Kits « pédagogiques » JO

Kits « pédagogiques » JO

Dans le cadre des 10 milliards d’€ d’économies annoncés par le gouvernement, une saignée inédite est programmée dans les écoles publiques avec de nouvelles suppressions de postes à hauteur de 138 millions d’€. Celles-ci vont se rajouter aux 650 postes déjà supprimés pour la rentrée scolaire 2024 et aux multiples fermetures de classes ayant eu lieu dans les départements en dépit de la résistance des personnels et des parents d’élèves.

D’autre part, le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Guérini a confirmé que la valeur du point d’indice serait gelée en 2024 condamnant les fonctionnaires à une nouvelle chute de leur pouvoir d’achat, qui est évaluée à 28,5% depuis 2000.

C’est dans ce contexte d’attaques sans précédent contre l’Ecole publique et les personnels que le gouvernement a décidé d’expédier à tous les élèves scolarisés du CP au CM2 un « kit » relatif aux prochains Jeux Olympiques contenant notamment :

  • un livret d’un intérêt pédagogique très relatif puisqu’il comprend des écrits du président Macron, de la ministre des sports Oudéa-Castera et de l’ex-ministre de l’Education nationale Attal, ainsi que des mots croisés et des charades…
  • une pièce commémorative de 2€…

Coût de cette lamentable opération de communication : 16 millions d’€ !

De plus, le ministère assigne une tâche supplémentaire aux directrices et directeurs en leur demandant de veiller sur ce « magot » en le stockant dans une pièce sécurisée, en attendant la communication officielle avant de le distribuer !

Aucune provocation ne sera décidément épargnée aux personnels, qui voient leurs conditions de travail et les conditions d’apprentissage de leurs élèves se dégrader constamment du fait des mesures de ce gouvernement !

Le SNUDI-FO rappelle que, dans le cadre de leur liberté pédagogique, les personnels ne sont pas tenus de distribuer ces kits prétendument pédagogiques à leurs élèves.

Le SNUDI-FO exige du gouvernement qu’il renonce à ses 10 milliards de coupes budgétaires, qu’il réponde aux revendications des personnels plutôt que d’imposer sa propagande :

  • Annulations de toutes les suppressions de postes prévues pour la rentrée 2024 et création de tous les postes nécessaires !
  • Abandon de toutes les contre-réformes, de la loi Rilhac aux évaluations d’école et passant par les mesures du « chocs des savoirs » !
  • Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et ouverture de négociation pour le rattrapage de la perte de 28,5% de pouvoir d’achat depuis 2000 !

A la rentrée, il faut se tenir prêt. A l’appel de 114 collègues du département, envoyons nos déclarations d’intention pour le reste de l’année scolaire, et participons à l’AG inter-écoles prévue jeudi 14 mars, semaine de rentrée. STOP la coupe est pleine !

10 milliards d’économie et une nouvelle avalanche de suppressions de postes

10 milliards d’économie et une nouvelle avalanche de suppressions de postes

La traduction budgétaire des déclarations du ministre de l’économie Bruno Le Maire, annonçant un plan d’économie sans précédent de 10 milliards d’€ sur le dos des services publics et des personnels n’a pas tardé.

Les décrets qui mettent en œuvre et déclinent ces annonces par mission, programme et dotation sont parus mercredi 21 février 2024 au Journal Officiel.

Pour les écoles cela correspond à 138 millions en moins, dont 131 millions en titre 2 (postes) et qui pourraient se traduire par 2600 nouvelles suppressions de postes ;

Pour les collèges et lycées ce sont 123 millions dont – 87 millions sur le titre 2 (cela représente 1740) ;

Pour les services déconcentrés (Rectorats, DSDEN, circonscriptions) ce sont 61 millions en moins

Pour les postes de CPE, AED, AESH, médecins, infirmiers… ce sont 164 millions en moins.

Qui pourrait accepter cette attaque inédite contre l’école et ses personnels ?

Des milliers de postes sont menacés, alors que les personnels se mobilisent déjà depuis des semaines, au côté des parents d’élèves et des élus locaux contre les milliers de classes qui ferment, contre les mesures du choc des savoirs qui ponctionnent les faibles moyens et crée le chaos dans les établissements, contre l’austérité salariale et le gel du point d’indice, contre la politique de l’inclusion systématique et forcée et l’acte 2 de l’école inclusive qui remet en cause le droit pour les élèves de pouvoir bénéficier d’un enseignement adapté (23 000 notifications ne sont pas respectées selon l’aveux même de M. Attal)…

Ce plan d’austérité d’une violence inouïe envers l’Ecole publique intervient au lendemain des annonces du président Macron d’envoi de 3 milliards d’armes en Ukraine. Le ministre des armées, S. Lecornu déclarait il y a quelques mois : « La guerre en Ukraine est une formidable opportunité pour l’industrie française. »

Il intervient alors que les bénéfices nets cumulés des plus grandes entreprises françaises du CAC40 ont déjà dépassé les 120 milliards d’euros pour 2023 : 29 milliards d’euros de bénéfices (une hausse de 7% par rapport à 2022) pour le secteur du luxe, 20 milliards d’euros de bénéfice (+ 14%) pour BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale, 19,8 milliards d’euros pour TotalEnergies… Il s’agit de la troisième année d’affilée où les entreprises du CAC 40 réalisent ensemble plus de 100 milliards d’euros de bénéfices.

Les 114 collègues du département, qui déclarent être prêts à la grève reconductible dans une motion, ont raison. Cette motion est d’ailleurs ouverte à tous les personnels.

Les annulations de fermetures de classes ont été obtenues par les grèves, les rassemblements et les blocages.

Le SNUDI-FO 53 s’est adressé aux organisations syndicales du département pour leur proposer une Assemblée Générale inter-écoles qui est prévue jeudi 14 mars, à 18h00 à l’UD FO de Laval (inscription en ligne)

Faites représenter votre école : désignez un ou plusieurs délégués pour une ou plusieurs écoles.

L’objectif : qu’un maximum d’écoles soient représentées par des délégués, en présentiel ou en visio, afin de faire nombre, de se rassembler et de gagner ensuite.

Établissons un cahier de revendications que nous irons ensuite déposer à la DSDEN, discutons des méthodes d’action, de la grève, de la communication envers les parents d’élèves, rassemblons-nous, il y a urgence !

Où est donc passée la revalorisation « historique » ?

Où est donc passée la revalorisation « historique » ?

Où est donc passée la revalorisation « historique » ?

Dès juin dernier et encore en cette rentrée scolaire, les ministres qui se sont succédé ainsi que le président Macron n’ont eu de cesse d’annoncer à grand renforts médiatiques une revalorisation «historique» des personnels de l’Education nationale. Le ministre Attal continue d’affirmer que ce seraient « entre 125 et 250 € net de plus qu’à la rentrée précédente » que les personnels enseignants devraient toucher

Les bulletins de paie du mois de septembre démontrent que les propos du ministre sont un nouveau mensonge, comme l’était d’ailleurs l’annonce d’une augmentation de 10% pour tous les enseignants annoncée par le président Macron durant la dernière campagne des élections présidentielles.

Les changements à cette rentrée

Les indemnités

L’ISAE (Indemnité de suivi et d’accompagnement des élèves) passe de 1200 euros brut annuel à 2550 euros (soit + 1350 euros)

Pour les PsyEN (1er degré), l’indemnité de fonction passe de 2044 euros brut annuel à 3338 euros (soit + 1294 euros)

Pour les CPC, l’indemnité de fonction passe de 2500 euros brut annuel à 3850 euros (soit + 1350 euros)

Pour les PEMF, l’indemnité de fonction passe de 1250 euros brut annuel à 1925 euros (soit + 675 euros)

La prime d’attractivité (prime grenelle)

Échelon
Classe normale
Augmentation brute annuelleAugmentation mensuelle nette approchée
1+ 930 euros+66 euros
2+ 780 euros+56 euros
3+ 1320 euros+94 euros
4+ 1680 euros+120 euros
5+ 1780 euros+127 euros
6+ 1600 euros+114 euros
7+ 600 euros+43 euros

Quelques miettes indemnitaires en guise de revalorisation « historique » !

La réalité c’est que la grande majorité des personnels enseignants ne bénéficieront que du doublement de l’indemnité de suivi et d’accompagnement ou d’orientation des élèves (ISAE ou ISOE) soit moins de 100 € par mois. Une minorité d’enseignants, ceux qui sont dans les 7 premiers échelons de la classe normale, disposeront en outre d’une augmentation de la prime d’attractivité.

Et enfin, une prime sera versée aux enseignants qui accepteront des tâches supplémentaires dans le cadre du « Pacte », ce qui ne constitue donc pas une revalorisation.

Quant aux autres personnels, RIEN ! Si ce n’est la décision d’augmenter de 1,5% la valeur du point – c’est-à-dire bien en deçà de l’inflation ! Et quelques mesurettes « Fonction publique « : prime pouvoir d’achat, GIPA, mesures « bas de grille » pour les trois grades de la catégorie C et les deux premiers grades de la catégorie B qui les maintient à peine au-dessus du SMIC, 5 points en plus sur toute la grille de toutes les catégories, soit environ 25 € brut par mois à compter du 1er janvier 2024.

« Prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » (PEPA) : une nouvelle tromperie du ministre

Jeudi 28 septembre, le ministre Attal a annoncé avec tambours et trompettes le versement d’une « prime exceptionnelle de pouvoir d’achat » à certains personnels de l’Education nationale… sauf que cette prime concerne tous les fonctionnaires et que cette information avait déjà été décidée par le ministre Guérini en juin dernier !

Rien de neuf donc… sauf que les personnels comptaient sur cette prime (versée une seule fois) dès le mois de septembre et qu’elle ne sera versée qu’au mois d’octobre, prime qui d’après le décret est comprise entre 300 € et 800 € pour les personnels qui toucheraient moins de 39 000 € bruts annuels toutes rémunérations confondues (traitement, primes, indemnités…)

Ainsi on aurait pu croire, par exemple, que les AESH, personnels situés sous le seuil de pauvreté, toucheraient le maximum de cette prime… Mais c’est sans compter sur une petite ligne qui spécifie que les 800 € seront proratisés sur la base de la quotité travaillée ! Les AESH percevront donc 500 € au lieu de 800 €… Pour le gouvernement, il n’y a pas de petites économies !

Dès la rentrée, déjà des problèmes de paie pour certains personnels !

Le 27 septembre, jour de la paie, qu’ont constaté de nombreux personnels de l’Education nationale ? La grande majorité d’entre eux sont bien loin de toucher 125€ de plus que lors de la rentrée précédente comme le ministre Attal le claironne !

Pire, des AESH se sont vus verser un acompte en lieu et place d’un salaire. Ainsi, par exemple, dans les Hauts-de-Seine, trois jours avant le versement de leur paye, des dizaines d’AESH ont reçu un courriel les informant qu’ils ne toucheraient que 80% de leur salaire en guise d’acompte et que, dans ce cadre-là, ils n’auraient pas de bulletin de salaire pour le mois de septembre.

Dans le Rhône, des enseignants contractuels non encore réembauchés n’ont toujours pas reçu l’attestation Education nationale leur permettant de bénéficier des allocations Pôle Emploi et se retrouvent sans revenu !

A Mayotte, il y a autant de problèmes de paye que d’établissements et de personnels : des remboursements de frais de déplacement en attente depuis deux ans, des heures supplémentaires non payées pour les professeurs et les AED voire des diminutions d’indices !

Assez des mensonges ministériels ! Tous aux réunions et assemblées FO !

Pour FO, la situation n’est plus tenable ! Assez des mensonges ministériels !

Dans une situation où l’inflation explose (alimentation +11,2% ; énergie +6,8% ; électricité + 18% sur un an ; gaz +7,6% ; essence +7%…), ce dont ont besoin les personnels, ce n’est pas de quelques miettes indemnitaires, mais d’une augmentation immédiate a minima de 10% de la valeur du point d’indice comme l’exige la Confédération CGT-FO !

Le SNUDI-FO 53 appelle les personnels à se réunir avec le syndicat pour réaffirmer les revendications et les moyens de les faire aboutir !
Elles les invite à participer à toutes les réunions et tous les stages que le syndicat organise dans les semaines qui viennent.

Annonces Ndiaye : réaction du SNUDI-FO 53

Annonces Ndiaye : réaction du SNUDI-FO 53

Supprimer des postes et faire porter la responsabilité de la baisse du niveau des élèves sur les épaules des personnels : Nouvelle provocation du ministre Ndiaye

Le ministre Ndiaye, à l’instar de son prédécesseur Blanquer, a une nouvelle fois choisi les médias pour dévoiler ses dernières mesures.

Les personnels ont donc appris via BFM TV, ou RMC que le ministre déplorait que « les résultats des évaluations d’entrée en sixième sont problématiques. 27% des élèves n’ont pas le niveau requis en français, un tiers ne l’ont pas en mathématiques ».

  • Mais qui précarise les personnels en refusant d’augmenter les salaires ?
  • Mais qui supprime des milliers de postes ?
  • Mais qui généralise la division des personnels, et démantèle l’école publique ?

Si la situation est telle que l’indique M. Ndiaye, ce sont pour le SNUDI-FO 53 les ministres de l’Education nationale qui se sont succédés qui en portent l’entière responsabilité avec la mise en œuvre de contre-réformes destructrices, et un démantèlement continu de l’école publique.

Face à cette situation qu’il juge alarmante, le ministre envisage-t-il donc d’annuler les 2 000 suppressions de postes d’enseignants, dont 1 117 dans les écoles, qu’il a imposées pour la rentrée 2023 à coup de 49-3 ? Envisage-t-il de rétablir les 7 490 postes d’enseignants du 2nd degré supprimés par son prédécesseur lors du premier quinquennat Macron ?

Pas du tout !

Il annonce au contraire que « des professeurs des écoles interviendront en classe de 6ème pour favoriser la transition entre l’école et le collège et soutenir l’apprentissage des savoirs fondamentaux. »

Le ministre fait ainsi un pas de plus vers la fusion des corps, générant division des personnels, profitant de cette situation pour instaurer des primes en échange de nouvelles missions, laissant entendre que les professeurs des écoles auraient largement le temps de s’en occuper, faisant peser la responsabilité de la baisse du niveau des élèves sur les épaules des personnels… Notons que l’Education Nationale n’a même pas les moyens de financer les déplacements de ses personnels itinérants dans les écoles mayennaises !

Remettre en cause les statuts des professeurs des écoles, remettre en cause l’enseignement disciplinaire dispensé par des professeurs certifiés ou agrégés dans les collèges tout en continuant à supprimer des postes : voici donc le choix du ministre !

C’est inacceptable !

D’autant plus qu’il y a fort à parier que les professeurs des écoles seront invités à intervenir au collège dans le cadre du pacte « travailler plus pour perdre moins » annoncé par Macron et Ndiaye aux enseignants, à savoir des rémunérations en échange de tâches supplémentaires.

Devant cette provocation du ministre, le SNUDI-FO 53 réaffirme ses revendications :

  • Respect du statut des différents corps enseignants
  • Annulation des suppressions de postes prévues à la rentrée 2023
  •  Création de tous les postes nécessaires
  • Augmentation des salaires par l’indice pour tous les personnels et sans contrepartie

A Laval le 5 janvier 2022

Suite au courrier de Macron, FO lui répond

Suite au courrier de Macron, FO lui répond

➡️FO répond au Président Macron suite à son courrier adressé aux personnels de l’éducation nationale :

Le courrier du 19 septembre ⤵️ et à télécharger ici

Objet : réponse à votre lettre aux professeurs et personnels de l’Education nationale

Monsieur le président de la République,

Le 16 septembre, vous avez pris l’initiative de vous adresser à l’ensemble des personnels de l’Education nationale.

Vous affirmez : « notre système scolaire ne réduit pas suffisamment les inégalités de naissance, décroche dans les évaluations internationales, et suscite souvent la défiance. Trop d’élèves sont malheureux, ne trouvent pas leur place à l’école et ne trouvent pas leur voie ensuite. Trop de professeurs ne sont pas reconnus comme ils le devraient et perdent parfois le sens de leur mission. »

A qui la faute ?

N’est-ce pas vous qui êtes au pouvoir depuis cinq ans ?

N’est-ce pas vous qui, dans la continuité de vos prédécesseurs, avez supprimé sur les cinq dernières années 7 900 postes d’enseignants du second degré public alors que les effectifs ont augmenté de 26 400 élèves ?

N’est-ce pas vous qui avez – et c’est une première – gelé la valeur du point d’indice durant votre premier quinquennat ?

N’est-ce pas vous qui avez mis en œuvre une série de mesures s’en prenant directement aux conditions de travail des personnels et à l’Ecole publique en tant que telle, de la loi « pour une école de la confiance » à la réforme du baccalauréat en passant par Parcoursup qui prive des dizaines de milliers de bacheliers du droit de s’inscrire à l’Université ?

N’est-ce pas vous qui avez accéléré la territorialisation qui réduit en miettes toute l’architecture de l’Education nationale, avec son puzzle de 13 régions académiques dirigées par un « super » recteur directeur d’agence régionale et, en toile de fond, des mutualisations de services et des suppressions de postes ?

Oui, la situation est difficile dans les écoles, les services et les établissements, les personnels de direction rassemblés devant le ministère de l’Education nationale le 15 septembre avec leur syndicat Indépendance et Direction Force Ouvrière l’ont encore récemment signifié, mais c’est vous qui en portez l’entière responsabilité.

Vous rajoutez : « Le salaire des enseignants aura ainsi augmenté d’environ 10% et aucun professeur ne débutera sa carrière à moins de 2 000 euros nets à compter de la rentrée 2023. À cette revalorisation générale et inconditionnelle sont susceptibles de s’ajouter des augmentations plus importantes encore dans le cadre du pacte que nous vous proposons. Tous les enseignants qui le souhaitent pourront en effet s’engager dans des missions supplémentaires, par exemple du remplacement, du suivi individualisé, de l’accompagnement à l’orientation ou à l’insertion professionnelle ou des tâches de coordination. »

Une revalorisation pour la rentrée 2023 ? Uniquement pour les professeurs ? Vous n’êtes pas sans savoir que le ministère de l’Education nationale ne peut fonctionner sans l’ensemble de ses personnels, qui tous attendent une augmentation de salaire immédiate afin de faire face à l’inflation.

Par ailleurs, c’est à n’y rien comprendre… Vous annonciez durant la campagne électorale que le salaire des enseignants serait revalorisé de 10%, propos que vous reprenez dans votre courrier quelques jours après que votre ministre de l’Education nationale ait indiqué à la presse que la revalorisation ne concernerait que les enseignants ayant moins de 10 ans d’ancienneté.

Ce que nous avons bien compris par contre, c’est qu’une bonne partie de la « revalorisation » serait conditionnée à des tâches supplémentaires ; c’est que les personnels qui ne sont pas enseignants ne seront pas concernés par cette « revalorisation. »

Monsieur le président, les personnels de l’Education nationale en ont assez.

Ils connaissent cette année un effondrement inédit de leur pouvoir d’achat puisqu’alors que l’inflation pourrait atteindre 8%, vous n’avez décidé que d’une augmentation de 3,5% de la valeur du point d’indice, effondrement qui s’ajoute aux pertes subies depuis 2000, qui s’élèvent à 24 % ! Notre fédération vient d’ailleurs de prendre l’initiative d’une pétition nationale exigeant :

– L’ouverture sans attendre de négociations dans la Fonction publique pour revaloriser tous les personnels par l’amélioration de la grille indiciaire dès 2022 !

– L’augmentation immédiate de la valeur du point d’indice a minima au niveau de l’inflation et ouverture de discussions pour rattraper le pouvoir d’achat perdu depuis 20 ans !

Enfin, vous indiquez : « Aussi, dès le mois d’octobre, nous lancerons partout en France ce chantier de la refondation de l’école en proposant à chaque école, chaque collège, chaque lycée qui le souhaite de bâtir un projet qui lui est propre en mettant tout le monde autour de la table, les chefs d’établissements, les directeurs d’écoles, les enseignants et toute la communauté éducative, les parents d’élèves, les élèves, les partenaires associatifs ou économiques, et les élus des collectivités territoriales. C’est ce que nous avons fait à Marseille il y a un an : cela a déjà permis des résultats tangibles et des innovations vertueuses. »

L’expérimentation marseillaise, dont vous confirmez donc la généralisation, ce sont des subventions accordées à quelques écoles en fonction de projets bâtis avec les collectivités locales et les associations, le directeur d’école participant au recrutement des adjoints afin de s’assurer qu’ils sont motivés par le projet !

Votre projet, c’est la porte ouverte à toutes les pressions locales ; c’est la territorialisation de l’Ecole publique ; c’est le contraire de l’Ecole de la République, la même pour tous les élèves du pays ; c’est la remise en cause du statut des enseignants fonctionnaires d’Etat.

La FNEC FP-FO ne l’acceptera jamais et demande l’abandon de cette expérimentation. Soyez certains que notre fédération saura prendre toutes ses responsabilités dans les semaines qui viennent pour faire valoir les revendications des personnels.

Nous le ferons à partir des préoccupations exprimées par les personnels dans les centaines de réunions d’information syndicale que nous allons organiser dans tout le pays, et pas dans le cadre du « Conseil National de la Refondation » et de ses suites, auxquelles notre fédération, à l’instar de la confédération générale du travail Force Ouvrière, ne participera pas.

Veuillez croire, Monsieur le président de la République, en notre attachement à l’Ecole publique laïque et républicaine et aux statuts de ses personnels.

Clément Poullet, secrétaire général de la FNEC FP-FO

Carburants : nous n’avons pas à payer pour travailler !

Carburants : nous n’avons pas à payer pour travailler !

Communiqué de l’UD FO de la Mayenne à lire et à télécharger

Les prix des carburants explosent : les personnels n’ont pas à payer pour travailler !

La FNEC FP-FO exige des mesures d’urgence !

Dans sa dernière allocution télévisée sur la question de la guerre en Ukraine, le président-candidat Macron annonce à la population des sacrifices à venir. Le ministre Le Maire évoque même une « guerre économique » contre la Russie…

D’ores et déjà les prix des carburants explosent et les prix n’en finissent plus de grimper.

Face à l’inflation galopante, la FNEC FP-FO refuse de taire ses revendications au nom de « l’union nationale » souhaitée par le président Macron et revendique :
Augmentation de 22,68 % de la valeur du point d’indice
– Augmentation immédiate de 183€ indiciaire net mensuels pour tous les personnels de l’Éducation nationale, comme l’ont obtenu les hospitaliers

Mais la brutale augmentation du prix des carburants a également des conséquences inacceptables pour les personnels itinérants, qui sont amenés à se déplacer d’école en école, d’établissement en établissement, comme par exemple les, remplaçants, les psychologues de l’ Éducation nationale, les membres des RASED, les infirmières et médecins scolaires, les AESH soumis aux PIAL …

Or, les remboursements de leurs frais, qui reposent sur des enveloppes fermées, étaient déjà largement insuffisants depuis des années… Aujourd’hui, une nouvelle étape est franchie et la situation devient insupportable pour ces personnels. Il y a urgence à prendre en charge l’intégralité des déplacements effectués. En outre, il faut revaloriser les taux des indemnités kilométriques prévues à l’article 10 du décret du 3 juillet 2006, comme le revendique la FGF-FO.

L’ISSR (indemnité de sujétion spéciale de remplacement) s’avère insuffisante pour les personnels remplaçants dans le 1er ou dans le 2nd degré alors que déjà, le 10 décembre dernier, dans une situation antérieure à la guerre en Ukraine, la FNEC FP-FO s’adressait au ministre Blanquer pour s’alarmer de la hausse des prix des hydrocarbures et revendiquer une augmentation significative de l’indemnité de sujétion spéciale de remplacement par la revalorisation du taux journalier moyen de l’ISSR et une revalorisation du paiement des frais de déplacement pour les personnels en postes fractionnés.
Ces exigences demeurent plus que jamais d’actualité.

Les personnels n’ont pas à faire les frais de la « guerre économique » de Macron !

Tout cela dans une situation où la valeur du point d’indice a été bloquée cinq ans de suite sous le quinquennat du président Macron (du jamais vu !), où les fonctionnaires ont perdu plus de 22% de pouvoir d’achat depuis 2000, où les AED et AESH sont maintenus sous le seuil de pauvreté par le gouvernement Macron-Blanquer… !

La FNEC FP-FO s’adresse en urgence au ministre Blanquer pour exiger :
– L’augmentation du taux journalier moyen de l’ISSR
– La revalorisation du paiement des frais de déplacement pour les personnels en postes fractionnés
– La prise en charge de la totalité des frais de déplacements pour les personnels itinérants, et la revalorisation des indemnités kilométriques.

Carte scolaire 2022

Carte scolaire 2022

CTSD du 1er février 2022 avec décisions du DASEN

CTSD du 24 janvier 2022 avec décisions du DASEN


Prévisions des effectifs et fiche de suivi du syndicat

ATTENTION ! Cette année, le calendrier est très serré. Le SNUDI-FO 53 vous alerte sur les délais très courts pour organiser la défense de votre école.

Complétez la fiche de suivi du syndicat, et sollicitez le pour organiser la défense de votre école en amont des instances.

Le calendrier

  • Vendredi 14 janvier : CTA (répartition de la dotation académique)
  • Jeudi 20 janvier : groupe de travail à 9h00
  • Lundi 24 janvier : CTSD carte scolaire (+LDG + bilan FC)
  • Jeudi 3 février : CDEN carte scolaire

Le tour de passe-passe du ministre annonce une rentrée 2022 catastrophique !

Lors du comité technique ministériel du 15 décembre 2021, les chiffres des créations et répartitions des postes par académie ont été communiqués. Le ministre Blanquer entend afficher 1965 équivalents temps pleins (ETP) de moyens d’enseignements supplémentaires dans le premier degré. Faut-il comprendre 1965 créations de postes ?

Des « moyens » supplémentaires sur le dos de la formation des professeurs stagiaires

Non ! Car à la rentrée 2022, la réforme de la formation initiale des enseignants, issue de la loi Blanquer, s’appliquera. Outre le recul d’un an de l’accès au concours qui passe de la fin du Master 1 à la fin du Master 2 et la multiplication des postes occupés par des étudiants contractuels alternants, le temps de classe hebdomadaire pour les professeurs des écoles stagiaires sera dorénavant de 24h hebdomadaires devant élèves, soit un temps complet, au lieu de 12h hebdomadaires actuellement, c’est-à-dire un mi-temps.

Ainsi, en dépouillant les 4050 stagiaires de leur formation en leur imposant de passer de mi-temps à temps complet en classe, le ministre récupère 2025 ETP de moyens d’enseignements.

Rentrée 2022 : 60 emplois d’enseignants du 1er degré supprimés

Le ministre annonce donc 1965 ETP supplémentaires … alors qu’il en récupère 2025 sur le dos des professeurs des écoles stagiaires ! Ce sont donc 60 emplois d’enseignants du premier degré qui sont supprimés, et qui correspondent à la création de 60 postes d’inspecteurs de l’Education nationale notamment en lien avec « la poursuite des missions d’évaluations d’établissements ». Tout un programme…

Que restera-t-il pour baisser les effectifs, assurer les remplacements ?

Sur ces 1965 ETP supplémentaires annoncés par le ministre par ce tour de passe-passe :
– 1243 ETP seront consacrés à l’amélioration des décharges de direction (décharges à temps plein pour les écoles à partir de 12 classes, passage d’un quart à un tiers de décharge pour les écoles de 6 et 7 classes) ce qui constitue les deux tiers de la dotation supplémentaire annoncée par le ministre ;
– 35 ETP seront destinés aux expérimentations des contrats locaux d’accompagnement (CLA) dans les académies d’Aix-Marseille, Lille et Nantes ;
– 25 ETP seront réservés à des unités d’enseignement autisme ou des « dispositifs d’autorégulation ».
Des postes seront également consacrés à :
– étendre les expérimentations relatives aux politiques territoriales (Marseille notamment) ;
– finaliser le dédoublement des grandes sections en Education prioritaire actuellement en vigueur dans seulement 55,1 % des écoles ;
– finaliser le plafonnement à 24 en GS, CP, CE1 actuellement en vigueur dans 83,4% des écoles selon le ministère.

Alors qu’à l’heure actuelle les remplacements ne sont plus assurés et qu’on fait appel à des retraités, que les formations REP +, voire les décharges de direction sont annulées dans certains départements au mépris de la réglementation, que les classes sont surchargées, que les postes spécialisés manquent partout, que restera-t-il pour baisser les effectifs dans les classes, prendre en charge efficacement les élèves en difficulté ou en situation de handicap ?

Que restera-t-il pour assurer le remplacement des enseignants absents sachant par ailleurs que le ministre persiste à affecter les remplaçants en priorité pour mettre en oeuvre les formations par constellations ou les évaluations d’école ?

Rien ! Pire, pour appliquer ces « priorités ministérielles », ce seront immanquablement des classes qu’il faudra fermer et des postes qu’il faudra supprimer.

En manipulant les chiffres, c’est une rentrée 2022 catastrophique que le ministre prépare !

Dans notre académie la dotation de 40 postes sera aspirée par les dispositifs expérimentaux, aux dispositifs d’inclusion scolaires, à l’augmentation des décharges de direction.

Dans certaines académies le nombre de moyens supplémentaires attribués en 2022 est en chute libre par rapport aux postes supplémentaires créés en 2021 : Aix-Marseille (111 en 2022 contre 190 en 2021), Créteil (210 en 2022 contre 340 en 2021), Lille (20 en 2022 contre 120 en 2021), Lyon (90 en 2022 contre 200 en 2021), Strasbourg (22 en 2022 contre 95 en 2021)…

D’autres académies ne bénéficient elles d’aucun moyen supplémentaire pour la prochaine rentrée. C’est le cas des académies de Besançon, Dijon, Limoges, Paris, Poitiers, Reims, Guadeloupe et Martinique.

Le ministre Blanquer prépare une rentrée 2022 catastrophique. Le SNUDI-FO ne l’accepte pas et revendique :
– L’abandon de la réforme de la formation initiale des enseignants et le retour à une véritable formation pour les stagiaires ;
– La création des postes pour ouvrir des classes partout où cela est nécessaire, pour arrêter les fermetures de classes ;
– La création de postes de remplaçants pour que chaque enseignant absent soit remplacé ;
– Les créations de postes spécialisés, de PsyEN, d’AESH… nécessaires à la prise en charge de tous les élèves en difficulté ou en situation de handicap, l’abandon des PIAL et l’arrêt de la logique d’inclusion systématique et forcée ;
– L’augmentation des décharges de direction pour toutes les écoles. Pas une école sans décharge hebdomadaire ;
– L’abandon des formations en constellations et des évaluations d’école.

Sans attendre la rentrée 2022, le SNUDI-FO revendique le recrutement immédiat de tous les candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires et le réabondement de celles-ci, la titularisation ou la stagiarisation de tous les contractuels qui le souhaitent.

Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir et à faire valoir leurs revendications

La FNEC FP-FO a déposé un préavis de grève pour couvrir toutes les initiatives, notamment durant les CTSD et CDEN qui vont se tenir en début d’année 2022.

Le SNUDI-FO invite les personnels à se réunir dès la rentrée de janvier, à établir leurs cahiers de revendications en termes de postes et de moyens, à décider des initiatives pour les faire aboutir. Le SNUDI-FO sera à leur côté pour défendre toutes les revendications, pour défendre pied à pied toutes les classes, tous les postes.

Et maintenant le ministre privatise des services de gestion des personnels : INACCEPTABLE !

Et maintenant le ministre privatise des services de gestion des personnels : INACCEPTABLE !

LA DSDEN de la Somme (académie d’Amiens), sur demande ministérielle, a décidé de confier à titre expérimental l’organisation du remplacement des professeurs des écoles de ce département à une start-up dénommée « la solution ANDJARO ». Tous les titulaires remplaçants sont concernés.

Cette expérimentation serait menée du 1er septembre au 31 décembre 2021. L’IA-DASEN de la Somme indique qu’elle « vise à rendre plus agile la gestion du remplacement dans le 1er degré ». Elle pourrait être pérennisée et élargie.

Ainsi, on confierait à une entreprise privée parisienne une mission de service public pour externaliser cette activité. Les professeurs seraient informés de leurs missions de remplacement par réception d’un mail sur leur boîte professionnelle ou d’un SMS sur leur portable personnel.

Comme toutes les politiques menées depuis plusieurs années en lien avec la réforme territoriale, ce fonctionnement conduira non seulement à la destruction des emplois des personnels administratifs, mais il entraînera une dégradation des conditions de travail des titulaires remplaçants, déjà mises à mal par le manque de personnels pour assurer une gestion efficace du remplacement.

Rappelons en effet qu’une seule personne est actuellement réellement dédiée à la gestion du remplacement dans les services de la DPE de la DSDEN de la Somme, et l’académie d’Amiens a perdu au minimum 32 postes de personnels administratifs en 4 ans…

La privatisation d’un service public suit toujours la même logique : financements publics réduits, dysfonctionnements croissants, exaspération des usagers, solutions privées. Les réformes dans l’Education nationale comme dans la Fonction publique s’inscrivent très nettement dans cette logique de destruction qui affaiblit le système éducatif et les services publiques dans leur ensemble et accroît des inégalités déjà criantes : casse des statuts, mise en concurrence des personnels et des établissements, application des logiques du privé dans la gestion RH de l’Éducation nationale, recours accru aux contractuels, désengagement financier de l’État… la liste est longue.

Dans l’Académie de Versailles, le Rectorat prétend pallier les absences de personnels administratifs (liées au télétravail contraint, aux suppressions de postes) en créant un « chatbot », autrement dit « un agent virtuel » qui répondrait aux questions des personnels enseignants sur leur carrière. L’outil ne concerne pour l’instant que les contestations de barèmes, mais sera étendu à toutes les opérations de gestion auparavant vues en commissions paritaires.

Cette logique ouvre la voie à l’externalisation et la privatisation de toutes les missions exercées par des personnels administratifs fonctionnaires d’Etat.

Ce sont tous les postes administratifs qui sont menacés !

Ce que veulent les personnels, c’est la création des postes nécessaires pour améliorer leurs conditions de travail. En réponse, le ministre accentue la privatisation de l’administration de l’Education nationale en prétendant remplacer les personnels par des robots. La FNEC FP-FO réaffirme ses revendications :

  • Non à la privatisation du service public ;
  • Maintien de tous les emplois et recrutement de personnels sous statut ;
  • Respect du statut et amélioration des conditions de travail de tous les agents.

CTSD du 18.05.21 : retrait d’un poste d’infirmière scolaire

CTSD du 18.05.21 : retrait d’un poste d’infirmière scolaire

CTSD de repli “fermeture d’un poste d’infirmière scolaire”

Lors du Comité Technique Spécial Départemental du 29 avril 2021, c’est à l’unanimité que les organisations syndicales se sont prononcées CONTRE la décision de supprimer un poste d’infirmière scolaire en Mayenne pour la rentrée prochaine.

Cette décision suscite plus que jamais colère et mobilisations chez l’ensemble des personnels !

Aujourd’hui, le DASEN n’a même pas daigné être présent à ce CTSD !

La déclaration intersyndicale

En amont de ce CTSD de repli, la FNEC-FP FO a proposé aux autres organisations syndicales CGT educ’action, FSU et UNSA Education une expression commune – si le directeur académique maintenait sa position- pour contester cette décision, claquer la porte du CTSD, élaborer un communiqué de presse commun et saisir le CHSCT.

Dans cette déclaration, nous avons donc demandé la saisine immédiate du CHSCT. Ce sujet doit apparaître à l’ordre du jour du prochain CHSCT le 24 juin (conformément à l’article 34 du décret 2011-184).  En effet, une suppression d’emploi d’infirmière scolaire aura des conséquences directes sur la santé, la sécurité et les conditions de travail des personnels de médecine scolaire. 

Pour dénoncer cette décision de fermeture, toutes les organisations syndicales ont décidé de quitter la séance.

Nous vous rappelons qu’une pétition pour défendre ce poste d’infirmière en Mayenne est toujours disponible en ligne.

Le Communiqué de presse intersyndical

AVS: l’appel du 15 mars – pétition

AVS: l’appel du 15 mars – pétition

Les personnels AVS, accompagnant les élèves en situation de handicap (CUI et AESH) réunis le 15 mars 2018 par la FNEC-FP FO 53 considèrent que leur condition est inacceptable. Depuis de nombreuses années, l’Education nationale utilise des salariés sous contrats précaires de droit public ou de droit privé sur des emplois permanents, nécessaires et pérennes. Elle leur impose des temps partiels qui génèrent des salaires de misère, elle leur refuse une vraie formation nécessaire à l’exercice de leurs missions. Même en CDI, ces contrats restent précaires. Cela devait être une revalorisation, mais il n’en est rien.

En Mayenne pour répondre à toutes les notifications MDA il faudrait recruter au moins 50 personnels à temps plein.

Nous invitons nos collègues, enseignants et AVS à signer cette pétition pour faire aboutir les revendications suivantes :

  • Non au temps partiel imposé
  • Respect des notifications MDA
  • Des salaires décents avec une revalorisation immédiate et conséquente de l’indice majoré
  • La transformation de nos contrats en emplois statutaires de la Fonction publique.

Télécharger la pétition papier, à partager dans les établissements

Nous mandatons la FNEC-FP FO pour faire connaitre cet appel le plus largement possible et pour faire valoir ces revendications auprès des autorités académiques.

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