La réglementation ne fixe pas précisément le nombre d’heures ou la rémunération que l’activité ne doit pas dépasser, pour être considérée comme étant « accessoire ».
Pour résumer, il doit s’agir d’une activité occasionnelle, ou régulière, mais elle doit être impérativement limitée dans le temps.
Cet emploi doit être compatible avec les fonctions de l’AESH et sans effet sur le fonctionnement du service public. Cela est soumis à l’appréciation de l’administration.
L’administration peut s’opposer à tout moment à la poursuite d’une activité accessoire qu’elle a autorisée
si elle estime que l’intérêt du service le justifie,
si les informations communiquées par l’AESH sont erronées,
si l’activité n’est pas considérée comme « accessoire ».
En tout état de cause, il faut solliciter une autorisation préalable auprès de votre employeur (Rectorat, lycée le Mans Sud, ou lycée Douanier Rousseau)
Rappels sur le cumul d’activité :
Selon le décret 2017-105 du 27 janvier 2017, les AESH peuvent être autorisés à exercer. Ils doivent en demander l’autorisation si leur contrat de travail est supérieur à 70%. Pour les AESH ayant un contrat égal ou inférieur à 70 %, le cumul n’est pas subordonné à une autorisation. Toutefois, l’intéressé doit informer préalablement l’autorité dont il relève du cumul envisagé : • le SAE pour les AESH employés par le Recteur ; • le SMPA2E pour les AESH employés par le proviseur du lycée Douanier Rousseau à Laval • le SMP LMS pour les AESH employés par la proviseure du lycée Le Mans Sud au Mans. • S’il s’agit de plusieurs activités publiques, il doit informer chacune des autorités dont il relève.
Le syndicat peut vous conseiller, vous aider à formuler votre demande, et intervenir si besoin et en cas de refus.
AESH, syndiquez-vous au SNUDI-FO pour être informé, représenté et faire valoir vos droits !
Certains AESH ont reçu des appels téléphoniques ou des messages électroniques pour leur indiquer leur nouvelle affectation pour la rentrée prochaine. D’autres ne seront informées que fin août en fonction des besoins des PIAL ce qui n’est pas acceptable.
Visiblement, si l’administration décide de vous laissez sur la même affectation que cette année, vous ne recevrez aucune information.
Si l’administration décide de vous affecter sur une autre école ou sur un autre établissement de votre PIAL, elle n’a pas besoin de faire d’avenant à votre contrat de travail. Elle peut vous affecter sur n’importe quels établissements ou écoles du PIAL par un simple appel du coordonnateur du PIAL ou par un simple mail à vous ou à votre directeur ou chef d’établissement.
ATTENTION ! – Si vous ne souhaitez pas accepter votre nouvelle affectation, vous ne devez pas la refuser dans un premier temps! (l’Administration pourrait se saisir de votre refus pour vous licencier). Indiquez simplement que vous en prenez acte et que vous allez réfléchir et contacter les syndicats de la FNEC-FP FO. Nous vous accompagnerons pour tenter d’obtenir une nouvelle affectation. – Si l’administration décide de vous changer de PIAL alors la signature d’un avenant est dans ce cas obligatoire. – Si vous n’acceptez pas ce changement de PIAL, vous disposez alors d’un mois à partir de la date de réception de l’avenant pour accepter ou non votre nouvelle affectation.
ATTENTION ! – La nomination sur un établissement ne veut pas dire que vous travaillerez sur cet établissement toute l’année ! – Avec la logique des PIAL, l’Administration pourra changer d’établissement au sein du PIAL du jour au lendemain !
L’administration doit informer tous les AESH !
FO dénonce la disparité de gestion des affectations en fonction des PIAL et l’inégalité de traitement des AESH.
Pour FO, tous les AESH du département, quel que soit leur PIAL, doivent être informés dans les plus brefs délais de leur affectation pour la rentrée prochaine que celle-ci change ou non par rapport à cette année.
Enfin FO rappelle que si le ministre satisfaisait les revendications d’abandon des PIAL et d’affectation des AESH à l’année sur un poste précis à partir de vœux réellement pris en compte dans le cadre d’un mouvement départemental, la pagaille actuelle n’existerait pas !
POUR FO, LES PIAL C’EST NON ! POUR UNE AFFECTATION SUR UN POSTE PRÉCIS NON AUX MUTATIONS ARBITRAIRES ! OUI A UN VRAI MOUVEMENT AVEC VŒUX POUR LES AESH ! POUR UNE AFFECTATION À L’ANNÉE SUR UN POSTE PRÉCIS A PARTIR DE VŒUX RÉELLEMENT PRIS EN COMPTE DANS LE CADRE D’UN MOUVEMENT DEPARTEMENTAL UN VRAI STATUT et UN VRAI SALAIRE
AESH : connaissez vos droits ! Message du 23 mai 2022, envoyé à notre liste de diffusion AESH
En cette fin d’année scolaire, FO vous informe des droits relatifs à l’entretien professionnel, au renouvellement de contrat et à votre affectation (vœux et souhaits).
En cas de besoin, vous pouvez toujours solliciter vos représentants AESH FO : Muriel Lageiste (AESH Saint Pierre la Cour) Marie Désert (AESH Chérancé) Fabien Orain (Enseignant spécialisé IME Montaudin) Frédéric Gayssot (directeur d’école à Saint Denis d’Anjou) snudifo.53@gmail.com 06 74 37 73 52 Adhésion au SNUDI-FO 53
Et toujours, le guide AESH FO (Mayenne) à télécharger pour connaitre tous vos droits Pour recevoir la newsletter départementale et régulière dédiée aux AESH (inFO AESH 53) cliquez ici Et enfin, le groupe Facebook privé :
Les AESH en Contrat à Durée Indéterminée (CDI) « bénéficient au moins tous les 3 ans d’un entretien professionnel. »
Les AESH « engagés depuis plus d’une année par contrat à durée déterminée peuvent également bénéficier d’un entretien professionnel ». (article 9 du décret du 27 juin 2014).
Quand ?
L’autorité compétente* fixe la date, l’heure et le lieu de l’entretien et doit en informer l’AESH au moins huit jours avant. L’entretien doit se dérouler sur le lieu d’affectation de l’AESH. Le temps dédié à l’entretien professionnel est considéré comme un temps de travail.
*le supérieur hiérarchique est l’IEN dans le 1er degré et le chef d’établissement dans le 2nd degré.
Qui fait passer l’entretien ?
L’entretien professionnel est conduit par le supérieur hiérarchique (IEN pour le 1er degré ou chef d’établissement pour le 2nd degré) pour apprécier la « valeur professionnelle » de l’AESH. L’évaluation se déroule sur la base d’un référentiel de compétences défini par l’annexe de l’arrêté du 27 juin 2014.
Quel est l’objectif ?
Après l’entretien professionnel, l’IEN ou le chef d’établissement rédige un compte-rendu avec une appréciation générale qui est ensuite communiqué à l’AESH qui peut le compléter de ses observations.
Ce compte-rendu est ensuite visé par le recteur d’académie puis notifié à l’AESH qui le signe, avant de retourner au Rectorat (article 4 de l’arrêté du 27 juin 2014).
Depuis l’instauration d’une grille d’avancement à l’ancienneté, l’évaluation professionnelle et l’évolution de la rémunération sont déconnectées. C’était une revendication FO. Pour autant, rien n’est réglé, car le mode d’évaluation (grille de compétences) et le référentiel de compétences s’apparentent à des outils de pression contre les personnels et ressemblent beaucoup à une procédure de « gestion » pour mettre à la porte des AESH. FO dénonce les modalités de cet entretien professionnel.
Que faire si je suis en désaccord avec le compte-rendu de l’entretien ?
L’AESH peut effectuer un recours hiérarchique auprès du recteur (article 5 de l’arrêté du 27 juin 2014) selon les modalités fixées au III de l’article 1er-4 du décret 86-83 du 17 janvier 1986. Les représentants FO vous aident à formuler ce recours. Contactez les si vous êtes concerné.
Ce courrier de demande de révision du compte-rendu doit être fait dans les 15 jours à compter du moment de la prise de connaissance du document.
Le rectorat a lui, 15 jours pour répondre à compter de la date de réception de la demande de révision.
Si votre recours n’aboutit pas, vous pouvez également saisir les commissions consultatives paritaires (CCP). Sollicitez vos représentants FO dans le département.
Attention !
L’administration demande aux directeurs et directrices d’école, voire aux enseignants de remplir un formulaire d’évaluation des AESH. Ils ne sont pas vos supérieurs hiérarchiques, ils n’ont pas compétence à vous évaluer.
Calendrier de la campagne d’entretiens professionnels
La campagne des entretiens professionnels des personnels AESH est annuelle.
Au titre de l’année scolaire 2022-2023, les AESH concernés sont :
– Les AESH en CDD qui auront une ancienneté de 3 ans au cours de l’année scolaire 2022-2023
– Les AESH en CDD qui auront une ancienneté de 6 ans au cours de l’année scolaire 2022-2023 ;
– Les AESH en CDI qui auront une ancienneté de 3, 6, 9, 12 ou 15 ans au plus tard le 31 août 2023.
Des entretiens seront menés d’ici la fin de l’année scolaire pour les collègues pouvant prétendre à un CDI au mois de septembre 2022.
Renouvellement de contrat
Depuis juin 2014, le contrat doit être renouvelé en CDI à l’issue de 6 ans de CDD.
Depuis juin 2019, le code de l’éducation prévoit dans son article L917-1 que les contrats des AESH soient établis pour trois ans, renouvelable une fois.
Les premiers CDD de trois ans ont été contractés au 1er septembre 2019. Ils arrivent donc à échéance le 31 août 2022. Beaucoup de collègues AESH vont donc être concernés.
Comment cela se passe-t-il ? FO vous aide à faire le point… Du côté de l’administration
L’employeur doit notifier son intention ou non de renouveler le contrat. Pour cela, il doit respecter un délai de préavis qui dépend de la durée du contrat (article 45 du décret n°86-83 du 17 janvier 1986)
– 8 jours avant le terme de l’engagement pour l’AESH recruté pour une durée inférieure à 6 mois ;
– 1 mois avant le terme de l’engagement pour l’AESH recruté pour une durée supérieure ou égale à 6 mois et inférieure à 2 ans ;
– 2 mois avant le terme de l’engagement pour l’agent recruté pour une durée supérieure ou égale à 2 ans ;
– 3 mois avant le terme de l’engagement pour l’agent dont le contrat est susceptible d’être renouvelé pour une durée indéterminée en application des dispositions législatives ou réglementaires applicables.
Le non-renouvellement n’est pas un licenciement, il ne donne donc pas droit à une indemnité de licenciement. Du côté de l’AESH
L’AESH dispose ensuite de 8 jours pour faire connaître sa volonté d’être renouvelé. Dépassé ce délai, l’administration va pouvoir considérer que l’AESH renonce volontairement à son poste et donc démissionne (avec une carence de 4 mois de droit au chômage).
Mobilité
Contrairement aux personnels titulaires qui ont statutairement droit à une mobilité selon des règles, les personnels non-titulaires ne bénéficient pas d’un droit à la mobilité. Il n’existe pas de réglementation nationale, mais uniquement une réglementation locale, différente d’une académie à une autre.
C’est une des raisons pour lesquelles FO demande que les AESH soient intégrés dans un corps de la fonction publique, afin qu’ils aient un véritable statut.
FO demande depuis plusieurs années, la possibilité pour les AESH d’émettre des vœux, des souhaits sur leur prochaine affectation.
Cette année, les AESH de l’académie de Nantes ne seront pas consultés par les services du rectorat quant à leurs souhaits de mobilité.
Cependant, certains PIAL mayennais ont déjà lancé des démarches de consultation pour connaître les souhaits des agents. Ces informations seront traitées en fonction des nécessités de service. Étant demandées à titre indicatif, elles ne pourront donner lieu à contestation en cas de non satisfaction.
Les PIAL mayennais ont demandé un retour de cette fiche de vœux avant le 27 mai 2022.
Une réunion de préparation aura lieu à la DSDEN le 30 mai 2022.
Le SNUDI-FO 53 sera reçu prochainement en entrevue pour aborder toutes ces questions avec l’administration.
Les AESH ne lâchent rien : un vrai statut, un vrai salaire, abandon des PIAL !
Assez de la précarité !
Les personnels en ont assez des PIAL et des mesures de démantèlement de l’école.
Avec l’inflation galopante, le SMIC va être augmenté à hauteur de 9 points d’indice au 1er mai 2022. Soit presque l’équivalent du 3ème échelon de la grille des AESH, atteignable au bout de 9 ans de carrière ! C’est une énième illustration de la paupérisation qui touche les agents publics de l’Education nationale, en particulier les plus précaires.
Les personnels en ont assez de la misère et des bas salaires. Ils veulent une augmentation de salaire tout de suite. Les AESH veulent que leur temps de travail de 24h soit reconnu comme un temps plein.
Pas de trêve pour les revendications !
Les personnels souhaitent se battre ensemble, dans l’action commune la plus large, avec les représentants des parents d’élèves pour monter d’un cran dans le rapport de force, arracher les revendications et faire échec aux plans destructeurs du gouvernement.
Le succès de la pétition FNEC FP-FO-FCPE qui exige l’augmentation des salaires, un véritable statut de la fonction publique, l’abandon des PIAL en témoigne, en quelques jours plus de 200 signatures recueillies en Mayenne !
Les initiatives se multiplient pour arracher les revendications immédiates : grève des AESH du 94 pour l’abandon des PIAL, combat pour exiger la réécriture de contrats à la tête du client à Bordeaux, Toulouse, Versailles, obtention du remboursement des frais de repas avec effet rétroactif en Haute-Loire, réunion FO et FCPE sur la base de la défense de l’École comme dans les Landes. …
Plus de 76 participants, personnels, parents d’élèves et AED à la 6ème convention nationale des AESH ont décidé « de réunir, après les élections, une convention nationale très large ouverte aux AESH, AED et à tous les enseignants et parents concernés par nos revendications. » et posent la question « d’une nouvelle montée à Paris chez le nouveau ministre ».
La FNEC FP-FO invite ses sections départementales et ses syndicats à poursuivre les initiatives engagées, à faire signer massivement la pétition FO-FCPE, à proposer aux personnels de se syndiquer et de se regrouper autour des revendications :
abandon des PIAL ;
accès à un statut de la Fonction publique ;
augmentation immédiate de tous les salaires, 183€ tout de suite à l’image des personnels hospitaliers, augmentation de 22% de la valeur du point d’indice ;
attribution des primes REP, REP+ et informatique pour les AESH comme pour les AED
24h payées 100%.
La FNEC FP-FO va s’adresser aux autres fédérations afin de leur proposer une initiative en direction du prochain gouvernement pour exiger la satisfaction des revendications.
Guide complet 32 pages, réalisé par les militants de la commission AESH de la FNEC-FP FO 53. Ce guide est envoyé par voie postale à tous les adhérents AESH FO en Mayenne.
Vous pouvez être amené à exercer vos fonctions au sein d’une ou plusieurs écoles, d’un ou plusieurs établissements. Cette liste doit figurer sur votre contrat. Lorsque l’agent est affecté sur plusieurs écoles ou établissements, il peut bénéficier des frais de déplacement entre ses différents lieux de travail.
Pour y avoir droit :
Il faut exercer sur au moins deux établissements ;
Le deuxième établissement doit se trouver en dehors de lacommune de rattachement et de la commune de résidence ;
Les deux communes ne doivent pas être limitrophes et desservies par des transports en commun permettant de se rendre sur son lieu de travail à des horaires acceptables.
Votre contrat précise la commune qui constitue votre résidence administrative pour permettre le remboursement de vos éventuels frais de déplacement. En effet, dès lors que vous êtes amené à intervenir en dehors de la commune de votre résidence personnelle ou administrative (précisée dans votre contrat), vous serez remboursés de vos frais de déplacement.
En l’absence de moyen de transport public adapté à votre déplacement (absence de desserte à proximité du lieu de mission) l’autorisation d’utiliser votre véhicule personnel doit vous être accordée. Vous serez alors indemnisé sur la base du tarif des indemnités kilométriques.
Si vous utilisez votre véhicule alors que vous disposez de moyens de transport public de voyageurs, notamment parce que les horaires habituels ne correspondent pas exactement à vos horaires de travail (par exemple, arrivée beaucoup plus tôt que le début de votre journée de travail), vous pouvez demander l’autorisation à l’administration l’indemnisation de vos frais de déplacement. Si cette autorisation vous est délivrée, l’indemnisation se fait sur la base du tarif de transport public de voyageurs le moins cher.
L’indemnisation est réalisée dans les conditions prévues pour les agents en mission.
ATTENTION ! L’administration rechigne souvent à informer les personnels de leurs droits. Si vous rencontrez des difficultés pour vous faire rembourser vos frais de déplacement : contactez le syndicat. Suite aux interventions des syndicats FO en Mayenne, plusieurs AESH ont reçu le versement des indemnités de déplacement avec effet rétroactif !
Pour le remboursement des frais de déplacement, adressez un email, en fonction de votre employeur :
– Rectorat (SAE) :contact.AESH53@nantes.fr – Lycée Le Mans SUD :smp.lms@ac-nantes.fr – Lycée Douanier Rousseau LAVAL :aesh537285@ac-nantes.fr
Les représentants FO en Mayenne, vous aide à formuler votre demande. En cas de doute, n’hésitez pas à les solliciter.
Depuis un an, les mobilisations des personnels AESH ont été des succès incontestables, démontrant que la colère s’amplifie. Ces mobilisations, largement relayées dans les médias, rassemblent des cortèges imposants partout en France : la mobilisation ne faiblit pas.
Les AESH contribuent pleinement par leur professionnalisme à la réussite de la scolarisation des élèves en situation de handicap. Pourtant, le ministre Blanquer a maintenu son attitude méprisante envers ces collègues : -la précarité et un salaire insuffisant avec des temps incomplets imposés qui les contraignent au cumul d’emploi, dans un contexte où le coût de la vie explose ; -Les PIAL qui dégradent leurs conditions de travail. C’est une politique du chiffre au détriment de la santé mentale et physique qui aboutit à de nombreuses démissions ; -L’absence de reconnaissance du métier qui conduit à la perte de sens de leur mission, notamment par le saupoudrage de l’accompagnement des élèves.
Monsieur le Ministre, il y a urgence à répondre à nos revendications. Il faut :
-augmenter les rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute leur carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ; -prendre en charge tous les déplacements et revaloriser les indemnités kilométriques ; -leur garantir la possibilité de travailler à temps complet pour vivre de leur travail ; -abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ; -créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ; -donner l’accès à des formations qualifiantes à la hauteur des missions ; -recruter les AESH qui manquent pour permettre à tous les élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement qui correspond pleinement à leurs besoins.
19 octobre 2021 : Des AESH de Mayenne et toute la France chez le ministre !
Aujourd’hui, dans toute la France, des milliers d’AESH, d’enseignants et de parents d’élèves ont crié leur colère et clamé leurs revendications en direction du ministère Blanquer.
De nombreuses délégations d’AESH venant d’une trentaine de départements dont une de la Mayenne ont rallié Paris. A Laval, la FNEC-FP FO 53 participait également au rassemblement aux côtés des AESH, dans l’unité intersyndicale avec la CGT, la FSU et Sud.
Avec les syndicats mayennais de la FNEC-FP FO 53 des AESH de Mayenne ont fait le déplacement pour manifester à Paris, où plus de 3000 personnes étaient rassemblées à l’appel des organisations syndicales FO, FSU, CGT éduc’action, Sud éducation, SNALC et SNCL.
Le ministre pensait peut-être s’en tirer à bon compte en proposant une nouvelle grille de rémunération ? Nous ne sommes pas dupes ! N’est-il pas honteux de maintenir plus de 135 000 AESH sous le seuil de pauvreté ?
Alors disons-le clairement : les AESH ne lâcheront pas la proie pour l’ombre : les AESH veulent un vrai statut ! L’école inclusive est l’affaire de tous. La mise en oeuvre des PIAL est une catastrophe pour les AESH, les enseignants, les élèves et leurs familles. Nous l’illustrons quotidiennement dans notre département mayennais.
Une représentante de la Convention nationale des délégués AESH a également pris la parole et a conclu ainsi : « Nous continuerons à lutter tous ensemble, AESH, enseignants, parents. Ce refus de prendre en compte nos revendications témoigne d’un mépris de la part de tous : inspecteurs d’académie, recteurs, ministre, président. Nous proposons la tenue d’une nouvelle convention, dans l’unité syndicale, jusqu’à satisfaction des revendications ! »
La co-présidente de la FCPE a indiqué que ce combat rejoignait celui des parents d’élèves : « il est inacceptable que des milliers d’élèves se retrouvent de fait exclus de l’Ecole publique »
Une délégation a été reçue au ministère. Le camarade AESH représentant FO, membre de la Convention nationale AESH, a porté les revendications des AESH. Après une heure et demie de discussions, aucune réponse concrète sur le statut, sur les salaires, sur les PIAL. FO a expliqué que la nouvelle grille de rémunération ne réglait en rien la situation des 135000 AESH et que notre combat continuerait jusqu’à satisfaction.
C’est pourquoi, FO appelle l’ensemble des personnels de l’Education Nationale à faire bloc avec les AESH pour combattre cette inclusion scolaire à tout prix et sans moyen, qui s’accompagne de la liquidation des structures et des postes spécialisés, et qui précarise et fragilise les AESH.
La FNEC FP-FO 53 participera et appuiera les initiatives décidées par la convention nationale, par les comités départementaux, pour la satisfaction des revendications : un vrai statut, un vrai salaire, pour l’abandon des PIAL !
Les syndicats FO de l’enseignement en Mayenne, le SNUDI-FO 53 et le SNFOLC 53 appellent les AESH à se regrouper en réunion et stages avec FO, à participer aux réunions syndicales dans les écoles, les collèges et les lycées, pour lister les revendications et discuter des moyens POUR GAGNER !
La mobilisation des AESH s’inscrit dans le même mouvement qui a engagé le syndicat FO de l’Hôpital de Mayenne qui avec une association d’usagers à appeler à une montée nationale de tous les hospitaliers et de toute la population, de toutes les organisations qui combattent les suppressions des lits et d’hôpitaux, le 4 décembre à Paris, chez le ministre Véran !
La résistance s’organise ! On peut gagner !
Entre Paris et Laval, le 19 octobre 2021
Le SNUDI-FO 53 remercie l’UD FO 53 qui a participé au financement du déplacement des AESH de la Mayenne à Paris avec leur syndicat FO. Le syndicat remercie également tous les collègues enseignants qui ont participé tant à la caisse de solidarité du syndicat qui indemnisera les AESH grévistes et adhérents FO de cette journée de grève, qu’au financement du déplacement à Paris.
AESH à Paris le 19 octobre 2021
Déclaration de la FNEC-FP FO 53 au rassemblement AESH de Laval le 19 octobre 2021
Les enseignants, les parents sont réunis aujourd’hui avec les AESH, partout en France, et notamment à Paris où une délégation mayennaise d’AESH FO participe au rassemblement.
C’est dans l’unité syndicale CGT-FO-FSU-SUD que depuis des mois, nous sommes mobilisés : grève et rassemblement le 8 avril, le 3 juin puis à nouveau aujourd’hui. Face à l’inaction du ministère Blanquer, notre détermination est intacte.
Qui peut vivre aujourd’hui avec 700 euros par mois ? Qui peut accepter de rester précaire alors que AESH est un vrai métier ? Qui peut accepter ces conditions de travail dégradées, avec les PIAL ?
Mutualisation, pourquoi ? Personne n’est dupe !
Au lieu de concéder un vrai statut et un vrai salaire aux AESH, d’en recruter davantage pour répondre aux besoins des enfants, le gouvernement leur impose, avec les PIAL, une mobilité forcée et un nombre très important d’enfants à suivre (en diminuant pour tous leur temps d’accompagnement).
Une délégation FO a été reçue par la direction académique la semaine dernière. On nous confirme que plus d’une centaine d’élèves notifiés par la MDA n’ont pas l’accompagnement qui leur est dû ! Si une enveloppe a été débloquée pour le recrutement de 18 ETP (soit 30 AESH) c’est au bas mot une cinquantaine de personnes qu’il faudrait recruter ! Cette situation est insupportable, pour les enseignants, pour les élèves, les familles et bien évidemment les AESH qui subissent les conséquences des PIAL, véritables usines à gaz pour gérer la pénurie.
Pour nous, c’est NON ! Les PIAL doivent être abandonnés. Ils ont été créés par le ministre pour « mutualiser » les moyens. En Mayenne, après 3 ans de mise en place, les conséquences de ces PIAL sont terribles.
Les AESH sont en situation de maltraitance. Et oui, nos collègues AESH, en situation précaire, se voient au fur et à mesure accompagner de plus en plus d’élèves. Les conséquences ? Maintenant qu’ils sont rattachés à un PIAL, il n’y a plus besoin de PV d’installation, d’ordre de mission… Ils sont dans un secteur et « ballotés à droite, à gauche », souvent par simple coup de fil la veille au soir ! Lorsqu’ils avaient déjà 2 à 3 enfants à accompagner l’année dernière, ils en ont 4, 5, 6 au fur et à mesure que se mettent en place les PIAL ! Ils prennent quelques heures des enfants, sans connaître le profil, sans un travail au préalable avec une équipe enseignante qu’ils ne connaissent pas !
C’est dans ce contexte qu’une convention nationale d’AESH s’est créée fin juin. Ils se sont réunis trois fois depuis. Ce sont des délégués AESH de toute la France qui ont décidé de monter à Paris aujourd’hui pour manifester leur colère sous les fenêtres du ministre Blanquer. Une délégation mayennaise d’AESH, soutenue par FORCE OUVRIERE est d’ailleurs en ce moment à Paris, et l’on m’informe qu’à cette heure ce sont déjà des milliers d’AESH qui sont rassemblés !
Le métier d’AESH est essentiel pour le bon fonctionnement des écoles et établissements et pour l’accompagnement des élèves porteurs de handicap.
Alors nous exigeons un vrai statut, un vrai salaire, l’abandon des PIAL et la création de tous les postes nécessaires !
Merci de votre écoute
19 octobre : JE SUIS AESH !
Une délégation mayennaise AESH FO se rendra au ministère le 19 octobre prochain pour porter les revendications à Paris, chez le ministre : un vrai statut, un vrai salaire, l’abandon des PIAL !
Un nouveau cadre de rémunération des AESH est instauré au 1er septembre 2021. Les nouveaux textes prévoient un avancement des AESH tous les 3 ans, avec une augmentation indiciaire pour chaque niveau, le reclassement des AESH en fonction de leur ancienneté. C’est à mettre au compte de la mobilisation des AESH, avec leurs organisations syndicales, qui n’a cessé de s’amplifier. Pour autant, le compte n’y est pas, et le ministre décide de maintenir les AESH sous le seuil de pauvreté, fixé par l’INSEE à 1080 € par mois.
Vous souhaitez connaître précisément le montant de salaire que vous allez toucher suite à l’instauration de la nouvelle grille ? Remplissez la fiche de suivi en ligne (ci-dessous)
Attention, les textes réglementaires viennent d’être publiés et sont en vigueur au 1er septembre. Le ministère s’est engagé à une mise en paiement en novembre.
Votre employeur devra vous payer rétroactivement le manque à gagner. Exemple : Je suis AESH et en CDI au 1er septembre 2021. Je suis actuellement payée à l’indice 332 et ma quotité horaire est de 62%. Je gagne 775,23 € nets par mois. A partir du 1er septembre, mon employeur doit me payer à l’indice 355, soit 828,95 € nets par mois. Si la prise en compte de mon nouvel indice n’est pas effective dès le salaire de septembre, l’employeur me devra 53 € nets par mois de retard.
L’intervention syndicale est bien souvent nécessaire pour obtenir les sommes dues. Contactez votre syndicat FO en Mayenne !