Les enseignants du 1er degré ne veulent pas du projet de loi Blanquer. Une seule exigence : le retrait !
Faisons nous entendre le 4 avril, mettons nous en grève et regroupons nous !
*Attention: déclaration d’intention à envoyer avant lundi soir minuit ! (modèle de courriel)
Ce que nous voulons, c’est le retrait du projet de loi Blanquer !
Ce que nous recherchons au SNUDI-FO 53 c’est l’unité la plus large possible sur des bases claires !
Une intersyndicale se réunir lundi soir pour décider ensemble de l’organisation de cette journée du 4 avril.
Merci de nous faire remonter le nombre de grévistes dans votre école via ce lien
L’appel national FO – FSU – CGT – SUD demande le retrait du projet de loi Blanquer ce qui ne peut que nous satisfaire !
Le 19 mars, les enseignants du 1er degré en grève, entre 50 et 75 %, ont manifesté pour l’abandon du projet de loi du ministre Blanquer, contre le projet mouvement départemental et pour le retrait du projet de loi Fonction publique. En Mayenne c’est un tiers des enseignants du 1er degré qui était en grève.
Dans des départements, les enseignants se regroupent en AG et votent la reconduction de la grève pour l’abandon du projet de loi Blanquer : dans le Maine et Loire, plus de 400 enseignants en grève le lundi 25 mars réunis en AG avec FO, FSU, CGT, SUD (ils étaient 300 le 19 mars) décident de reconduire la grève le mardi 26 mars. À Paris, 61 écoles en grève le 28 mars et l‟AG de 250 a voté la reconduction de la grève. Dans le Val de Marne, le 25 mars l’AG de 50 délégués représentant 471 PE appelle à construire la grève à partir du 4 avril. Dans le Puy de Dôme, l’AG avec SNUDI FO, UNSA, FSU, SUD, CGT appelle à la grève le 28 et 29 mars. En Eure et Loire, 43 délégués d „école appellent à la grève le 29 mars avec un rassemblement…
Il faut avancer, l’heure est à l’unité : elle est indispensable pour faire reculer ces fossoyeurs de l’école publique. C’est la raison pour laquelle nous avons proposé une nouvelle réunion intersyndicale départementale « éducation » qui aura lieu lundi soir.
Le ministre, lui, ne recule pas, bien au contraire. Les PE ne veulent pas être consultés, ils veulent le retrait des EPSF et de toute la loi Blanquer.
Le ministre dans une interview au Parisien (28 mars) à propos des EPSF se déclare « tout à fait prêt » à ajouter la nécessité de « l’accord de la communauté éducative pour que ces établissements puissent voir le jour » dans le texte du projet de loi. « Ces établissements ne se feront que s’il y a un consensus local ». Consensus ou pas, le contenu des EPSF demeure. L’accord de la communauté éducative ne fait que renforcer le caractère territorialisé et autonome des EPSF, contre le cadre national et notre statut de fonctionnaire d’Etat. Comme le reconnaît lui-même le ministre « cette idée est discutée depuis 50 ans » et faut-il préciser qu’elle est rejetée par les enseignants depuis aussi longtemps.
Les PE veulent le maintien des directeurs d’école.
À propos de la remise en cause des directeurs d’école le ministre affirme : le « projet d’établissements publics des savoirs fondamentaux » – « ne remet pas en cause l’existence des écoles et de leurs directeurs ». Sous la responsabilité d’un chef d’établissement ? Un directeur-adjoint du principal ? Nous n’en voulons pas ! Quelle garantie avons-nous que chaque poste de directeur restera ?
Les PE veulent le maintien de l’école maternelle.
A propos de la menace de suppression de l’école maternelle au profit de jardins d’enfants, le ministre se contente d’invectives : « bobards », « irresponsabilité ». Pourtant l’article 4bis du projet de loi dit : « Par dérogation à l’article L. 131- 2 du code de l’éducation, l’instruction obligatoire peut, au cours des années scolaires 2019-2020 et 2020-2021, être donnée aux enfants âgés de trois à six ans dans un établissement d’accueil collectif recevant exclusivement des enfants âgés de plus de deux ans dit « « jardin d’enfants. ».
Qui dit jardin d’enfants, confirme que la “scolarisation” pourrait se faire sans PE ! Où sont les” bobards” ?
Une seule exigence : le retrait du projet de loi Blanquer
Une seule réponse : organiser la grève, mais une grève tous ensemble et pas chacun dans son coin !
Le SNUDI-FO 53 appelle les collègues à se réunir, à discuter et décider les moyens de converger vers une grève massive pour l’abandon du projet de loi BLANQUER.
Retrait total du projet de Loi dit “pour une École de la Confiance”