinaire. Lorsque les écoles seront fusionnées, 3+2+3 ne feront pas 8 postes mais 7 ou 6, les besoins étant étudiés en fonction du nombre d’élèves du « bassin ».

Il ne faut pas être grand clerc pour deviner qui fera les frais d’une telle « modification de l’offre scolaire » : les communes qui verront leurs écoles disparaître, les parents qui seront privés d’un service public proche de leur domicile, les élèves qui subiront un temps de transport allongé.


09.02.17

Carte scolaire 2017

Le CDEN s’est donc tenu aujourd’hui. (Les décisions de l’IA)

La déclaration FO au CDEN

Encore une fois le SE-UNSA s’est abstenu, laissant une fois de plus les mains libres à l’administration.

Quelques articles de presse:

http://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/laval-53000/laval-manifestation-contre-la-fermeture-d-une-classe-craon-4791226

http://www.lecourrierdelamayenne.fr/actualite-18219-carte-scolaire-des-parents-devant-prefecture.html

Le DASEN crée un grave précédent, en annonçant la veille du CDEN, la fermeture d’une classe (Erik Satie – Craon). Au delà des problèmes de forme, cela témoigne de la conception purement comptable, sans prise en compte des éléments de terrain dont nous lui avons fait part à maintes reprises.

Nous alertons le Recteur de l’académie des méthodes employées aujourd’hui, par notre inspecteur d’académie.


02.02.17

Le SNUDI-FO 53 a signifié au Directeur Académique qu’il envisageait de déposer un préavis de grève pour revendiquer les moyens permettant d’assurer des conditions de travail qui respectent tant les personnels que les élèves.

Cette démarche impose à l’Administration d’organiser une réunion de négociation sur les revendications posées par le syndicat. Cette réunion a eu lieu mercredi 1er février, de 15h30 à 18h00, à la Direction Académique. L’Administration était représentée par le Secrétaire Général (SG) et le DASEN (IA) ; la délégation syndicale était composée de Fabien Orain, représentant FO au CTSD et au CDEN et de Stève Gaudin, secrétaire départemental du syndicat.

LIRE NOTRE COMPTE RENDU (4 pages)

Le SNUDI-FO 53 a déposé un préavis de grève pour le 9 février pour vous permettre, si vous le décidez, de vous mettre en grève pour revendiquer une classe ou pour refuser une fermeture, ou de vous rassembler avec des délégations de parents, d’élus devant le conseil départemental à 17 heures…

Attention, la déclaration d’intention de grève doit parvenir à votre IEN AVANT LUNDI 6 FEVRIER minuit par votre messagerie professionnelle en prénom.nom@ac-nantes.fr ou avec la boite mail de l’école.

D’ici là, si vous contestez la fermeture qui frappe votre école ou si vous n’obtenez pas l’ouverture que vous demandez, alertez les parents et vos élus locaux de la situation, exprimez avec eux vos revendications par des courriers et pétitions adressés au Directeur Académique, au Préfet. Communiquez au syndicat tous les éléments sur la situation de votre école.

A lire:

 Ouest France du 1er février:

A propos de la carte scolaire : « un scénario semble-t-il assez bien reçu par les syndicats, « le directeur a soigné son argumentation estime Pascal Hareau de l’Unsa-éducation. Cette carte est assez bien équilibrée. Nous apprécions notamment les 9,5 moyens supplémentaires. »

Nous ne partageons absolument pas cette analyse. Nous ne souhaitons pas non plus y être associés.

LIRE NOTRE COMMUNIQUE DE PRESSE


31.01.17

Carte scolaire 2017

Le CTSD s’est tenu ce matin. Nous déplorons une fois encore une dotation insuffisante malgré qu’elle soit en augmentation. Malheureusement trop de classes vont encore fermer à la rentrée prochaine. Le DASEN pour respecter les priorités nationales (renforcement des dispositifs de la loi de refondation notamment) ferme des postes. Nous ne pouvons pas ni cautionner, ni accepter ses décisions.

Les votes:

5 CONTRE (1 FO, 1 CGT, 1 SUD, 2 SNUipp)
4 ABSTENTIONS (3 UNSA, 1 SNUipp)
(on notera l’absence de la CFDT, titulaire comme suppléant)

Les décisions du DASEN (clic)

NB: il reste 4,58 postes au DASEN, déduction faite des décharges de direction

Il est à noter la création d’un PDMQDC sur Lassay les Château qui subit une fermeture de classe; c’est de même esprit à Marcel Pagnol (Laval), avec un dispositif sur le quartier du Bourny. Avant de mettre en place ces dispositifs, il faudrait veiller à ouvrir suffisamment de classes; ce que nous disons depuis le début de la mise en place de ces dispositifs.

Un autre exemple: à Craon, la fermeture à Henri Matisse (Maternelle) anticipe la fusion des deux écoles maternelles de la ville, alors que tous les collègues des écoles de la ville de Craon réunis par le SNUDI-FO s’y sont opposés à l’unanimité.

(Lire la motion adoptée à la RIS de Craon du 30/01/17)

A Ernée, même si le DASEN a reconnu les conditions difficiles d’exercice à l’élémentaire, en renonçant à une fermeture, les mêmes arguments devraient permettre à l’école maternelle d’ouvrir une classe (+ de 29 / classe).

Si le DASEN sait prendre en compte les contextes socio-culturels parfois difficile des écoles, en ne fermant pas ici, ou en ouvrant là; nous ne comprenons pas sa décision de fermer à Paul Eluard (élémentaire) de Mayenne dont tout le monde s’accorde à dire que les conditons sont difficiles pour nos collègues.

D’autres exemples pourraient encore être cité.

Rien n’est joué, les écoles menacées de fermeture, ou demandant une ouverture peuvent faire appel au SNUDI-FO. Les décisions de carte scolaire ne seront entérinées que le 9 février prochain lors du CDEN.

C’est dans ces conditions que notre syndicat a signifié au Directeur Académique qu’il envisageait de déposer un préavis de grève pour revendiquer les moyens pour assurer des conditions de travail qui respectent tant les personnels que les élèves. Nous porterons les revendications des collègues et adhérents qui nous ont sollicités (ou nous solliciteront)

Cette démarche impose à l’Administration d’organiser une réunion de négociation sur les revendications posées par le syndicat et relative aux opérations de carte scolaire. Cette réunion aura lieu mercredi 1er février, 15h30 à la DSDEN.

Les écoles qui souhaitent être représentées ou défendues peuvent nous contacter rapidement.


27.01.17

Carte scolaire 2017

Les opérations de carte scolaire ont démarré. Le groupe de travail (GT) « carte scolaire » s’est tenu ce jeudi 26 janvier. Notre directeur académique a choisi de rester très opaque quant aux mesures qu’il comptait prendre. Nous pourrons réellement nous prononcer mardi prochain, après le CTSD. La carte scolaire arrive à nouveau avec son lot de fermetures; même avec une dotation de +5, la rigueur est toujours de mise ! Le CTSD où le projet du DASEN sera soumis au vote aura lieu mardi 31 janvier. D’ici là si vos écoles sont menacées, prenez contact avec les représentants FO avant l’échéance, pour que nous défendions les dossiers qui nous sont confiés.

Fabien Orain : 06 74 37 73 52

Stève Gaudin : 06 26 15 91 72

La loi de refondation tant vantée par le SE-UNSA et le SNUipp, commence aujourd’hui à interroger ces organisations, notamment sur ces points:

– Inclusion scolaire à tout va, générant des classes explosives parfois et de la grande souffrance chez nos collègues, au détriment d’un enseignement spécialisé et adapté aux besoins de ces élèves, et de la disparition progressive de la formation spécialisée. (Mais avec la réforme de l’évaluation annoncée, tout ira pour le mieux puisqu’on l’on sera systématiquement accompagné dans les classes par l’institution !)

– Dispositifs PDMQDC, – 3 ans…

De notre côté, notre organisation a déploré, et déplorera toujours l’absence de moyens permettant de mettre suffisamment d’enseignants pour une classe de moins de 25 élèves, de prévoir suffisamment de décharges de direction, de renforcer durablement le service de remplacement ainsi que les RASED (mais pas pour renforcer les dispositifs “d’accompagnement” que sont les pôles ressources !) Nous continuons de défendre tous les dossiers qui nous sont confiés.

Les projets du DASEN renvoie d’ailleurs à l’item 8 du projet de décret sur l’évaluation “Installer et maintenir un climat propice aux apprentissages”: avec 30 élèves par classe, des élèves en inclusion dans les classes, pas de remplaçant et plus de RASED, comment installer ce climat propice aux apprentissage ? Aujourd’hui nous subissons le manque de poste qui participe à la dégradation de nos conditions de travail et demain nous devrons en faire les frais avec cette nouvelle forme d’évaluation ?



04.01.17

Carte scolaire 2017

Calendrier prévisionnel des instances :

  • Jeudi 26 janvier 2017, 14h : Groupe de travail où le DASEN présentera ses intentions de fermetures/ouvertures.
  • Mardi 31 janvier 2017 : CTSD « carte scolaire » où le DASEN soumet pour avis son projet de carte scolaire aux organisations syndicales.
  • Jeudi 9 février 2017 : CDEN « carte scolaire » où le DASEN soumet pour avis son projet de carte scolaire aux représentants des parents, aux représentants des collectivités locales (élus politiques), aux représentants syndicaux, aux représentants des associations complémentaires de l’Enseignement public et aux personnalités compétentes.

Si vos effectifs vous font redouter une fermeture ou au contraire espérer une ouverture, si des rumeurs de fusion, de globalisation, de regroupements pédagogiques vous menacent, n’hésitez pas à compléter rapidement notre enquête en ligne ou en nous renvoyant ce document: format .XLS ou format .ODS . Vous pouvez aussi nous envoyer la copie des remontées à la DSDEN.

Les précisions de vos renseignements nous permettront de mettre en parallèle les chiffres avancés par l’Administration qui souvent sont « sous-évalués » par rapport à la réalité !

Comme chaque année, tous les dossiers confiés aux représentants FO seront étudiés et défendus lors de ces instances.

N’hésitez pas à contacter vos représentants FO « carte scolaire » :

Fabien Orain : 06 74 37 73 52

Stève Gaudin : 06 26 15 91 72

effectifs1erdegre2017 repartition2017


14.11.16

CDEN du 14/11/16

Lire la déclaration de notre fédération, la FNEC-FP FO
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Le Compte-rendu
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01.09.2016

CTSD du 2 septembre 2016

Ajustements de rentrée

Lors des CTSD et CDEN du mois de mars dernier, le DASEN affirmait qu’une fermeture en septembre «était un acte violent» et qu’il fallait, dans la mesure du possible «éviter le traumatisme d’une mesure de fermeture à la rentrée».

Suite au CTSD de ce vendredi, il y aura malheureusement des «traumatisés». En effet, si la direction académique avait gardé des postes en réserve (4), trois écoles du département voient une de leur classe fermer.

Deux autres écoles, surveillées après une décision de fermeture en fin d’année scolaire dernière, bénéficient d’une annulation de cette décision et ré-ouvrent donc une classe à la rentrée.

Pour cinq autres écoles, surveillées ou non, de fortes progressions dans les effectifs cet été ont permis l’ouverture d’une classe à la rentrée.

Les mesures de rentrée prises au CTSD: (avec les chiffres de la direction académique)

  • Fermeture d’une classe:

    • à Pierre Martinet, Chateau-Gontier (5 classes, 95 élèves)

    • à Saint Aignan sur Röe (5 classes, 100 élèves)

  • Ré-ouverture d’une classe:

    • à Voutré (4 classes, 111 élèves) ;

    • à Montsûrs ( 7 classes, 190 élèves) ;

      • Le DASEN revient donc sur des fermetures prononcées en fin d’année scolaire dernière (CTSD du 08 mars ; CDEN du 17 mars 2015)

  • Ouverture d’une classe :

    • à Fougerolles du Plessis (3 classes, 83 élèves) ;

    • au RPI Ampoigné/Mée/Pommerieux (4 classes, 107 élèves) ;

    • à Saint-Christophe du Luat (4 classes, 106 élèves) ;

    • à L’Huisserie (11 classes, 310 élèves) ;

      • 30 inscriptions cet été !

    • à Ernée, élémentaire ( 9 classes, 251 élèves) ;

      • 20 inscriptions cet année

      • à noter que l’école maternelle reste à plus de 28 élèves par classe ! Le dispositif d’accueil des moins de trois ans est déjà à dix-neuf élèves !

7 ouvertures – 3 fermetures = 4 postes gardés en réserve en fin d’année scolaire dernière.

  • Ambrières-les-vallées bénéficie à nouveau d’un moyen supplémentaire provisoire.

    • Ceci est possible car un poste de maître G reste non-pourvu.

A la fin du CTSD, la FNEC FP FO a interpellé le DASEN sur les textes concernant la sécurité dans les écoles parus cet été.

Dans ces textes, on demande aux directeurs de communiquer leur numéro de téléphone personnel afin d’être éventuellement contactés en cas d’alerte attentat.

La FNEC FP FO a demandé au DASEN qu’aucune forme de pression ou de sanction ne s’exerce sur les directeurs qui n’auraient pas donné leur numéro de téléphone.

Le DASEN affirme que, dans tous les cas cette procédure, serait une procédure de « dernier recours » et que d’autres moyens de contact seraient utilisés préalablement.

Fabien Orain, représentant FO au CTSD


02.06.2016

COLLÈGE F.PUECH / Laval:

FO s’est procuré le rapport de la commission de sécurité

Aucune des recommandations issues de ce rapport ne peut justifier qu’on envisage la fermeture pure et simple d’un établissement…

pdf-iconLIRE LE COMMUNIQUE DE PRESSE


11.05.2016

FERMETURE DE F.PUECH

Rien n’est joué !

Lundi 9 mai, nous étions plus de 200 personnes devant la mairie de Laval.
OF_PUECH
Ouest France, Laval, Publié le 09/05/2016

DASEN et président du Conseil Départemental, main dans la main pour casser le service public d’éducation, tant dans les établissements du 2nd degré, que dans les écoles publiques du département

Lors du dernier CDEN, le seul vote en faveur de la carte scolaire proposée par notre DASEN était celui du représentant du Conseil départemental. Aujourd’hui, Denis Waleckx de par son positionnement ne s’affirme pas contre la fermeture de cet établissement public.

Selon ce dernier, puisque le Recteur ne s’est pas opposé à la fermeture, c’est qu’il est d’accord! Dans l’esprit de la litote, M. le Directeur Académique se défausse, et cautionne la fermeture du collège. C’est vrai qu’il a le sens de l’interprétation !

Selon le DASEN, la décision de fermeture appartient au Conseil Départemental. La mission de la DSDEN 53 et du Rectorat est d’accompagner au mieux les conséquences de cette fermeture… Chacun appréciera.

La FNEC-FP FO continuera de mobiliser pour que cette fermeture ne soit pas actée.

pdf-icon
COMMUNIQUÉ FNEC-FP FO 53

 


18.03.2016

CDEN

Quelques modifications…mais la rigueur est toujours de mise.

pdf-iconDECLARATION DE FO AU CDEN

Après notre déclaration au conseil départemental de l’éducation nationale, le directeur académique semblait se féliciter de, certes, n’avoir reçu aucun vote favorable, mais de ne s’être pas vu opposer un refus systématique. Il aura réussi à inverser la tendance et à se mettre tous les représentants du personnel à dos.

Les discussions sur la carte scolaire ont, il faut le dire, bien mal commencé pour le directeur qui s’est vu interpellé à de multiples reprises par des élus locaux. Jamais encore on avait autant vu de réactions de la part de ces derniers. Ceci est révélateur des conséquences que peuvent avoir des mesures de carte scolaire sur la population concernée. Les services de l’éducation nationale étaient pourtant arrivés avec de relatives bonnes nouvelles.

En effet, la fermeture d’une classe à Ballée était annulée et le poste “autisme” en maternelle s’était vu retiré de l’enveloppe des postes, bénéficiant d’une dotation fléchée de la part du ministère.

Même s’il avouait que la “méthode n’était pas parfait”e et qu’elle pouvait parfois renvoyer “une image négative de l’éducation nationale”, et que “les chiffres ne veulent pas toujours tout dire”, le directeur s’est satisfait d’une carte certes “dure” mais qui “nouait tous les bouts”.

“Il faut avoir le courage de fermer des classes pour créer des postes issus de la loi de refondation et des postes de remplaçant”; ” la fermeture à la rentrée est un phénomène violent donc il vaut mieux prévenir, quitte à réajuster à la rentrée”, telle est la philosophie de notre directeur académique qui ajoute que ” toutes les écoles réparties sur le territoire ne seront pas également viables”

De notre côté, notre organisation a déploré, et déplorera toujours l’absence de moyens permettant de renforcer durablement le service de remplacement ainsi que les RASED, même si le directeur académique se félicite qu’en Mayenne ce dispositif est “exemplaire car nous sommes dans l’aide aux aidants”.

Le DASEN a annoncé quelques changements par rapport au CTSD de la semaine dernière:
Ballée: pas de fermeture
Ambrières: la fermeture du moyen supplémentaire permet au DASEN de récupérer un poste
– Le Dasen a reçu une dotation fléchée pour le poste en unité d’enseignement maternelle (Autisme) – option D (ADAPEI)
Ce qui signifie que sur la dotation initiale, nous passons de -6 à -5 postes

Fusions d’école:

– maternelle de St-Fort et élémentaire de Château-Gontier

– écoles maternelle et élémentaire Germaine Tillon à Laval.

 

FO a défendu tous les dossiers qui lui ont été confiés.

Les décisions de l’IA ont quelque peu évolué mais cela reste largement insuffisant. Il est à noter que l’IA dispose de 4 postes pour les ajustements de rentrée. Nous avons voté contre les décisions de l’IA. (Il est à noter que le SE-UNSA a voté contre alors que cette organisation s’était abstenue pour 2 voix au CTSD à l’issue duquel les décisions de l’IA étaient plus dures encore…)

Résulats du vote :

    • 16 contre

    • 5 abstentions

    • 1 pour


09.03.2016

CARTE SCOLAIRE

Vous avez dit 26 000 postes ?

Le CTSD carte scolaire s’est déroulé ce mardi 8 février à la DSDEN. Voici les mesures décidées par l’IA :

22 fermetures de classes contre 7 ouvertures seulement (sans compter les autres mesures)
pdf-iconLE DETAIL

Résultat du vote pour avis des représentants syndicaux
sur le projet de carte scolaire présenté par le DASEN :
Pour : 0   – Contre : 7  (1 FO, 1 CGT, 3 FSU, CFDT, SE-UNSA)  – abstentions : 2   (SE-UNSA)

Par son abstention, le SE-UNSA a évité au Directeur Académique de devoir retravailler son projet de carte scolaire pour le soumettre à un autre CTSD. C’est donc ce projet qui sera soumis à l’avis du CDEN.

2 postes de TR prévus : un début…loin de combler tous les remplacements

Rien pour les RASED

Encore des postes issus de la loi de refondation (PDMQDC, accueil des – de 3 ans), au détriment d’ouvertures de classes, de postes RASED, de postes de TR…

Le Conseil Départemental de l’Education Nationale (CDEN) se réunira jeudi 17 mars à 17h00 à la Préfecture pour statuer sur le projet de carte scolaire du
Directeur Académique.

D’ici là, informez les parents d’élèves, contactez vos élus locaux et sollicitez leur intervention auprès du Préfet qui va présider le CDEN, ainsi qu’auprès des représentants de l’Association des maires et du Conseil départemental qui siègent au CDEN.

Nous revendiquons plus que jamais l’abaissement des effectifs, des postes de TR, et des postes RASED.

 


14.01.2016

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Prévisions des effectifs pour la rentrée 2016:
N’oubliez pas de nous renvoyer vos prévisions d’effectifs !
Vous trouverez >ICI< deux documents tableurs au choix (.xls ou .ods), prévus à cet effet.


CARTE SCOLAIRE 2016:

Annonce des dotations de postes pour la rentrée 2016: Un joli tour de passe-passe, qui ne passe pas !

A en croire la ministre, il y aurait déjà eu plus de 38.000 postes créés dans l’Education Nationale depuis 3 ans.
Ces chiffres sont en réalité complètement faussés, et constituent une mystification comme l’a déjà expliqué FO et repris dans un article du Monde puisqu’il s’agit d’un jeu d’écriture comptable.
En effet, le Ministre Peillon et ses successeurs comptabilisent comme des créations les 28.000 postes de stagiaires à mi-temps ! Leurs prédécesseurs, qui voulaient ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partants à la retraite, avaient retiré les emplois de stagiaires de la comptabilité des emplois de la fonction publique. Dans ce cadre, rien de plus simple que de les y réintégrer et se targuer de créations de postes qui n’en sont pas !

La réalité, c’est à peine 10.000 postes d’enseignants qui ont été réellement créés depuis 2011 comme le démontrent les statistiques de l’INSEE.

En dépit des annonces budgétaires enthousiastes de la ministre Vallaud-Belkacem, c’est bien le pacte de responsabilité qui s’applique dans l’Education nationale, le premier des impératifs que s’est donné le gouvernement étant de faire baisser la masse salariale.

Une dotation en dessous des besoins réels dans les écoles.


Le CTA (Comité technique académique) a eu lieu aujourd’hui.

Pour la Mayenne, ce sera 6 postes en moins à la rentrée 2016 !

A tous les niveaux, cette dotation ne permettra pas d’ouvrir des classes, d’alléger des effectifs de créer des postes de remplaçants ou spécialisés partout indispensables, de reconstituer les postes de RASED, d’augmenter les volumes de décharges de direction insuffisants, de rétablir les départs en stages CAPA-SH… Comme l’an passé, ces postes seront réservés en grande partie à l’éducation prioritaire, aux orientations ministérielles (plus de maîtres que de classes, scolarisation des moins de 3 ans) et de plus en plus soumis à la gestion par les élus au travers des conventions locales qui permettront la mise en place de RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal)

La réalité sur le terrain:

La vérité, c’est que la situation des non-remplacements est de plus en plus catastrophique, à tel point que l’administration remet en cause les droits définis par les textes.

La vérité, c’est que l’administration ne prend pas en compte la féminisation de la profession, le rajeunissement des agents du département, et les conséquences que cela implique en terme de congés maternité, de garde d’enfants, et donc de remplaçants.

La vérité, c’est que des directeurs d’école à qui l’on a promis du temps de décharge ne peuvent parfois que très partiellement en bénéficier, le manque de postes de remplaçants étant à son comble, les inspections ne trouvent aucun remplaçant à envoyer pour décharger tous les directeurs, notamment ceux des écoles de 3 classes qui devraient être déchargés 10 jours par an.

La vérité, c’est que des brigades ont été réquisitionnées tout au long de l’année sur des postes restés vacants, autant qui ne seront pas disponibles pour remplacer les collègues absents.

La vérité, c’est que les RASED sont exsangues, que les départs en stage CAPA-SH se font au compte-goutte, condamnant les réseaux d’aide à l’extinction progressive au fur et à mesure des départs en retraite. Des secteurs entiers sont déjà sans RASED, sur de nombreuses écoles n’interviennent que des réseaux incomplets. Partout les interventions du pôle-ressource se généralisent.

La vérité, c’est que l’Administration ne comptabilise pas les enfants de moins de 3 ans dans les effectifs de carte scolaire (hors éducation prioritaire).

La vérité, c’est que des regroupements d’écoles sont envisagés pour fermer des classes et des postes et le recours à des GS/CP sont souvent utilisés pour ne pas ouvrir des classes.

La vérité, c’est que la DASEN  n’ouvre pas les classes nécessaires et ferme des classes qui devraient rester ouvertes, en transformant les effectifs remontés par les directeurs, en procédant au lissage des données, et en globalisant parfois sur plusieurs écoles !

La vérité, c’est qu’en conséquence des rythmes scolaires, on assiste à une fuite d’élèves du 1er degré public vers le privé !

La vérité, c’est que la ministre prétend encore créer des postes mais que ni les élèves, ni les enseignants ne les voient !

A LIRE AUSSI :Communiqué FNEC-FP: DOTATIONS 2016: UN TOUR DE PASSE-PASSE !


10.12.15

Rentrée 2016 : la répartition académique des créations de postes

Le MENESR communique ce 10 décembre 2015 la répartition des 6 639 créations de postes prévues pour la rentrée 2016.

>LA SUITE<


CTSD du 2 septembre 2015

EN MAYENNE, DES “AJUSTEMENTS” …
qui sont loin de pallier les difficultés d’exercice liées aux classes surchargées !

– Ouverture d’une classe à Congrier
– Ré-ouverture d’une classe à Louvigné: La DASEN revient donc sur une fermeture prononcée en fin d’année scolaire dernière ! (CTSD du 30 mars ; CDEN du 10 avril 2015)
– Fermeture d’une classe à Bazougers
– Création d’un moyen supplémentaire à Ambrières-les-vallées: Ambrières est devenu un RPI concentré suite aux fermetures de l’école de Saint Loup du Gast et du RPI de Couesmes-Vaucé / Soucé.

– AUTRES MESURES :
création d’1 poste provisoire de titulaire remplaçant à Ernée (en prévision de congés maternité)
création d’1 poste provisoire de titulaire remplaçant à Villaines-la-Juhel
création d’1 poste de titulaire remplaçant « formation continue » à Jules Verne, Laval.


Ils sont où les 60.000 postes dans l’Education nationale ?

25.400 élèves supplémentaires ont été accueillis lors de cette rentrée scolaire dans toute la France.
L’enfumage gouvernemental autour des prétendues créations de postes relève d’une véritable escroquerie et se traduit dans les faits par une nouvelle dégradation des conditions de travail.
La grande majorité des 2511 postes crées est utilisée pour développer les dispositifs de la « Refondation de l’école » !
Au total, seulement 464 postes sont utilisés pour les classes et répondre aux besoins des écoles et à la hausse démographique…
soit 1 poste pour 55 élèves supplémentaires !

Entre 2010 et 2015 : 4000  enseignants en moins pour 340000 élèves en plus !

La promesse de 60000 postes (enseignants et personnels administratifs) pour l’éducation n’a donc pas été tenu
l’affirmation que 31.600 « postes » budgétaires étaient déjà « créés » depuis 2012 est un tour de « passe-passe » car elle inclut les 24.300 stagiaires.
les postes créés (24300 stagiaires et 4150 titulaires) suffisent à peine à compenser l’accroissement des effectifs

Pas étonnant que les enseignants ne constatent pas dans leur(s) classe(s) l’effet de ces recrutements mirifiques

Selon les données du Ministère :

770 postes servent à la refonte de l’Education prioritaire (brigades REP+)
456 postes sont des postes PDMQDC
111 postes sont affectés à l’ « accueil des moins de 3 ans »

… un total de 1337 postes qui ne sont pas utilisés comme postes statutaires devant une classe, de postes de titulaires remplaçants ou de RASED.

… autant de postes que les DASEN utilisent pour fermer des classes et refuser d’en ouvrir !

Aujourd’hui, les postes manquent partout : dans les écoles, les établissements, les universités et les services !


DÉCISIONS DE CARTE SCOLAIRE RENTREE 2015

De groupe de travail en CTSD, de CTSD en CDEN, malgré quelques inflexions, la DASEN maintient sa “ligne” : globaliser, rentabiliser, fermer.

déclaration intersyndicale lors du CTSD du 31 mars 2015 :

Les représentants du personnel, tous syndicats confondus, considèrent qu’au déni de dialogue social induit par la décision ministérielle [repousser l’examen de la carte scolaire après les élections départementales], s’est ajoutée une obstruction systématique de la part de la Directrice Académique qui a refusé toute communication et tout dialogue avec les instances représentatives, comme elle l’a démontré lors de l’entrevue du 18 mars, au cours de laquelle toute information a été refusée à la délégation intersyndicale qui avait demandé audience [voir ci-dessous].

déclaration intersyndicale intégrale

décisions envisagées après le Groupe de Travail du 30 mars

décisions envisagées après le CTSD du 31 mars

décisions arrêtées après le CDEN du 10 avril


PETITS RÈGLEMENTS DE COMPTE

Le nouveau fonctionnement des instances consultatives implique que, lorsque les représentants du personnel repoussent à l’unanimité le projet de carte scolaire de la DASEN, un nouveau CTSD doit être convoqué dans les meilleurs délais.

C’est ce qui s’est passé le 31 mars dernier : les délégués du personnel, toutes tendances confondues, ont repoussé le projet présenté (voir ci-desssus). Aussitôt, cette éventualité ayant été plus qu’envisagée par l’administration, une nouvelle invitation était distribuée avant même la fin de la réunion pour un nouveau CTSD fixé au… 9 avril 9h.

Comme chacun sait, les organisations appelant à la grève interprofessionnelle du 9 avril, avaient déjà demandé que le CDEN prévu, de longue date, le 9 avril à 17h, soit repoussé, ce que la DASEN avait refusé.

Mais la provocation ne s’arrêtait pas là. Dans la soirée, les représentants du personnel siégeant à la Commission Départementale d’Action Sociale (dont FO) recevaient une invitation pour le …9 avril à 14h !

Il faut savoir qu’il est d’usage que, lors d’une journée de mobilisation, quelles que soient les organisations y appelant, aucune instance ne soit réunie.

Faut-il voir là comme un “retour de manivelle” après les incidents qui ont émaillé ce deuxième trimestre dans les relations entre Me Deloustal et les organisations syndicales ?… Les faits nous autorisent à l’envisager.

N’acceptant pas cette nouvelle provocation, notre syndicat adressait aussitôt une lettre à la DASEN, exigeant le report des réunions du 9 avril. Copie de cette lettre était adressée au Préfet et au recteur. A notre invitation, le lendemain, la FSU et SUD faisaient de même.

Et le lundi suivant, nous étions informés que les 3 réunions étaient déplacées, le CDAS avancé au 8, et le nouveau CTSD et le CDEN repoussés au 10.

Quand on veut, on peut, quitte à se faire un peu bousculer…

Cela dit, le problème des rapports entre représentants du personnel et la DASEN restent entiers dans ce département.

Il est évident que, comme nous l’avons rappelé, des choses doivent changer.

lettre de FO à la DASEN 31.03.2015


13.03.2015

L’intersyndicale demande une entrevue a la DASEN

Le calendrier arrêté par la DASEN, il est vrai en réponse aux injonctions ministérielles de ne réunir aucune instance avant les élections départementales des 22 et 29 mars, fixe le groupe de travail au 30 mars, le CTSD au 31 et le CDEN au 9 avril.
A ce jour, aucun document, aucune information officielle n’est parvenue jusqu’aux représentants des personnels.
Pourtant, nous savons que regroupements, fusions et fermetures sont programmées par les IEN à la demande de la DASEN et annoncées ici et là.
Devrons-nous attendre le 30 au matin pour avoir une première vue d’ensemble de la situation ? Sans aucune possibilité de discuter des situations ?
Afin de dénoncer cette situation, FO avait proposé à l’ensemble des organisations présentes au CTSD de demander une entrevue à Mme Deloustal le plus rapidement possible. La demande a été déposée. Nous attendons de connaître ses disponibilités.


24.02.2015

L’ESSENTIEL EN COULISSES, LES MIETTES POUR LES INSTANCES

0 postes pour la Mayenne. C’est peu ! …
Le jour de la rentrée de février, aucune information n’est officiellement parvenue jusqu’aux délégués du personnel. En raison des élections départementales qui auront lieu les 23 et 30 mars prochains, l’ensemble des travaux est repoussé au 31 mars pour le Groupe de Travail, suivi immédiatement (du jamais vu !) le lendemain par le CTSD le 1er avril (farce ?) puis du CDEN le 9 avril.
Ce calendrier ne semble pas poser de problème à la DASEN puisque le travail est entamé depuis de longues semaines dans les bureaux de la DSDEN53 et par les IEN sur le terrain. Tout cela dans le dos des délégués du personnel qui vont, cette année encore, être mis devant le fait acompli le 31 mars à l’ouverture de la première réunion sans, probablement, qu’aucun document ne leur ait été adressé préalablement.
Cette procédure qui méprise les instances consultatives et la représentation des personnels devient habituelle. Ce qui ne signifie pas que nous nous y habituions et qu’elle soit acceptable.
Nos collègues nous informent que sur le terrain, les choses bougent.
Avec 0 postes, il va bien falloir trouver des moyens en fermant des classes pour ouvrir les dispositifs imposés cette année encore par le ministère (“plus de maîtres que de classes“, “scolarisation des moins de 3 ans“..), et pour venir au secours des écoles les plus en difficulté.
Les IEN circulent en annonçant une fermeture probable ici, un regroupement inévitable là et préparent les collègues et les élus à considérer comme inévitable l’inacceptable.
Nous n’acceptons pas cette situation. Ni sur le fond, ni sur la forme.
Dans l’immédiat, nous avons besoin de recueillir un maximum d’informations. C’est pourquoi nous vous demandons de bien vouloir nous retourner au plus vite la fiche de prévision d’effectifs adressée par mail à votre école. (télécharger ICI, compléter, enregistrer et envoyer à snudifo.53@wanadoo.fr).
Rencontrez les parents, les élus. Demandez une audience à la DASEN. Nous vous accompagnerons si vous le souhaitez.
N’acceptons pas l’austérité imposée aussi à l’école publique !


20.01.2015

RIEN DE BON NE SE PROFILE…

Le rectorat a annoncé la répartition des postes à l’intérieur de l’académie : ce sera 0 pour la Mayenne.
Et pourtant, il faudra à nouveau répondre aux obligations imposées par le ministère : plus de postes que de classes – dispositif dont les premiers concernés commencent à mesurer les limites !…- et scolarisation des moins de 3 ans alors que l’on refuse de les compter dans les effectifs des écoles !
Donc, à nouveau, plus de fermetures à prévoir que d’ouvertures à espérer.
Combien restera-t-il de postes pour assurer des conditions décentes d’enseignement (plusieurs écoles frôlent les 29/30 de moyenne), combien restera-t-il de postes pour assurer avec des postes de TR la continuité du service public d’enseignement en cas d’absences des titulaires ? Quant aux RASED, leur disparition est quasiment entérinée, la mission des survivants étant circonscrite à l’appui des maîtres titulaires de classes pour leur “apprendre” comment se débrouiller avec les élèves en (grande) difficulté.
Mais il y a encore pire, si c’est possible : la ministre s’adapte à la façon de procéder de notre DASEN, précurseur donc en la matière. Plus de repères, plus de règles, mais une analyse au cas par cas, ce qui est bien pratique pour tripatouiller, charcuter, tordre et détordre la carte scolaire selon les aléas et les nécessités budgétaires.
Et la logique Macron s’insinue jusque dans la gestion des moyens dont la responsabilité a été confiée à titre expérimentale pour 3 années, dans le Cantal, aux élus politiques départementaux contre le mirage d’une stabilisation des postes alloués au département pour 3 ans… Les promesses n’engagent que ceux qui y croient… Des responsables de l’entourage de la ministre ne cachent pas leur volonté d’étendre cette expérimentation à l’ensemble des départements…
Dans l’attente de ces moments vivifiants, les opérations de carte scolaire sont repoussées à fin mars, après les élections départementales. Nous n’avons à ce jour aucune information sur le calendrier. Le Comité Technique Académique vient de se tenir le 16 janvier. Un groupe de travail 2nd degré est convoqué ce jour 20 janvier. Pour le 1er degré, aucune nouvelle. De là à ce que ce soit une bonne nouvelle… il y a un pas que nous ne franchirons pas !

lire aussi ci-dessous


15.01.2015

Rentrée 2015:

Une dotation frappée par la politique d’austérité

Entre septembre 2011 et septembre 2014, le nombre de PE a augmenté de 894 alors que dans le même temps le nombre d‘élèves a augmenté de 70 500 soit en moyenne un PE supplémentaire pour 78,9 élèves en plus !

Dans tous les départements, ce manque de postes entraîne des effectifs en hausse dans les classes, un manque dramatique de remplaçants avec un déficit d’environ 2000 postes de remplaçants, des RASED disloqués…

Les 2511 emplois amputés des moyens affectés aux différents dispositifs de la « refondation » de l’école

Le budget 2015, marqué par le pacte de responsabilité et ses 40 milliards d’économies, prévoit dans le premier degré 2511 ETP (équivalents temps plein) desquels sont retirés les moyens affectés aux différents dispositifs de la « refondation » de l’école : « plus de maîtres que de classes », « scolarisation des moins de 3 ans » à partir « un projet co-élaboré par l’Éducation nationale et les collectivités territoriales, « allégements en REP+ » de 9 journées annuelles pour « changer leur méthode de travail »…

► Combien restera-t-il de postes pour accueillir les 20 400 élèves supplémentaires ?

► Combien restera-t-il de remplaçants au moment où les TR qui doivent faire plus de 24 h hebdomadaires avec le décret du 30 août 2014 sont invités à récupérer sur les périodes de « moindre besoin de remplacement » ?

Est-ce cela que la ministre veut cacher en reportant les opérations de carte scolaire après les élections de mars ?

la suite ICI

lettre à la ministre du 15.01.2015


10.11.2014

60 000 postes pour l’EDUCATION NATIONALE ?

L’ESCROQUERIE DU QUINQUENNAT

Qui ne s’est pas demandé, depuis en particulier les 2 dernières rentrées scolaires 2013 et 2014, pourquoi, alors que le gouvernement avait annoncé à grands renforts de médias la création de 12 000 postes en moyenne par an d’ici 2017, la situation restait (très) difficile dans beaucoup d’établissements ? Pourquoi les effectifs avaient tendance à monter alors que les postes promis auraient pu permettre mathématiquement d’abaisser les moyennes de classe ? Pourquoi, par exemple, en Mayenne, plus d’une douzaine d’écoles avaient des moyennes officielles (c’est à dire sans même compter les 2 à 3 ans) dépassant les 28 élèves par classe, quand elles ne flirtaient pas avec les 30 ?

Certes, des choix, que nous avons discutés ont été faits et imposés aux DASEN par le ministère, notamment la création obligatoire de postes « en surplus », pas forcément inutiles mais ne permettant pas d’abaisser le nombre d’élèves par classe, mais cela suffit-il à expliquer cette évidence distorsion entre les annonces grandiloquentes et la réalité du terrain ?

La réponse à ces questions est apportée par un article paru dans l’édition du Monde du 5 novembre dernier et dont les données chiffrées sont reconnues par le ministère : à la moitié du quinquennat, le ministère reconnaît n’avoir REELLEMMENT créé que 3 856 postes dans l’enseignement public, dont 2 906 dans les écoles (950 en collèges et lycées) et ce, malgré une « démographie qui flambe » !

Soyons clairs : il s’agit bien là d’une véritable escroquerie au sens moral du terme. Escroquerie dont l’article du Monde explique et démonte le mécanisme budgétaire

lire l’article du Monde ICI

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