Groupe de travail (GT) formation Continue du 29.05.25
La délégation FO (4) : Evelyne Le Fellic, Cécile Pichon, Sébastien Touzé et Mathieu Martin (seul représentant des PES)
Les autres syndicats: SnuiPP-FSU (3), CGT (1), SE-UNSA (2)
Pour l’administration : Le DASEN, Monsieur Audy ; le secrétaire général, Monsieur Vauléon ; l’IEN adjoint au DASEN, Monsieur Drault ; la cheffe des services PRHAG, Mme Bellanger ; la conseillère pédagogique et responsable du Plan départemental de formation, Sandrine Hubert ; la conseillère pédagogique départementale “numérique”, Anne Muller ; le conseiller pédagogique ASH, Guillaume Cousin et l’IEN Mayenne Nord-Est Monsieur Letourneux.
Invités: Le directeur de l’INSPE Monsieur Lemaile (absent, excusé) ; Romuald Kerdranvat, formateur à l’INSPE ; Valérie Gérolami, directrice de l’école d’application G.Tillon de Laval.
Document de travail fourni par l’administration : Bilan du PDF 2024-2025
En préambule, la délégation FO a rappelé ses revendications :
Le libre choix des 18h d’animations pédagogiques ;
Le libre choix des stages de formation ;
Le retrait de PPCR et l’abandon des constellations qui en découlent ;
Le caractère strictement facultatif de la co-observation, des visites des CPC que ce soit dans le cadre des deux jours de stage imposés ou dans le cadre de la préparation de la constellation ;
Le respect de la liberté pédagogique ;
Le respect de nos obligations réglementaires de service ;
Notes : FO avait voté en CSA contre le schéma directeur de la formation continue 2022-2025, puisque nous revendiquons une formation continue choisie qui réponde aux demandes et besoins des personnels. Or, dans le schéma proposé par le ministère, les formations proposant des contenus disciplinaires sont quasi inexistantes au profit de formations institutionnelles à public désigné qui pourraient être proposées, voire imposées dans le cadre de l’accompagnement PPCR. Cela fait écho aux évaluations d’école et à la logique managériale mise en place à travers les mesures du “Grenelle Blanquer” ou encore PPCR.
Chaque année, grâce à l’action du syndicat, des collègues peuvent donc ne pas participer à des formations qu’ils n’auraient pas choisies, que ce soit les modules pHare, Valeurs de la République, École inclusive ou ceux des plans Mathématiques ou Français autrement nommés constellations (Accompagnement PPCR). L’administration reconnaît d’ailleurs le bien-fondé de notre position puisqu’un simple courrier d’information à votre IEN est maintenant suffisant. Si toutefois certains inspecteurs avaient encore dans l’idée d’insister davantage, il faudrait, dans ce cas, nous en avertir aussitôt pour que nous intervenions pour faire respecter vos droits.
Le SNUDI-FO 53 a été, est et sera à vos côtés pour faire respecter votre statut, et vous rappelle également que chaque PE peut déduire 9 heures de ses heures de formation (peu importe, institutionnelle ou non) en participant aux nombreuses Réunions d’Information Syndicale (RIS) organisées chaque année par le syndicat majoritaire du département.
Les moyens seront-ils suffisants ?
Nous avons interrogé l’administration sur le nombre de 12 remplaçants évoqué dans le bilan du plan 2024-25. En effet, l’année dernière, Sandrine Hubert avait expliqué avoir dû recalibrer le plan de formation, plutôt prévu pour fonctionner avec 15 TR. Madame Bellanger répond qu’il y a en réalité 16 équivalents temps plein (ETP) prévu, mais que le PDF est maintenant organisé pour fonctionner avec 12 TR pour “se laisser de la marge”. La situation sera donc à surveiller car si cette année, les remplacements ont été moins problématiques grâce au nombre de PES positionnés sur des remplacements longs et au recrutement des listes complémentaires (retour sur la victoire FO en 2024), il n’est pas du tout assuré que ce soit le cas en 2025-2026 avec les coupes budgétaires qui se profilent. Cette “marge” pourrait bien rapidement s’amenuiser !
Rappelons que l’année dernière, les formations remplacées avaient dû être stoppées à la période 4 par manque de remplaçants.
Formation des directeurs
– Formation préalable à l’inscription sur la liste direction d’école (LADE)
Rappel : cette inscription concerne maintenant tous les collègues souhaitant avoir à titre définitif un poste de directeur ainsi que les directeurs d’école dont la liste d’aptitude date de plus de trois ans.
5 collègues ont participé à 3 jours de formation en novembre.
– Formation initiale des directeurs:
Cette formation a concerné 6 enseignants inscrits sur la LADE en 2023 et 12 inscrits en 2024.
– Formation continue des directeurs:
L’administration précise dans son bilan que le choix des modules et du contenu se fait “en lien avec le GDDE”. Pour rappel, les GDDE, groupes départementaux de directeurs d’école, sont une des réponses proposées institutionnellement après le suicide de Christine Renon. Ces groupes sont censés permettre aux directeurs d’“évoquer les problèmes communs et de trouver les solutions applicables”. Ils sont constitués de directeurs “représentatifs”, selon nos responsables administratifs et certains syndicats. Mais en réalité, ce sont quelques directeurs triés sur le volet et choisis tout simplement par l’administration. Nous avons répété notre opposition à ce fonctionnement et souligné la non-représentativité de ces directeurs. Sandrine Hubert indique qu’une enquête est envoyée en début d’année à l’ensemble des directeurs pour connaître leurs besoins en formation mais que, de son propre aveu, bien peu y répondent ! Est-ce vraiment étonnant au vu de la longueur et de la complexité du document et au vu des (trop) nombreuses tâches que doivent accomplir les directeurs d’école ?
En dehors de ces modules d’une journée, le restant de formation des directeurs est constitué par 4 x 1h30 de “regroupements en circonscription”, qui sont donc des réunions avec l’IEN et pas de la formation. Le SNUDI-FO rappelle donc à nouveau que ces réunions avec les IEN ne peuvent pas être présentées comme obligatoires.
– La formation des directeurs “faisant-fonction” et chargés d’école :
Elle consiste en 2 jours de formation en début d’année et un module de la formation continue (1 journée remplacée) ainsi que les mêmes 4 x 1h30 de regroupement en circonscription. Cela a concerné 13 collègues en 2024-25.
Le Directeur académique profite de ce GT pour annoncer une réunion un mercredi matin de septembre de tous les directeurs des écoles de la Mayenne (sous forme d’invitation, donc non-obligatoire) pour l’“accompagnement de la professionnalité” des directeurs (en particulier pour renforcer leur pilotage pédagogique) et parce qu’ils ont besoin “de rentrer dans un réseau”. Une réunion du même type avait déjà été organisée cette année mais n’avait pas été proposée aux directeurs des écoles de 2 et 3 classes.
École inclusive
Guillaume Cousin, conseiller pédagogique ASH, présente le bilan des formations et les perspectives pour l’année prochaine : 124 PE ont suivi le parcours Magistère. D’autres formations “à public désigné” répondent à des situations précises. Concernant la formation Magistère, un nouveau module concernera “l’accessibilité”, avec une partie en distanciel de 3h et 6h en présentiel. Il faut comprendre par ce terme l’adaptation des moyens et ressources pédagogiques pour qu’ils soient accessibles à tous les élèves. C’est la mise en avant de la Conception Universelle de l’Apprentissage, la nouvelle “arme fatale” de l’administration pour l’inclusion systématique. Le directeur académique précise que “c’est la situation qui pose le handicap. Si l’environnement est accessible, l’enfant n’est plus en situation de handicap.” Il reconnait cependant que cela peut être insuffisant dans certaines situations complexes ! Ce thème de l’accessibilité sera également davantage présent lors des constellations. De plus, l’ensemble des coordonnateurs Ulis participeront désormais aux constellations maths-français.
Le directeur académique est également revenu sur l’implantation d’une UEEA (Unité Ecole Elementaire Autisme) à l’école Jules Ferry de Mayenne à la rentrée 2025. Rappelons tout d’abord que l’annonce de cette ouverture s’est faite dans la plus complète illégalité puisque c’est l’implantation d’une ULIS qui a été votée par le dernier CDEN. Cela n’a pas empêché le secrétaire général, M. Vauléon, qui faisait alors office de DASEN, de prendre un arrêté évoquant une UEEA. Le SNUDI-FO 53 a donc attaqué cet arrêté au tribunal administratif qui n’a même pas eu besoin de statuer; M. Vauléon préférant annuler de lui-même son arrêté. L’ouverture de cette UEEA n’a donc pour le moment aucun caractère officiel et devra faire l’objet d’une consultation d’un prochain CSA pour être validée. Malgré ce flou tout de même problématique, le directeur académique a annoncé une réunion de travail à l’école avec l’ADAPEI et la municipalité le mercredi 30 avril, l’équipe de l’ADAPEI n’étant pas encore constituée. De plus, les collègues de l’école (ainsi que du personnel municipal) auront une journée de formation le 6 mai (journée de sensibilisation aux caractéristiques de l’autisme) ainsi que le 2 juillet avec l’équipe médico-sociale qui sera constituée, et enfin 2 x 5 jours de formation en 2025-26. (A priori fin de la période 1 ou début période 2 , puis l’ autre plus tard)
CAPPEI : 2 collègues ont pu partir en formation, 4 ont demandé la VAEP et 2 passeront le CAPPEI en candidats libres. Pour 2025-26 : les candidatures pour les départs en formation ne sont pas encore lancées et le nombre de candidatures retenues n’est pas non plus fixé. Ce sera “en fonction des moyens alloués”.
Le délai de 5 ans pour les stages MIN est largement dépassé pour certains collègues faute de moyens. L’administration précise que les droits ne sont pas perdus et s’engage à prioriser les demandes de ces collègues.
Liaisons École-Collège
Notre nouveau DASEN, comme l’ancienne inspectrice d’académie, Madame Lacoste, insiste sur la nécessité de renforcer le lien CM2-6ème. La formation dans le cadre des LEC a concerné cette année 8 écoles/collèges. Elle sera étendue à 12 l’année prochaine.
Évaluations d’école
En 2024-25, 129 PE ont déduit 6h de leur 18h de formation dans le cadre des évaluations d’école. Si on comprend que les collègues profitent de cette déduction de 6 h, petite “carotte” qui a été donnée pour faire passer une partie du temps perdu pour réaliser ces évaluations d’école, le SNUDI-FO réaffirme que ce n’est pas de la formation et que donc ces collègues perdent 6 h de leur droit à être formés. D’ailleurs, on voit que le “succès” est tout de suite moins évident sans cette “carotte” car l’administration n’a étonnamment aucun chiffre à proposer pour la réalisation du bilan de l’évaluation d’école en N+1 FO rappelle qu’aucun texte réglementaire n’est jamais venu confirmer le caractère obligatoire de ces évaluations d’école. Le seul texte sur lequel s’appuie l’administration est la loi Blanquer créant un Conseil d’évaluation de l’Ecole, organisme menacé de disparition du fait des restrictions budgétaires et de doutes des Sénateurs sur son utilité ! Chaque école a donc la possibilité de refuser ces évaluations et toutes les écoles que nous avons accompagnées ont eu jusqu’ici gain de cause.
FO a toujours été opposée aux évaluations d’écoles et d’établissements qui n’amènent que confusion des statuts, des corps et des missions, en imposant une logique totalement managériale.
FO combat ces contre-réformes « managériales » qui ont pour seul objectif de mettre au pas les personnels qui refusent la dégradation de leurs conditions de travail.
Le SNUDI-FO 53 rappelle également que près d’une quarantaine d’écoles ont déjà pris position contre les évaluations d’école en Mayenne, et invite les écoles qui ne l’auraient pas encore fait, à se saisir de ce levier intersyndical.
Signer l’appel départemental SNUDI-FO – SNUIPP-FSU – CGT
Plan maternelle
L’administration souhaite s’orienter davantage vers des formations hybrides, avec des partenaires de la petite enfance. Quelques collègues ont déjà pu cette année bénéficier de journées d’observation dans des structures. Le Directeur académique a profité du GT pour annoncer l’implantation de 2 dispositifs* “Toute Petite Section” à Badinter et à Jules Verne. Il précise que ce sont des moyens nationaux, non pris sur la carte scolaire départementale.
*Dispositifs passerelles
Offre de Formation Collective OFC
Pour rappel, un décret permet l’organisation de temps de formation sur les vacances contre rémunération.
Cette année, 206 enseignants en ont fait la demande.
APP (Analyses de pratiques entre pairs)
41 collègues, PES compris, ont bénéficié de ce dispositif.
NB : Les stagiaires mi-temps DIU peuvent aller observer hors dispositif APP (car il n’y a pas besoin de remplacement) avec accord IEN et du directeur d’accueil.
Les demandes importantes de formations sur des thématiques choisies par l’école (OFC) ou d’observations entre pairs illustrent bien le fait que les collègues souhaitent être acteurs et choisir leurs parcours de formation sans être infantilisés.
École bilingue
Les écoles de Chailland et d’Ernée commenceront en 2025-26 leur formation pour devenir écoles bilingues, ce qui fera un total de 10 écoles sur le département (avec comme conséquence une multiplication des “postes à profil” retirés d’une libre candidature au mouvement intra-départemental).
SRAV (Savoir Rouler à Vélo) / Savoir Nager
12 PE formés pour le SRAV et 36 dans le cadre du Savoir Nager (domaine dans lequel “il nous faut progresser”, précise M. Drault)
Formation initiale
32 PES sont formés cette année, dont 3 sont à 50% en classe et à 50% à l’INSPE pour préparer le DIU (Diplôme Inter Universitaire) Entrée dans le métier.
Intervention de Matthieu Martin, représentant FO pour les PES (les autres syndicats n’avaient pas de représentant PES)
Quelques retours des PES temps-plein et mi-temps sur la formation :
– Sur le contenu des formations :
Les deux jours de formation intervenus en août étaient particulièrement riches en termes de contenu, mais très mal placés au niveau calendaire par rapport aux attentes réelles des PES (voire à l’urgence de la rentrée). Paroles de PES : « un rappel sur comment faire une séquence d’arts plastiques ou de musique, quatre jours avant la rentrée n’est pas utile ». Ce temps a été jugé très chronophage par nombre de PES. Il aurait été préférable qu’il soit davantage centré sur comment préparer concrètement sa rentrée et intervienne un peu plus tôt (« on aurait préféré être en classe »).
Les ateliers de formation du mercredi avec les PEMF ont été particulièrement appréciés, riches en termes de contenus, et particulièrement adaptés au vécu de nos classes (répartition par cycle à cette occasion). Ce fut aussi l’occasion d’échanger sur nos problématiques de classe avec nos pairs.
Plusieurs PES temps-plein ont fait remonter une information trop tardive de la formation de juin (sur les fondamentaux et les nouveaux programmes), d’autant que nombre de sorties scolaires – prévues de longue date – ou de répétitions de fête d’école sont calées sur cette dernière période.
– La qualité du suivi par les tuteurs PEMF a été soulignée par les PES. Les 3 visites échelonnées dans l’année sont très intéressantes pour pouvoir mesurer l’évolution des pratiques dans l’année. Les PEMF sont bienveillants, permettent d’analyser finement sa pratique et de proposer des leviers d’actions (les points à améliorer pour la prochaine visite). Les visites croisées par les CPC et les formateurs de l’INSPE sont complémentaires, avec des conseils judicieux apportés et des outils proposés.
Quelques remontées de stagiaires sur le fait que les PEMF suivent un trop grand nombre de PES, ce qui a pu générer quelques difficultés organisationnelles, pour caler les dates de visite notamment (avec parfois des visites trop rapprochées ou trop éloignées).
– Les jours de compagnonnage pour les PES mi-temps ont été très appréciés. Programmés au nombre de deux courant octobre dans la classe d’un PEMF, ils ont permis d’observer une autre pratique de classe par des PE expérimentés, d’échanger avec un pair, de prendre des idées (sur l’organisation, l’évaluation…), de se questionner. Ce compagnonnage s’est déroulé dans le cycle des PES. Il serait intéressant de multiplier ces journées pour expérimenter également les autres cycles (et au moins balayer les 3 cycles du primaire sur l’année), en vue de la prise de poste de l’année suivante.
– Cours à l’INSPE pour les PES mi-temps : Les trois PES concernés soulignent la qualité des formateurs et des cours délivrés à l’INSPE. Ces temps à l’INSPE ont été particulièrement enrichissants en termes d’échanges et de contenus. Les formateurs sont vraiment à l’écoute des besoins(didactiques et pédagogiques) et les prenaient en compte pour la préparation des cours. Ce temps permet de prendre du recul sur les difficultés en classe et de les analyser. Si les apports théoriques sont indispensables et sont un des atouts de la formation, le volume de certains cours pourrait être rééquilibré.
Les temps d’analyses de pratiques partagés, entre les PES à 50 %, mais aussi avec les étudiants en M2, ont été très appréciés. Il serait d’ailleurs intéressant que des temps spécifiques soient déployés entre tous les PES d’un même cycle pour partager leurs expériences du terrain (incluant PES à 100% et 50 %).
Le planning des cours étant allégé en fin d’année (à partir de mai), il est judicieux de mettre à profit ce temps pour continuer à se former sur des thématiques diverses que nous serons potentiellement amenées à rencontrer à court terme dans notre carrière (SEGPA, ULIS, Freinet, ITEP, Autisme, CNV…). En lien avec le responsable de formation (Yves LEMAILLE), il a été possible de programmer des temps supplémentaires et des rencontres sur cette fin d’année. Il pourrait toutefois être judicieux que ces éléments soient prévus en amont dans l’emploi du temps.
25 PES sont annoncés pour l’année prochaine, et ils seront donc directement concernés par toutes les incertitudes de la réforme des concours d’enseignants et de la formation initiale. En fin de réunion, la parole a justement été donnée à M. Kerdranvat, formateur à l’INSPE, à ce sujet. Celui-ci explique que l’INSPE dispose actuellement de très peu d’éléments. Rien n’est concrètement encore finalisé alors que la nouvelle licence LPE (Licence Professorat des Ecoles) doit apparaître sur Parcoursup dès décembre 2025. Il espère que l’INSPE de Laval pourra former à cette licence, “si l’INSPE en tant que tel existe toujours”. Dès 2026, le concours sera ouvert aux titulaires d’une licence mais parallèlement, le concours actuel au niveau Master sera maintenu. M. Kerdranvat évoque beaucoup de complexité à venir pour cette période de transition, étant donné la diversité de profil des étudiants en master. Les étudiants de M1/M2 devront, en plus de la préparation au concours actuel déjà prévue dans leur formation, être aussi préparés au nouveau concours niveau licence. Le directeur académique a affirmé qu’il ne serait pas possible de passer les 2 concours. Puis devant tant de confusion, il a préféré clore la discussion !
Ces échanges auront eu le mérite de confirmer que FO avait raison de dénoncer la précipitation et l’impréparation de cette réforme, pourtant fondamentale, qu’Elisabeth Borne a fait passer en force en publiant les décrets au journal officiel du 17 avril, après avoir refusé toute expression des syndicats à ce sujet en CSA ministériel. Et si cette réforme est contestable sur la forme, elle l’est encore plus sur le fond. Si FO se félicite que le concours soit de nouveau placé au niveau licence, ce que nous demandions depuis longtemps, c’est bien le seul élément un tant soit peu positif de cette réforme. Mais il est fait bien pâle figure au regard de tous les autres aspects négatifs de ce texte, en particulier le maintien de la mastérisation, l’inégalité engendrée par des épreuves différentes au concours selon le profil des candidats et la mise en péril des filières généralistes des universités découlant de la mise en place de la licence LPE.
Pour en savoir plus sur cette réforme
Congés de formation
Enfin, concernant les collègues ayant fait une demande de congé de formation, les réponses seront données le 17 mai et des réponses positives seront fournies pour 3 équivalents temps plein (information déjà communiquée par le SNUDI-FO à ses adhérents concernés en février).