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Trop de classes à fermer ? Pas de panique, Blanquer a la solution : vider un peu plus le protocole de son maigre contenu relatif à la protection !

Alors que le ministre Blanquer communique sans relâche sur toutes les antennes médiatiques que son protocole est adapté à la situation, en particulier pour faire face aux variants dans les écoles, son pseudo protocole est finalement allégé en toute discrétion face à un variant anglais dont on sait qu’il est :

– beaucoup plus contagieux (50 à 70 % ! ) que la souche classique. (Interpellé par FO le Dasen de notre département et le médecin conseiller technique l’ont d’ailleurs confirmé en CHSCT jeudi dernier)
– visiblement plus mortel que la souche classique.
– au moins aussi présent chez les enfants que chez les adultes !

(Source : https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-lundi-25-janvier-2021)

 Protocole sanitaire, mise à jour du 12 février
FAQ du 15 février 2021

En cas d’identification d’un cas confirmé, cas général.  Comment sont identifiées les “personnes contacts à risque”?
En maternelle : 
cas identifié chez un enseignant: élèves ne sont pas considérés comme contacts à risque
cas identifié chez un élève : tous les élèves de la classe sont considérés comme contacts à risque puisqu’ils ne portent pas de masque.Les personnels ne sont pas contacts à risque
Si 3 élèves d’une même classe (de différentes fratries) étaient positifs au Covid-19 une étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque.(p18)
En élémentaire : si cas identifié chez un élève ou un enseignant pas automatiquement de contacts à risque dans la classe.
Si 3 élèves d’une même classe (de fratries différentes) étaient positifs au Covid-19 : 
  * tous les élèves de la classe seront considérés comme contacts à risque
  * pour le personnel de la classe, une étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque.(p19)
La première modification concerne les maternelles, des classes où les enfants ne sont pas masqués. La version du 8 février déclarait les personnels comme cas contact à risque après la découverte d’élèves malades s’ils sont de fratries différentes. Dorénavant ces personnels restent en poste : “une étude approfondie des contacts déterminera” s’ils sont cas contacts. La même règle s’applique en école élémentaire. Dans le texte du 8 février, quand  3 élèves sont malades, tous les élèves et les personnels sont cas contacts à risque. Le 12 février : “une étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être considérés cas contacts”.
En cas d’identification de l’un des variants du virus chez un personnel ou un élève.  Comment sont identifiées les “personnes contacts à risque”?
Pour le variant britannique : si cas identifié, plus de fermeture systématique, même conduite à tenir que le cas général.(p20)
Le ministère modifie aussi les conséquences de la découverte des variants du virus. Dans la version du 8 février, un cas de variant britannique dans une classe entraînait la fermeture immédiate de la classe. Dans la version du 12 février, la classe est traitée comme dans le cas général. La classe n’est plus automatiquement fermée.
Pour les variants sud africains et brésiliens :
cas identifié chez un élève : fermeture de la classe.Tous les élèves de la classe sont considérés comme contacts à risque.Une étude approfondie des contacts déterminera si les personnels de la classe doivent être également considérés comme contacts à risque. cas identifié chez un personnel : pas automatiquement de fermeture de classe.(p20)

Une fermeture de classe est également mise en œuvre dès qu’un élève est identifié comme contact à risque d’un parent, d’un membre de la fratrie ou de toute personne vivant dans le même foyer que lui contaminé par une variante sud-africaine ou brésilienne.
Face à une suspicion de variante et dans l’attente de la confirmation, la mesure de fermeture de classe doit être appréciée au cas par cas.(p20)

Dans les cas de variant brésilien ou sud africain, la fermeture immédiate reste pour le moment la règle.